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Ce que j'adore avec les livres de Daniel Picouly, c'est que non seulement ils se lisent très vite et lorsqu'on l'entend citer certains propos, que ce soit à de jeunes enfants pu à des collégiens ou lycéens, nous ressentons nous aussi, lecteurs, cette impression d'être uniques ; que si l'on se donnait un peu de mal, nous pourrions nous aussi devenirs écrivains et cela...j'adore !

Ici, l'auteur revient sur certains passages de son enfance à l'école mais aussi à la maison. Pas facile lorsque l'on se voit être au milieu d'une ribambelle de douze frères et soeurs, surtout lorsque vous n'avez uniquement que des jeunes soeurs qui vous font du chantage comme quoi si vous ne leur racontez pas une nouvelle histoire chaque matin, elles vous dénonceront auprès de votre mère comme quoi vous ne les avez pas escortées jusqu'à l'école. Mais le plus dur pour notre jeune garçon est de se retrouver confronter devant son instituteur qui l'humilie devant la classe entière parce qu'il a battu le record de fautes d'orthographe - mot auquel il a même faite une faute en y rajoutant un "h" comme toute première lettre. Vous imaginez un peu la honte ? Il est vrai que certaines blessures d'enfance ne cicatrisent réellement jamais mais petit Daniel qui devînt grand a depuis lors pris une sacrée revanche sur son instituteur d'antan. Si ce dernier pouvait lire ces ouvrages aujourd'hui...

Daniel Picouly joue énormément sur l'humour, tournant en dérision son image d'élève médiocre et prouve ainsi à tout un chacun que nous devenons tous, un jour ou l'autre, maîtres de son destin. Il ne faut pas se laisser abattre pas des mots qui nous auraient blessés jadis car nous, tous autant que nous sommes, doués en orthographe ou pas, avons notre propre histoire à raconter et pourquoi pas, un jour, à écrire !
Un ouvrage avec des chapitres et des phrases courtes, qui se lit donc très vite et au cours duquel, on ne peut s'empêcher de sourire. A découvrir et à faire découvrir !
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Pour avoir été puni une fois de plus pour orthographe aléatoire, le narrateur décide d'assassiner son instituteur. Mais pas avec des moyens très surfaits tels que poignard ou carabine. Encore moins le poison. Non, il l'assassinera à coups de fautes d'orthographe. Vaste projet...

Plus qu'un récit linéaire, le sympathique Daniel Picouly partage des anecdotes liées à l'enfance et les joyeusetés des salles de classe  (quand elles ne sont pas également de torture).
Pour épater une fille, il achète notamment un volume de Proust... hélas pas le premier de la recherche. A sa tentative de lecture, il finit par croire que le Marcel n'écrivait pas français! Et de se sentir asphyxier "au monoxyde de Proust" (celle-ci, je l'adore!)

L'auteur développe toute sa verve et son humour dans un court volume vite lu mais qui fait chaud au coeur.
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Picouly revient une fois encore sur ses souvenirs du temps où l'orthographe avait son importance et où il faisait parfois 26 fautes 3/4 dans sa dictée!

Fils de griot, ce quarteron de la tradition orale s'est mis à écrire parce qu'à propos d'une histoire déjà entendue par ses soeurs et pour éviter qu'il la répète, elles lui ont dit "taka les écrire" tes histoires.

Ce petit livre tendre et humoristique, très sympa pour un voyage d'une heure. Il me donne envie de lire "le champ de personne".
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Daniel Picouly est un aujourd'hui un auteur reconnu et primé. Mais cela n'a pas toujours été le cas. 11e né d'une famille antillaise de 13 enfants, élevé en banlieue parisienne dans un quartier très populaire, il a subi de nombreuses humiliations lors de sa scolarité. Dans ce court roman écrit comme une pièce de théâtre, l'auteur revient sur cette période où un double zéro en dictée lui avait valu l'humiliation de sa vie par un professeur remplaçant. Il nous parle, à travers un dialogue fictif "élèves/écrivain", de son enfance, de ce qui l'a amené à lire, puis à écrire.

Une histoire sympathique, qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui m'a fait sourire gentiment à plusieurs reprises. Daniel Picouly nous offre ici de belles tournures de phrases, de belles métaphores, et de bons sentiments enfantins. Mais rien de plus. Un livre vite lu, et agréablement, mais vite oublié également.
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Dans ce court récit autobiographique, l'auteur se rappelle de son année de septième, lorsqu'il avait été puni par "le remplaçant" qui s'était moqué de son double zéro en dictée. Il se jura alors de le tuer, une fois réglée la question de l'arme à employer.
Des années plus tard L Auteur revient sur les lieux du crime, répondre aux questions des enfants qui l'ont remplacé. le récit est très amusant et haut en couleurs et nous entraîne à force de digressions dans l'univers de l'auteur, son enfance, sa famille et ses ruses de petit garçon et futur écrivain.
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A l'occasion d'une visite dans son ancienne école, où il doit rencontrer des enfants pour leur parler de son métier d'écrivain, Daniel Picouly revient sur son enfance, ses souvenirs d'école, sa famille nombreuse, son amour pour les livres, la pauvreté de ses parents. C'est une belle description sans plainte, sans culpabilisation et sans regrets aussi. Il raconte, simplement, sans jugement, comment les mots peuvent blesser. le jour où son instituteur lui a dit "Pour faire autant de fautes d'orthographe, il faut vraiment être bête... bête à manger du foin", son orgueil a été blessé à travers lui d'abord, mais à travers sa mère surtout.

Ce témoignage très bref est un bel hommage plein de pudeur aux gens simples, à la beauté de notre langue, aux nombreux chemins qui mènent à Proust et à la littérature.
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Je connaissais vaguement Daniel Picouly pour l'avoir vu quelquefois à la télé (France 5).

Dans ce livre il nous raconte un petit peu comment il a commencé à écrire et nous fais part de son expérience d'écrivain. Il nous plonge ainsi dans plusieurs de ses souvenirs, notamment sur les bancs de l'école.

C'est plaisant et parfois drôle mais ça ne m'a que peu intéressé.

Je conseille ce livre à tous ceux qui apprécient Daniel Picouly et qui souhaitent le connaître un peu mieux.
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S'il y a bien une question que je ne m'étais jamais posé, c'est de savoir quels sont les six premiers ouvrages publiés dans la collection Livre de poche ? Sur les six, je découvre que je n'en ai lu que deux. Quant au premier de la liste, je le ferai attendre encore un peu … Qui d'autre que Picouly aurait pu émettre une telle observation, totalement inutile pour moi.
Dans « La faute d'orthographe est ma langue maternelle », il nous offre plusieurs de ces observations stockées dans sa mémoire d'élève.

C'est un livre fait de souvenirs d'école, souvenirs de l'usage de la langue française, en particulier de l'orthographe. Il y a aussi des souvenirs de lecture d'auteurs et de leurs usages: Prosper Mérimée, Proust, Martin du Gard, Gide, Alexandre Dumas, Gaston Leroux et Hervé Bazin.

J'ai beaucoup apprécié les tentatives de l'auteur pour expliquer ce qu'implique le travail d'écriture, et cette jolie formule parle d'elle-même : « Il faut écrire en amant et relire en mari ».

En résumé, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Danièle Picouly, un moment divertissant mais trop court. Pendant la lecture, je me suis demandé ; Picouly ne serait-il pas un auteur hyperactif ? Peu importe.
Le récit est fluide et ponctué d'humour. On en attendait pas moins d'un auteur qui a depuis longtemps déjà séduit et conquis un très large lectorat.
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Tout petit livre autobiographique où Daniel Picouly revient sur son enfance et son rapport d'alors avec les mots, la langue française et les livres ! C'est court mais souvent drôle et émouvant, très pertinent. Il se met dans la position de l'écrivain qui vient devant une classe de collège pour répondre aux questions des élèves et le livre vagabonde entre ses souvenirs d'enfant à l'école, et les messages que l'écrivain qu'il est devenu voudrait faire passer aux jeunes qui le rencontrent. Je l'ai lu très vite (une centaine de pages) et avec beaucoup de plaisir ! J'ai bien aimé aussi, cette façon de rendre hommage à sa mère en célébrant ses fautes d'orthographe !
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Dans ce petit opus, Daniel Picouly, raconte ses souvenirs d'enfant puni par un instituteur pour avoir fait trop de fautes d'orthographe. Il y a un côté " Je me souviens " de Perec, qui se cantonnerai uniquement sur l'apprentissage de la langue, et sur ce qui contribue à forger l'écrivain, qui plus tard rencontre des élèves. Il revient sur ses origines martiniquaises, sur ses jeux de gamin de banlieue, sur les objets qui lui restent en mémoire, et sur ses lectures d'adolescent. C'est agréable à lire, probablement plaisant à entendre, car il semble que ce soit un texte qu'il dit en public. C'est vite lu et ça fait sourire, c'est parfois utile.
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