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Citations sur Pourquoi pas la vie (58)

Les cauchemars sont plus faciles à vivre que l'existence.
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Ce qui a changé sans doute, cet infime basculement, c'est que le vide de la mort ne semble plus davantage séduisant que celui de la vie. La balance s'équilibre. Alors autant continuer à vivre.
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Être en colère, c’est être en vie, non ?
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Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, Sylvia ? Comment as-tu pu, bon sang ? répète Ted, parfois même sans l'énoncer, juste avec son regard et ses soupirs.
Comme si c'était une question à laquelle on peut répondre.
Pourquoi as-tu voulu mourir ? Pourquoi as-tu essayé de te tuer ? ne demande jamais Ted. Seulement Pourquoi ? Et tout le reste, c'est le silence qui l'exprime. Mais la vraie question, la seule qui mérite qu'on lui cherche une réponse, c'est : Comment vivre ?
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En introduction :
Au petit matin du 11 février 1963, dans le quartier résidentiel de Primrose Hill, Londres, enter les murs d’un appartement situé au premier étage d’une maison, une jeune femme de trente ans, fraîchement séparée de son mari, le poète Ted Hugues, rongée par la solitude, la maladie et le désespoir, se suicide, intoxiquée au gaz, en mettant sa tête dans le four. A l’étage, ses deux jeunes enfants, âgés de un et trois ans, dorment. Ils seront sauvés quelques heures plus tard par une infirmière, dont le passage avait été planifié.
C’est ainsi qu’a eu lieu la fin tragique et prématurée d’une poétesse vibrante de sensibilité, d’humour, d’intelligence et de rage : Sylvia Plath.
Ça, c’est la réalité.
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Je te vois quand tu te mens et quand tu te punis, tu sais. Toi aussi, tu convoques la fiction comme une excuse. Tu ensevelis ce qui te terrifie sous des blagues et des aphorismes élégants. Mais je sais que c'est de la fuite. Tu crois que feindre la confiance, c'est performatif ? Ou qu'il suffit de réfléchir très fort, avec de jolis mots et de grandes pensées ? De sauver les autres pour cacher qu'on ne sait pas comment se sauver soi ? Toi aussi, tu dois pardonner et te faire confiance.
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Je sais désormais que c’est l’inimaginable qu’il faut viser. Que ce qui peut nous rendre heureux, ce n’est jamais ce qu’on a planifié. C’est ce qui échappe à nos logiques, contredit nos certitudes et bouscule nos archétypes.
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Je ne suis pas empathique, j’en ai chié, dit Greta entre ses dents. On ne vient pas du même monde. Toi, tu es une Américaine, blanche, tu appartiens à la classe moyenne, moi je viens d’un milieu ouvrier du nord de l’Angleterre, ma grand-mère paternelle est jamaïcaine et je suis lesbienne. Clairement, on n’a pas eu la même vie, mon expérience de la violence ordinaire est plus aiguë. Alors pour moi, il y a un lien évident et nécessaire avec les autres combats, parce que se débarrasser d’une oppression ne supprime pas les autres. Je veux dire : ça n’a pas de sens de se battre pour l’égalité femmes-hommes sans lutter contre les autres discriminations.
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-J’espère que ton instinct est un type avisé…
(…) C’est une femme, pas un homme. Regarde : mon instinct est sensible et intuitive, elle a de bonnes idées mais personne ne l’écoute, elle sait ce qui pourrait me faire du bien mais s’est toujours laissé convaincre par ces connards de rationalité et d’ego (qui, eux, son bien des mecs) parce qu’elle n’a pas confiance en elle, parce qu’on ne lui a jamais appris à formuler ses convictions avec assurance. Mon instinct est désespérément féminin.
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Son allure paraît désaccordée : une robe trop stricte, une parka élimée, un maquillage maladroit. Elle se sent comme un patchwork. Une mère, un peu jeune femme, un peu enfant, un peu libre, un peu sévère, un peu moderne, un peu archaïque, comme si elle ne parvenait pas à se trouver elle, encombrée à la fois de celle qu’elle était, de ces identités qu’elle voudrait endosser et de tous ces modèles de femmes que la société lui impose.
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