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sur 1127 notes
Si j'en vois le nombre de réactions en majorités négatives, au moins ce récit ne laisse pas indifférent. Heureusement pour la narratrice, à l'époque de la Révolution Française, loin derrière nous, tout son petit monde, sinon elle, aurait eu la tête tranchée, empalée sur une fourche comme la princesse de Lambale. Ce qui dérange ce n'est pas le fait que ce livre ai été soi-disant écrit par une jeune fille de dix neuf ans. L'écriture est celle d'une personne bien plus âgée, ayant eu une véritable expérience, un vécu oisif, en traînant des relents d'une extrême pauvreté, une misère affective. La perte des illusions. Comment peut-t-on être si jeune et déjà aussi blasée, voire dégoutée? avec tout ce qui est raconté dans ce récit, l'écriture me semble typiquement masculine. Le scepticisme, le mien est à deux doigts de crier, pauvre petite fille riche dans la provocation. En plus présentée sur le plateau de Thierry Ardisson. Et bien voyez-vous cette petite a fini par m'émouvoir.
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Une gosse de riche, belle et moins conne qu'elle ne paraît, qui baise beaucoup et s'ennuie à mourir, en dénigrant tous ceux qui sont différents d'elles, la norme en somme. Elle va connaître un amour assez surprenant avec un homme et le masque tombera. Ecriture très saccadée avec un style parfaitement approprié à l'histoire. J'ai bien aimé.
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L'histoire d'une jeune femme qui nous fait découvrir sa vie parisienne. Les nuits de tout ses jeunes riches sans limite rythmée par l'argent, le sexe, la drogue et l'alcool. Tout ça raconté avec un très beau vocabulaire. Livre tellement prenant qu'on le vit en le lisant. Je recommande
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Quand on termine ce livre, on a un gout très amer en bouche.
L'écriture est magnifique, crue mais magnifique, on est confrontée aux pensées de deux personnes tourmentées par la vie, et c'est impressionnant à quel point on s'attache aux personnages.
Un livre assez spécial mais qui vaut largement le détour.
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Description de la bourgeoisie “underground”.
On a une répulsion pour ce monde doré de gens qui se prennent pour une race supérieur grâce au fric et qui apparaît comme une dimension parallèle.
Ce milieu, décrit de façon à nous dégoûter, est indispensable et joue un rôle prépondérant rendant les personnages de moins en moins détestables et de plus en plus pathétiques.Et ils finissent par atteindre notre sensibilité.
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Ce livre m'a été prêté et conseillé par une camarade de classe au lycée et c'est une preuve de plus qu'entre cette demoiselle et moi il n'y avait absolument aucun point commun.
J'ai trouvé ce livre bourré de clichés et abrutissant. Heureusement il se lit vite.
Tous les personnages sont détestables et à peine crédibles selon moi. Ce livre s'étale dans la surenchère de provocations et de détails sordides qui n'ont absolument aucun intérêt à mon goût.
J'ai eu l'impression de lire une adolescente en crise . Peut être était-ce le parti pris de ce livre?
Toujours est-il que je n'ai absolument pas accroché!
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je me suis laissée prendre par ce roman très dur mais extrêmement bien écrit ; la grande maîtrise stylistique de l'auteure nous entraîne au fond du gouffre avec ses personnages.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Elle, Ella, rebaptisée Hell pour la superbe et l’aspect infernal, est une « pétasse » de 17 ans. Une gamine extra-lucide sur sa condition, trop peut-être ; elle est riche, a du fric et de la coke plein les poches, ses parents sont toujours absents, elle est sans avenir, sans projets. Elle vomit sa haine du monde et du superflu, pourtant elle est un pur produit de ce monde, consommation à outrance, vulgarité, décadence…

Car Hell et ses amis se cognent aux limites, mais l'argent dont ils disposent au fond, ne leur en pose aucune. Ils ont des voitures, des bars aux portes grandes ouvertes pour eux, des bouteilles de champagne, du caviar, des restaurants aux tables réservées, des appartements immenses pour leurs soirées, des fringues hors de prix pour briller, et un vide intersidéral dans la tête. Des rêves? Que nenni. Pour avoir un minimum de rêves ne faut-il pas manquer un peu, de quelque chose? Ils ne manquent de rien, ont tout, et ce tout n'est rien car il ne débouche sur aucun rêve. Hell se consume, jusqu'au jour où elle rencontre Andrea, à la réputation sulfureuse, étrange et beau, aussi désespéré qu'elle, et elle comprend alors qu'elle a trouvé quelqu'un en ce monde qui pense comme elle, souffre comme elle, refuse comme elle la vacuité de leur vie de débauche, tout en s'enfermant dans ce cercle infernal. Leur histoire sera passionnée, à l'image de leurs personnages, et tragique, à l'image de leur destin.

J'ai refermé ce roman le ventre retourné, noué de tourments. Je me suis revue à l'âge de Hell et j'ai remercié en mon fort intérieur tous ceux et celles, parents, amis, famille, qui m'ont permis de ne pas être aussi désoeuvrée qu'Hell... Ce chant lugubre d'une jeunesse en perdition, courant après des mirages, m'a remué les tripes. "Je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent le vide". Ouvrez les yeux, et lisez. Contemplez. La beauté fracassante de cette héroine moderne, dont pour ma part, je me souviendrais longtemps.

http://manouselivre.com/hell/
Lien : http://manouselivre.com
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« Je suis une pétasse…mon credo : sois belle et consomme ». Bienvenue dans le monde de la jeune bourgeoisie parisienne ou mode de vie rime avec drogue, sexe et alcool. Hell est une de ses gosses de riches qui passent leurs temps à faire les boutiques, jaser avec les copines et se défoncer toute la journée.

Des le premier chapitre, l'héroïne nous insupporte, sa façon de parler, de dénigrer les pauvres! Tout ce que t'as envie de lui dire, c'est : « Écoute ma grande, tu es riche, belle, tu peux avoir ce que tu veux dans la vie, mais tout ce que tu fais c'est te shooter ! Alors arrête d'être stupide et de foutre ta vie en l'air! » On ne peut que la détester.

Puis elle rencontre Andréa, riche et beau lui aussi mais autant défoncé et torturé qu'elle et la… sa vie change ! Ensemble, ils essayent de se couper de ce monde auquel ils appartiennent depuis si longtemps… On commence alors à l'apprécier, a se dire qu'elle n'est pas si stupide, que parfois l'argent aide à nettoyer les blessures mais que l'amour peut être plus fort! On s'attache à leur histoire… mais rien n'est simple dans la vie surtout avec un passé aussi trash! La morale bien évidemment: L'argent ne fais pas le bonheur.

Ce livre m'a littéralement envouté, je n'ai pu m'arrêter de le lire qu'une fois terminé. le passage d'Andréa m'a émue, sa relation avec Hell est magnifique et a la fois tragique et honnêtement à l'heure ou j'écris ses lignes, la fin me bouleverse encore.
Lien : http://larecreationculturell..
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« Je suis une pétasse. de celles que vous ne pouvez supporter ; de la pire espèce, une pétasse du XVIe, mieux habillée que la maîtresse de votre patron. »

Sur ces mots qui donnent le ton s'ouvre le premier roman de Lolita Pille, paru en 2002. Essentiellement raconté par Ella, que ses amis appellent Elle, qui se surnomme elle-même Hell. Dix-sept ans, aussi riche que désoeuvrée, elle cherche à brûler le temps dans des nuits pleines de vide. Elle picole, elle tape, elle chope. Nuit, drogue, sexe. Les mêmes ami(e)s, les mêmes amants. L'absence de sens. Un petit cercle de perdition, dans lequel tout s'évapore sauf la colère, sa haine envers ce monde où parce que tout est déjà donné il n'y a plus rien à espérer. Alors quand elle rencontre le bel Andrea, sombre et inaccessible, il est évident qu'ils ne pourront que se sauver ou se détruire.

J'ai eu « Hell » entre les mains adolescent, à sa sortie. J'en conservais un souvenir sulfureux, qui se confirme à la relecture. C'est trash, c'est cru. Dans un récent post qui m'a donné envie de le relire, on le situe ente Despentes et Beigbeder. Il aurait pu y avoir aussi du Bret Easton Ellis des débuts, à tout le moins une parenté (recherchée ou non) mais s'échappe rapidement. « Hell » et « Moins que zéro » dépeignent tout deux une jeunesse dorée dont l'oisiveté et l'abandon préparent une forme de génération perdue. le parallèle s'arrête là : dix-sept ans, un océan et des contextes littéraires très différents séparent les deux romans. La dépravation est chez Ellis une forme d'esthétique qui permet l'analyse et la critique sociale. Elle semble ici essentiellement vouée à choquer. Reste que le hurlement que constitue « Hell » est un geste artistique en soi qui suscite l'intérêt et a permis à l'autrice d'entrer en littérature avec une voix tout à fait singulière. Atypique, il mérite évidemment d'être ouvert !
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