AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 1127 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Offert par un ami il y a fort longtemps, lu en 2024... Je rejoins le clan de ceux qui n'ont pas apprécié cette lecture, pourtant courte.

Ce n'est pas le ton, provocateur, brut, qui m'a déplu.
Ce n'est pas le thème non plus qui est intéressant.

Ce livre est simplement une répétition de pages en pages.
Alcool, défonce, sexe, shopping et on reprend les mêmes et on recommence.
C'est une plongée dans le vide ressenti par le personnage principal, mais c'est un vide abyssal tout court.

Commenter  J’apprécie          10
Hell, 18 ans, évolue dans l'Ouest parisien, haut lieu de dépravations pour des enfants gâtés obsédés par l'apparence. Loin d'être un viatique au "désespoir hurlant" de cette jeunesse désabusée, les boîtes de nuit ne sont que des miroirs aux alouettes. Hell "dégueule sur la facticité des sentiments", et sa rencontre avec son double masculin, Andréa, la plonge davantage dans une insigne vacuité, sans rédemption possible. Mais le bruit de fond avant de se défoncer en discothèque ouvre des espaces de lucidité : Hell se demande parfois si elle ne serait pas mieux dans son lit à terminer "Belle du Seigneur".
Commenter  J’apprécie          10
A 18 ans, Ella est une jeune fille riche qui méprise tout le monde et s'ennuie dans un monde rythmé par la prise de coke, l'alcool et les nuits dans les boîtes les plus chères de Paris. Elle fait l'amour sans amour, elle consomme de la drogue, des fringues, des hommes.

Le ton est provocateur, le style vulgaire. le récit se limite souvent à un étalage de noms de marque et les désirs et excès de cette jeune parisienne des beaux quartiers à une succession de mots grossiers et d'actions répétitives.

Je n'ai ressenti aucun empathie pour Ella (qui se fait surnommer Hell) et ce besoin constant de provocation m'a vite lassée. Arrogante, irrespectueuse, prétentieuse... Hell est détestable. C'est une anti-héroïne, mais elle n'a suscité en moi aucune sympathie, même lorsqu'elle rencontre Andréa, un garçon au même tempérament et parcours qu'elle et en tombe amoureuse.
Car l'excès est aussi un défaut de l'autrice: trop vulgaire, trop cliché, trop provocateur, trop méprisant, trop brutal.
L'histoire était prometteuse et on ne peut nier que l'autrice a un certain style mais la forme ne m'a pas emballée...

Ce roman a été adapté au cinéma.
Commenter  J’apprécie          112
Quand je vois écrit chick-lit au sujet de ce livre, je tique un peu. Je l'ai trouvé vulgaire (je sais, c'était fait pour), gênant pour rien et pas forcément très bien écrit. Pour moi, appeler ce livre de la chick-lit est un peu une insulte au genre. Peut-être que certains d'entre vous vont bondir en lisant que je considère ça comme un vrai genre, en effet, j'ai été libraire et j'ai travaillé dans des librairies qui refusaient d'avoir un rayon chick-lit par pur élitisme. Pourtant, ce genre est très varié, il n'est pas que vulgaire et tourné autour de sujets futiles. On y retrouve des questionnements, des moments de vie dans lesquels on se reconnaît avec des personnages attachants et souvent, ça se finit bien. L'idée étant souvent de se détendre avec un livre qui se lit vite.
Ici, pas de lecture rapide malgré la taille du livre, c'est lourd, c'est cliché et à la fois complètement irréel, ça donne l'impression que tous les jeunes riches agissent de la sorte. C'est Américanisé, dans la veine d'Euphoria (qui à l'époque n'existait pas) qui montre des jeunes qui consomment des drogues dont on a jamais entendu parler, qui couchent dans des positions que même les livres spécialisés ne connaissent pas, qui ont une vie plus décadente que Keith Moon dans un monde où leurs parents sont plus riches que si Madame Bettencourt était mariée à Monsieur Gates. C'est trop, c'est l'overdose pour le lecteur aussi, si vous avez des envies de chick-lit, je ne peux que vous orienter vers les classiques Sophie Kinsella, Virginie Grimaldie (ses premiers) ou Cecilia Ahern.
Commenter  J’apprécie          12
Hell, ou la vie misérable de la jeunesse dorée.
Donc oui, on est prévenus du départ qu'on ne l'aimera pas. Et donc oui, je ne l'ai pas aimée.
Oui elle est agaçante, et méprisante,et sa vie est pourtant pathétique.
J'ai commencé ce livre en me disant : il va se passer quelque chose. Et j'attends toujours.
Je pense que je ne fais pas partie du public cible pour ce genre de récit. Je n'ai pas vibré, j'ai terminé le livre car il est court, facile à lire, et que je déteste laisser un livre sans le finir mais je n'ai pas apprécié ma lecture.
Les personnages sont plats, l'intrigue est inexistante, et l'histoire ne m'a inspiré aucune émotion.

Commenter  J’apprécie          00
Je n'ai pas adhéré au style et à l'histoire de ce livre.
Commenter  J’apprécie          00
je n'ai pas accroché à cette histoire pourtant une histoire d'amour, mais qui se déroule dans un monde que j'abhorre
Commenter  J’apprécie          20
Un sommet de mes lectures adolescentes.
Hell est un personnage insupportable, méprisant, écrasant; ne glorifiant que la richesse. Son seul objectif dans la vie : se trouver un homme riche, pour dilapider une autre fortune que celle de ses parents. Elle sort, boit et couche plus que de raisons, cherchant sans cesse la mise en danger. La narration a la première personne joue sur ce côté "pauvre petite fille riche", et nous la fait détester autant qu'adorer, nous poussant presque à ressentir une forme d'envie ... Pour mieux la détruire à la fin.
On peut aimer ce livre comme on peut foncièrement et profondément le détester, mais il faut reconnaître un certain talent à l'auteure pour avoir si bien traduit la fougue de cette histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Voici un livre que j'ai pioché dans ma PAL et que j'ai choisi parce qu'il était court. Heureusement, parce que je n'aurais pas pu le finir autrement. Non pas qu'il soit mauvais, j'ai bien peu à lui reprocher en terme de qualité, mais il ne me correspond pas et je n'y ai pas été plus sensible que ça. En quelques mots, il m'a laissée indifférente, et pourtant j'aurais pu aisément me retrouver en Hell.

Hell c'est une jeune femme qui s'appelle Elle, mais qui préfère s'inspirer de l'enfer pour se renommer, parce que c'est une rebelle, elle déteste le monde entier, elle pisse sur les lois et crache sur les pauvres. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'est pas la seule. Elle a un double masculin et il s'appelle Andrea. Au final ils se sont bien trouvés, mais les choses ne se passeront pas forcément comme ils le voudront et d'une certaine manière, c'est un juste retour des choses.

On sent à mon résumé tous le dégoût que provoque l'héroïne en moi. Pourtant, comme je l'ai dit plus haut, je me suis retrouvée dans la plupart des ses actes désespérés, dans son dégoût des autres et dans sa haine du monde entier. Je peux parfaitement comprendre cet état d'esprit et je ne suis pas loin de l'époque où je me mettais à l'envers pour oublier que j'étais misérable, jusqu'à ce que les effets retombent et que je me sente encore plus pitoyable, alors c'était reparti pour un tour… Bref, la décadence et l'auto-destruction ça me connaît et je n'ai aucun mal à en parler puisqu'il s'agit d'une époque de ma vie qui est révolue. Mais ici l'auteure a oublié de décrire quelque chose d'important, l'humanité de son personnage. Si j'ai réussi à la trouver en Andrea, je ne l'ai pas bien perçue en Hell, et c'est ce qui m'a dérangée. C'est une gamine méprisable et aussi flagrant soit son mal-être, je ne parviens pas à compatir parce que je ne trouve rien de bon en elle qui mériterait ma compassion. Même si elle dit être lucide (ce qui la rendrait sûrement plus humaine à mon sens) elle ne l'est pas, à la différence de son double masculin.

« Je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire, ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice. »

« Je suis un artiste, et mon oeuvre, c'est Moi. »

Si Hell est une connasse, comme elle le dit elle-meme, Andrea est un vrai con. Mais j'ai réussi, en un chapitre où la narration lui est offerte, à lui trouver des côtés attachants, une part d'humanité qui a su me séduire et m'a permis de lui pardonner. C'est ce que je n'ai pas trouvée en Hell, et qui m'a très probablement empêchée d'avoir de la compassion pour elle, en dépit de sa souffrance presque palpable. Cela n'aurait pas été un problème si l'histoire n'était pas entièrement racontée par ses soins, à l'exception d'un chapitre.

Aussi, les stéréotypes présents concernant les personnes de classe moyenne sont assez décevants car trop cliché. On pardonnera cependant à Lolita Pille cet écart, car elle n'avait que dix-neuf ans lorsqu'elle a écrit ce récit, et si son personnage lui ressemble, ne serait-ce qu'un peu, on peut comprendre que sa rage ait pris le dessus sur la réalité. Il y a néanmoins bien trop de sentiments négatifs dans le roman pour que je puisse m'y retrouver. Je n'ai rien contre la souffrance émotionnelle, décrite sous n'importe quelle forme, mais lorsqu'elle n'a aucun sens, comme c'est le cas ici, pour moi, je ne parviens pas à apprécier.

Cependant, le livre n'est pas totalement déplaisant. La plume de l'auteure est unique et me donne envie de lire d'autres de ses écrits. Et si moi je n'ai pas été sensible à l'histoire, je dois lui reconnaître du charme, et je suis convaincue qu'elle a plu à un très large public. Je pense sincèrement que tout est une question de sensibilité. Et certains voient probablement quelque chose d'incroyable dans ces lignes, je peux le concevoir tant l'honnêteté de l'auteur est rare et unique. En conclusion, même si l'histoire est courte et se lit aisément, elle n'était pas pour moi.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
Commenter  J’apprécie          20
Lolita Pille veut se la jouer Bret Easton Ellis : critique des générations dorées qui ont tout ce qu'ils veulent mais ne sont pas heureuses, qui nagent dans le luxe, les drogues et l'apparence. Cette petite jeunesse branchée à la Beigbeder est très sympathique sur le papier, mais concrètement, la critique ne prend pas.

L'écriture peut être très propre, comme très détestable. Comprenez-moi : ce n'est pas le cynisme qui me gêne, j'aime plutôt ça. C'est juste que contrairement à ses idoles, Lolita Pille n'arrive pas à faire de Hell un personnage attachant, un anti-héros que l'on aime pour ses défauts. Quand Beigbeder le fait dans 'L'Amour dure trois ans' ou Ellis dans 'Moins que zéro' c'est la grande classe ; on aime ces destins perdus et désillusionnés. Dans "Hell", on les déteste.

Je pense que Lolita Pille a du talent. Certaines phrases, certains paragraphes m'ont plu, j'y ai reconnu un vrai style littéraire. Ce qui me gêne, c'est le côté peu naturel de ce roman, la volonté initiative de "faire comme si" : un peu wannabe, en somme. En voulant imiter ses idoles, elle perd un peu de son écriture naturelle. le name dropping incessant devient poussif et la critique incisive qu'elle veut faire passer se dénature. On oublie donc finalement très vite cette escapade luxueuse et nauséabonde.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2476) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5269 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}