Zombillénium, tome 2 : Ressources humaines

Un second tome tout aussi déjanté que le premier !! L'humour est toujours aussi présent. On suit les péripéties des démons dans le parc et ses sous-sols, on entre dans les coulisses du spectacle. On découvre la vérité sur un certain Astaroth. Je ne sais pas pourquoi mais cette BD me rappelle beaucoup Camera Café, pour le côté brèves d'entreprise déjantées, le côté divertissant des monstres en tout genre en plus !!!
Les graphismes conservent leur aspect cartoonesque et j'ai appris qu'un dessin animé a été adapté de cette BD, le dessin s'y prête particulièrement je trouve et j'ai hâte de le découvrir.
Pour ce qui est de la fin du tome, on a d'emblée envie d'entamer la suite, mais j'ai réussi à me freiner pour savourer ce troisième, n'ayant pas encore le 4 sous la main.
Je vous conseille vraiment cette BD si vous aimez les histoires marrantes, les personnages déjantés, les parcs d'attraction et toutes les créatures de l'ombre.

C'est tout d'abord le fait que cet ouvrage ait obtenu le prix Fauve jeunesse au festival de la Bande-Dessinée d'Angoulême en 2012 qui m'a attiré vers ces deux tomes de Zombillenium. J'admets que la fait que je sois attirée par tout ce qui à trait à la fantasy et au paranormal y a également joué un grand rôle et en tous, cas, je n'ai pas du tout été déçue par ce second tome, au contraire !
Aurélien, le personnage que le lecteur a découvert dans le premier tome est maintenant devenu la mascotte du parc d'attraction Zombillenium, bien que lui, soit un démon et est maintenant parfaitement considéré et respecté par ses "collègues- monstres" de travail.

Ici, on suit l'histoire d'une famille venue passer la journée au parc à l'occasion du seizième anniversaire de leur fils unique Tim mais c'est là que les choses se compliquent car cette journée, qui devait se révéler inoubliable pour ce dernier, le sera effectivement mais pas de la manière qu'on l'entend. de nouvelles intrigues se créent et se dénouent alors que le lecteur ne s'y attend pas et qu'il n'a absolument rien soupçonné.

L'histoire est finement menée, les dessins toujours dans la même lignée que dans le premier volet et enfin, l'auteur ne manque pas d'humour...un peu morbide, c'est le cas de le dire !
Ce que j'ai particulièrement apprécié est que celui-ci a introduit séparément une réplique de page de journal à l'intérieur de l'ouvrage, imitant une page de nos journaux locaux retraçant les évènements macabres et dramatiques qui se sont déroulés ainsi qu'une rubrique "Faits divers".
A mourir...de rire !

Faites-moi confiance : employer des morts n'est pas aussi facile que cela en a l'air. Demandez un peu à Francis van Bloodt ce qu'il en pense, lui qui ne sait plus quoi faire pour motiver ses employés. A sa décharge, il est un peu débordé, ce cher Francis : le curé du village (un vieux pote à lui) l'a averti, la violence gronde. Si vous ajoutez que les gardes du parc laissent passer les intrus comme une passoire laisse passer l'eau, vous aurez une petite idée de la situation ! Ajoutez à cela une révélation sur le passé d'Astaroth, le petit démon qui en pince légèrement pour Gretchen (un peu en retrait dans ce tome) et vous saurez que pas grand'chose ne va !
Alors motivons-nous, et les séminaires sont là pour cela, si ce n'est qu'ils n'apportent que des ennuis, à commencer à celui qui les organise. Grâce à lui, nous savons enfin ce que deviennent les employés qui ont été licenciés et croyez-moi, ce n'est pas joli-joli. Mais ce qui l'est encore moins, c'est de quoi certains humains (ou plutôt humaines) sont capables. Heureusement, ce bon Francis veille (ne ratez pas la vignette finale).
Toujours aussi drôle, toujours aussi savoureux même si l'effet de surprise est passé, Zombillenium ravira les amateurs de vampires (ils ont même leur propre distributeur de sang), de zombies et autres squelettes partis en vadrouille, accompagné de démon qui font leur jogging !
Lien : http://deslivresetsharon.wor..

Cette fois, dans Ressource Humaines, on va passer un peu plus de temps avec les humains en suivant un couple et leur fils Tim venir faire un tour au parc d'attractions de Zombillenium… Dans un même temps, les villageois des environs commencent à se révolter contre ce parc de la frayeur…

L'histoire est ici surprenante et bien menée sur les secrets de cette famille. Les employés de Zombillenium apportent une belle pointe d'humour et rendent ce tome captivant. Dommage par moment que les dessins ne soient pas plus détaillés. Ceci dit, le petit journal de la fin est un vrai plaisir, à se demander qui sont les monstres entre les employés du parc et les villageois…

Tout comme le premier tome, j'ai aimé cet humour décalé. Je ne lis que très rarement des bandes dessinées, mais celle-ci m'a conquise.

J'aime le fait qu'un auteur s'autorise à rire de la mort car même si le sujet est grave, il n'en reste pas moins qu'il existe.
je recommande volontiers ce livre même aux non lecteurs de BD car il se lis très bien et fait passer un agréable petit moment.

A bientôt pour le tome trois

C'est parti pour un nouveau moment détente, on retrouve nos héros préférés dans ce second opus, "Zombillénium T2 Ressources Humaines". Cette fois-ci, le parc a vu sa notoriété augmenter au fil des mois. Ce nouvel engouement a entraîné une hausse des effectifs, effectifs qui se sont vus contraints de se mêler aux "vivants" pour venir travailler (transports en commun etc.), ce qui n'est pas pour leur plaire. Vous vous doutez bien que voir un squelette dans le bus n'est pas des plus commun !
Entre la visite d'une mère de famille douteuse, l'enlèvement du squelette Sirius, la découverte de la double "personnalité" de l'enfant-démon Astaroth, le lecteur ne s'ennuie pas. On découvre également une autre image de l'enfer, où se retrouvent les licenciés, un enfer plutôt moderne mais bien identifiable de par ses flammes et ses démons.
Gretchen la sorcière que l'on découvre dans le premier tome et Aurélien le démon géant sont un peu moins présents mais ils apportent toujours ce côté ado pour l'un et frais pour l'autre.

Les illustrations : Elles sont bien évidemment toujours aussi efficaces. Les détails sont peu nombreux mais encore une fois de qualité, l'illustrateur Arthur de Pins restant fidèle au premier tome. Les "monstres" sont toujours représentés sous un angle apaisant, jamais réellement angoissant.

Les personnages : On retrouve toujours le même "bestiaires" de monstres, allant du fantôme aux vampires, en passant par les démons ou encore les zombies. J'ai noté davantage d'humour, davantage de relief dans leur caractère. Ils ont tous leur personnalité, leur apparence achétype du "mort" avec une pointe de dérision. le nouveau personnage du prêtre, Richard, ami du vampire-directeur du parc, représente le collabo', le lien entre les vivants et les morts, le diplomate toujours partant pour une bonne blague. J'aime beaucoup également les prénoms donnés aux personnages, qui rappellent pour la plupart un moment de la mythologie ou des légendes (notamment Astaroth qui est un grand démon Grand-Duc, trésorier des enfers).

En bref, encore une fois cette bande-dessinée des éditions Dupuis ne me déçoit pas. L'humour est présent et efficace, le second degré également et l'histoire tient très très bien la route.

Si vous ne connaissez pas encore, je vous laisse découvrir ma critique sur le Tome 1 et vous invite à vous le procurer de toute urgence ;)

Le parc Zombillénium est en effervescence : deux humains s'y sont introduits clandestinement et y sèment un grand trouble. Pendant ce temps, Gretchen découvre par hasard un ado caché dans les vestiaires, mais est-il vraiment humain lui aussi ?
Beaucoup d'ironie dans ce deuxième tome, miroir grossissant de notre société où les monstres et les morts ont en fait les même problèmes que les vivants. Stress au travail, revendications syndicales et jalousies du côté des employés ; gestion des ressources humaines, respect du règlement et recherche de profits du côté des patrons.
Le rythme s'accélère dans cet épisode, les événements s'enchaînent très vite, il y a de nombreuses histoires parallèles (le squelette qui se fait tabasser, le voisinage qui proteste contre le parc...), il y a moins de temps de pause. Les dessins sont toujours aussi bien réalisés et le travail de mise en relation des vignettes au sein des pages est très abouti.
Les thèmes sont anciens et universels : le monstre, le côté obscur de chacun, la famille, le couple, l'hérédité, le bien, le mal, les croyances... mais ils sont traités sous un angle moderne et drôle, avec de nombreux passages parodiques, des clins d’œil et beaucoup d'humour.
Petit bémol : Aurélien et sa relation avec Grechten sont passés en arrière plan, on aurait aimé continuer à suivre leur histoire.

Ressources humaines... déjà rien que le titre ! On retrouve Francis van Bloodt, vampire gestionnaire d'un parc d'attraction dans le Nord, aux prises avec ses habituels soucis de ratios financiers et de DRH. Les temps sont durs pour les parcs d'attraction, même quand les employés ne sont pas payés et se dévouent corps et âme... enfin, surtout âme pour beaucoup.

Arthur de Pins explose le scénario, avec plusieurs intrigues en parallèle. En plus de la gestion courante du parc, on a des villageois pas contents, des loubards qui s'introduisent à l'intérieur, un couple avec un ado qui arrive... mais Tim, l'ado en question, semble être le jumeaux d'un démon qui travaille au parc... C'est débridé, cela tire dans tous les sens, mais le chaos est savamment distillé et maîtrisé. C'est un essai magnifique, très bien transformé.

Ajoutons à cela que la mise en page et en couleur assistée par ordinateur est bien plus convaincante que dans le premier tome, et on a une BD politiquement incorrecte, cynique, reflet des déviances de notre société. Excellent.

Un second tome au dénouement un peu prévisible...mais le plaisir reste le même. Impossible à ranger dans un genre particulier tant l'auteur joue avec tous. Chacun en prend pour son grade...et on en redemande. C'est hilarant, touchant, prenant. Viiiiite le troisième tome ou je dévore un humain!

Un excellent deuxième volume!
L'humour est toujours là, bien qu'un peu plus noir, et c'est tant mieux. La nature revient au galop.