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3,48

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Merci à Babelio et à son opération Masse critique pour cette découverte originale !

Au début du roman, on suit un groupe de Gipsies, et plus particulièrement Milo et Faith, avec quelques apartés auprès d'Alba, sur son île... Et le côté "post apocalyptique" et "gouvernements par les femmes" n'est pas vraiment apparent. Il faudra attendre la seconde partie, sur les terres d'Eda pour que ces sujets, pourtant mis en avant par les opérations de communication, deviennent réellement tangibles. Et encore ! Eda est une version féminine d'un empereur romain, avec ses esclaves et ses jeux, pas de grande surprise, donc.

Mais revenons en à Alba, d'une part, et Milo et Faith d'autre part. On comprend qu'Alba était autrefois puissante, avant de devenir cette oracle solitaire, et qu'elle a mis au monde un fils, qu'elle a fait tuer. Quant à Milo et Faith, c'est une drôle d'histoire entre eux, et j'ai pensé à la chanson "L'amour est enfant de bohème, il n'a jamais connu de loi, si tu ne m'aimes pas je t'aime, et si je t'aime, prends garde à toi !"... Et Milo va payer l'amour de Faith, ou du moins son refus de son amour, par son bannissement... Et là, j'ai bien failli arrêter ma lecture, car suite à cet épisode (tout de même bien tiré par les cheveux !), on suit nos personnages par intermittence... Et on les retrouve chaque fois (surtout Milo !) dans de drôles de situations sans avoir la moindre idée de comment ils en sont arrivés là ! Ainsi Milo va-t-il vivre quelques mois avec un fantôme (et d'ailleurs, si cet épisode a un réel intérêt dans le récit, eh bien je suis malheureusement pour moi passée complètement à côté !), puis esclave. Et Faith, on la retrouvera dans une troupe de théâtre, à jouer Desdémone dans Othello.

Et bien évidemment, tout ce petit monde va se trouver rassemblé à la Cour d'Eda, avec un bel imbroglio de triangles amoureux et une belle surprise sur l'origine d'un de nos protagonistes, mais en fait de surprise, on s'en doute quand même un peu depuis le début...

Au vu des publicités autour de ce roman, j'avais cru que j'allais lire un mélange de saga à la Robin Hobb et de dystopie à la Orwell... eh bé non, en fait c'est "juste" une histoire d'amour !

Je n'ai donc adhéré ni aux cheminements et péripéties des héros, qui m'ont souvent fait l'effet de cheveux qui tombent dans la soupe, ni à leurs caractères et choix dans leurs actions. On ne condamne pas quelqu'un qu'on aime à la mort, on ne choisit pas le suicide quand on est pépère et content de sa vie, même en cas de peine de coeur, et surtout si on l'a vue venir de loin ! On ne se transforme pas en mère poule après avoir été un tyran sanguinaire et infanticide !
Et puis même le contexte m'a déçue : on prend les empereurs romains, on en fait des femmes, et on les met dans le futur, en Angleterre. Et du coup, le côté "Et si les femmes dominaient le monde ?", ça ne donne rien car il n'y a pas de réelle réflexion là-dessous, on est bien loin de 1984 côté dystopie ! Et l'écriture, pareil, j'ai été gênée par l'emploi des temps, car Emmanuelle Pirotte utilise beaucoup l'imparfait et le présent, faisant fi, la plupart du temps, du passé simple et du plus-que-parfait, et donc de la concordance des temps.

Bref, une déception totale pour moi. Vraiment. J'ai dû faire un réel effort pour venir à bout de cette histoire, et si je n'ai pas abandonné, c'est bien parce que pour Masse Critique, je m'étais engagée à le lire ! Sinon, je n'aurais, je pense, même pas atteint la fin de la première partie. qui raconte les amours contrariées à la Carmen de Milo et Faith, et comment le destin va les réunir !


Bref, on a compris, je n'ai pas aimé. du tout.
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J'ai lu plus de la moitié du roman sans jamais commencer à entrevoir où cette histoire voulait en venir. Les enjeux et objectifs des personnages ne sont jamais bien définis, même implicitement. On ne sait pas trop où ils vont, ce qui les anime, leur pourquoi, hormis diverses histoires d'amour plutôt insipides et convenues, et ça donne à cette histoire quelque chose d'assez vain, d'assez creux. Les personnages sont victimes plutôt qu'acteurs de leur destin, ils se font chahuter et emporter par les événements mais en sont rarement la cause, du moins pas souvent de manière volontaire et calculée.
L'essentiel du propos est finalement de dépeindre un monde d'après, dans lequel l'ordre social a été renversé et où ce sont les femmes, à présent, qui règnent sur une partie du monde. Sauf qu'il n'y a rien de nouveau : c'est juste une société matriarcale construite exactement sur le même modèle que la société patriarcale que l'on connaît, avec tous ses travers, toutes ses injustices, toutes ses inégalités et toute sa violence. Les rois despotes sont devenus des reines despotes, les hommes mégalomanes sont devenus des femmes mégalomanes, bref, il n'y a aucune construction vraiment intéressante dans ce monde à présent dominé par les femmes, on a juste inversé les jeux de pouvoir et de domination et ça n'a vraiment aucun intérêt à mes yeux.
En fait, je m'attendais à un roman plutôt féministe et au final, c'est le sentiment tout à fait inverse qui m'a accompagnée tout au long de ma lecture. Chacun des personnages féminins a quelque chose de détestable, tandis que les personnages masculins ne sont qu'innocence et honnêteté et subissent les travers haïssables des femmes.
Clairement, ce roman n'aime pas ses femmes. Il ne laisse aucune chance aux femmes de manière générale, il dit juste qu'elles feraient aussi mal, voire pire que les hommes si elles prenaient le pouvoir. C'est réducteur et décevant.
Ce roman s'intitule Les Reines et parle soi-disant de femmes qui règnent, mais c'est plutôt une déclaration d'amour aux hommes. C'est décevant là aussi ; ça le serait moins si ce n'était pas également une déclaration de mépris à peine voilée à la femme. du moins c'est ainsi que je l'ai ressenti. Je ne suis pas allée au bout de ma lecture, du coup. Rien dans ce texte ne me parle.
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Cela m'arrive rarement mais je n'ai pas aimé ma lecture, au point de l'abandonner en cours de route.
Je vais juste soulevé en quelques lignes ce qui m'a bloqué.
Tout d'abord les personnages, je n'ai pas accroché du tout, à aucun de ceux que j'ai eu le temps de croiser. Pourquoi ? Je ne sais pas, c'est un ressenti.
Deuxièmement l'écriture ne m'a pas plus, je l'ai trouvé trop littéraire, trop blanche, ce n'est pas fait pour moi, surtout sur de l'anticipation, j'aime quand ça bouge, quand les phrases n'y vont pas par quatre chemins, qu'il y ai du sang et de la sueur. Ici je m'ennuyais.
je pense tout de même qu'il plaira à beaucoup d'entre vous, c'est juste moi qui n'ai pas réussi à suivre les points cités ci-dessus.
J'avais déjà lu di Profundis, c'était assez bien passé à l'époque il me semble, c'est donc d'autant plus frustrant.
Je tiens à m'excuser au prêt de l'autrice, de l'éditeur et de Babelio pour cette déconvenue.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio de m'avoir proposer de lire Les reines. Malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire et la lecture de ce livre a été un véritable supplice. Les reines raconte l'histoire de Milo et de Faith, ils s'aiment, mais la vie va à de nombreuses reprises les séparer, leurs vies ne vont pas être simples. Je n'ai absolument pas compris où l'autrice voulait en venir avec cette histoire rocambolesque, des scènes sans intérêt, des coïncidences plus qu'incroyables, des personnages froids, sans véritables émotions et surtout un grand manque de cohésion dans toute cette histoire. Je n'ai pas du tout aimé ce livre et sa lecture à été une véritable torture, je l'ai d'ailleurs terminé qu'après m'être forcée à de nombreuses reprises.
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J'apprécie beaucoup l'oeuvre d'Emmanuelle Pirotte mais vraiment pas les romans d'anticipation / les dystopies. Dès lors, je me suis forcée à lire les 188 premières pages de ce roman mais, là, je n'en peux plus, je jette l'éponge et ne saurai donc jamais si Milo retrouve ou pas Faith.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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