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le roman commence avec la jeune lady Ashford, veuve depuis peu et inconsolable. L'auteure nous fait un peu attendre pour savoir de quoi est mort son mari et d'où viennent ces malaises qui l'empêchent de retrouver la santé. La jeune lady, venue d'Irlande fait venir sa famille , noble elle aussi.
Parallèlement, nous sommes confrontés à la jeune Edna à Londres. Elle a quitté le service de lady Julia et de sa cuisinière pour se marier avec Jimmy, une brute épaisse qui la maltraite odieusement chaque jour. le thème de la brutalité masculine physique et sexuelle sera fréquente dans le roman avec la seule solution qu'avaient les femmes dans les milieux pauvres de se soumettre.
Heureusement, le tenancier du pub voisin chez qui va se saouler Jimmy chaque jour entend celui-ci se vanter de ses brutalités envers sa femme. Mais Will et ses frères ont vu leur mère et leur soeur subir les maltraitances de leur mari.
Ils sont à présent à la tête d'une bande de malfrats, mais ils ne supportent pas qu'on maltraite les femmes.
Will voit passer Edna dans la rue, l'appelle et se propose de neutraliser son mari en échange de lettres qu'Edna reçoit de la cuisinière de lady Julia pour qui elle a travaillé.
Il l'a bien connue dans sa jeunesse, en était amoureux, elle aussi mais ils ne venaient pas du même monde.
Chose dite, chose faite. Tout se passe bien pour Edna mais on retrouve son sauveur, Will, en bien mauvaise posture. Il risque la pendaison injuste.
Edna repart au château de Longsfield pour trouver de l'aide influente. Nous atterrirons même dans le salon de Winston Churchill et de sa femme Clémentine sous la houlette d'une jeune lady féministe.
Des sujets importants sont amenés dans le roman, la lutte contre la maltraitance faite aux femmes, le féminisme ou plus simplement le respect dû aux femmes.
Et cette première guerre mondiale qui viendra tout bouleverser.
Un très beau roman .
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Il s'agit d'un roman d'amour avec un fond historique se déroulant entre 1912 et 1914.
Lady Julia Ashford a perdu tragiquement son mari Charles dans un incendie. Elle a du mal à se remettre de sa mort mais elle va reprendre goût à la vie lorsqu'elle apprend sa grossesse de 3 mois. Elle porte donc l'enfant de Charles. Pour elle, il lui a lui a laissé cet ultime cadeau, un bout de lui.
Dans le même temps on suit la vie d'Edna qui travaillait à Longfield Park et qui est partie pour vivre avec son mari qui va s'avérer être violent avec elle. Elle continue depuis son départ à maintenir une correspondance avec Mrs Alder la cuisinière du domaine de Longfield. Un jour, Will Murphy, un gangster qui tient un pub fait une proposition à Edna qu'elle accepte. Elle devait lui donner des nouvelles de Lady Ashford. En échange il lui garantit sa sécurité, son mari ne serait plus violent avec elle et en plus il lui trouve un travail.
Lady Ashford et Will ont été très proches pendant l'adolescence mais les conventions ont mis fin à leur aventure. Les 2 vont se retrouver mais il ne faut pas oublier à quelle époque se déroule l'histoire…
J'ai bien aimé le personnage de Lady Ashford éprise de liberté et n'hésitant pas à casser les codes de bonnes conduites. J'aime le coté femme rebelle à cette époque et dans le milieu bourgeois.
Une belle histoire où je n'ai pas vu les pages défiler, tout est fluide. Il s'agit d'un premier volet où Carine Pitocchi pose les bases. le tome 2 se déroulera pendant la première guerre mondiale. Je suis certaine qu'il va être riche en rebondissements. On va pouvoir suivre les femmes qui sont mises en avant sur plusieurs générations. Je trouve ça très intéressant de voir leurs évolutions.
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Un roman pas déplaisant, qui se lit très vite, mais qui manque singulièrement de relief.
Le résumé et le titre m'avaient donné envie de le lire: les destins croisés de femmes de milieux divers dans l'Angleterre du début du 20ème siècle et la lutte de ces femmes pour plus de liberté et plus d'indépendance.
Mais je n'ai trouvé dans cette lecture ni suffisamment d'émotions, ni suffisamment d'éclairage sur les thèmes évoqués dans le résumé, ni beaucoup de détails sur le contexte historique.
Je pense que je l'oublierai rapidement.
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J'ai lu ce roman pour le compte du site « le webzine des romantiques » et je remercie, à cette occasion, les Editions Charleston qui m'ont permis de découvrir cette auteure.
Ce roman est le premier d'une trilogie, il se déroule entre 1912 -1914 et met en scène le destin de quelques personnages emblématiques d'une société qui va basculer brutalement dans la guerre. Nous avons lady Julia, jeune veuve enceinte, sa cousine Lady Emily farouche jeune femme indépendante qui refuse le mariage et milite pour le droit de vote ; Edna, jeune mariée à un homme violent qui voit sa vie changer grâce à Will, tout nouveau chef de pègre. Tout ce beau monde est lié par le passé qui les a unis à un moment donné. Julia et Will ont été proches dans leur adolescence jusqu'à ce que les conventions mettent un terme à leur idylle. Mais ils n'ont jamais pu s'oublier et, à la faveur d'un événement dont je ne dirai rien, les deux protagonistes vont se retrouver, brièvement, car la guerre éclate.

Ce roman a obtenu le prix du Livre romantique de cette année, pourquoi pas… J'ai lu sans déplaisir cette intrigue mais elle ne m'a pas fait battre mon coeur, elle ne m'a pas transportée. Mise à part Lady Emily qui a un peu de peps, les autres personnages sont fades, j'ai du mal à voir dans Will, un redoutable chef de pègre. Les quelques situations dramatiques vécues par Edna par exemple ou par Will se résolvent en un claquement de doigt. Ce qui m'a particulièrement gênée, ce sont les dialogues, notamment quand deux personnages de classe sociale différente (une cuisinière et la mère de Lady Julia par exemple) se parlent. Ils donnent la nette impression que les deux personnages ont la même éducation, le même vocabulaire… Pour un roman qui se dit historique, c'est surprenant que l'auteure n'ait pas travaillé là-dessus. En conclusion, un roman facile à lire mais sans grand relief.
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Les Rêves de nos Mères aurait pu être un excellent roman s'il y avait eu deux ou trois fois plus de pages, au moins. En effet, l'auteur a voulu en raconter trop, trop vite : en 250 pages, elle nous raconte deux années bien remplies de la vie d'une poignée (une grosse poignée même) de personnages. du coup, tout reste assez superficiel, les personnalités sont peu nuancées et chacun tient son rôle sans trop s'en écarter (le malfrat au coeur d'or, la lady féministe excentrique, la méchante femme de chambre, le séducteur pervers, etc).

De même, les péripéties des uns et des autres s'enchaînent rapidement, avec des changements de chapitres au point culminant du suspense, mais sans qu'il n'y ait de vrais surprises dans l'intrigue. Quant au happy-end, il est suffisamment ouvert et mitigé (la Première Guerre Mondiale vient d'éclater quand même) pour laisser espérer un deuxième tome aussi riche en rebondissements et en drames...

Tout cela m'a donné l'impression de lire la première saison d'une série télé avec de faux airs de Downton Abbey où se côtoient plus ou moins les différentes classes sociales…

Au final, cette lecture me laisse un peu déçue parce que l'histoire avait un vrai potentiel et elle aurait mérité d'être davantage développée.
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Que les nostalgiques de Downton Abbey sèchent leurs larmes, la relève est assurée ! Étonnamment, elle vient de France, grâce à Carine Pitocchi et ses « rêves de nos mères », le premier tome d'une saga historique et romantique qui reprend tous les codes de la série romantique.

En ce mois de juin 1912, cela ne va pas du tout pour Lady Julia Ashford. Elle n'arrive pas à se remettre de la mort de son mari Charles, survenue quelques mois plus tôt, la laissant seule à la tête d'un domaine immense, Longfield Park. le quotidien est morose, entourée de son jeune beau-frère Edward et de sa belle-soeur Lady Catherine, une peau de vache deux fois veuve que rien ne peut égayer, à l'exception des nombreuses méchancetés qu'elle envoie à tout le monde (sauf à James, le jeune frère de Julia, tiens donc). Heureusement que sa cousine Lady Emily Allen est là pour la distraire, elle l'aristocrate excentrique suffragette, qui a décidé de ne pas se marier pour mener à bien sa lutte féministe… Quand un beau jour, Edna, une ancienne domestique, vient lui demander de l'aide pour sauver son bon ami Will Murphy, menacé de la potence pour un crime qu'il n'a pas commis. Will Murphy n'est pas un inconnu pour Lady Julia, puisqu'il est le fils du métayer du domaine où elle a grandi, et qui est le responsable de ses premiers émois amoureux. Des sentiments qui sont réellement si anciens que ça ?

Carine Pitocchi ne s'est pas assuré la facilité avec une telle intrigue, assez mince et convenue. Même si j'ai omis de nombreux détails, celle-ci passe ou casse : avec ça, soit on rédige un navet dégoulinant, soit on réussit un roman qui peut avoir un sacré souffle, historique comme romantique, à condition d'avoir des personnages qui tiennent la route, puisque c'est eux qui tiennent la baraque. Sachant que je ne suis pas une fanatique des romans romantiques, et que pour moi les défauts ne sont pas absents de cet ouvrage, je dois reconnaître que j'ai passé un plutôt bon moment, grâce au personnage de Lady Emily Allen, qui n'est certes pas le personnage principal, mais qui a un sacré panache. Féministe de la première heure, dotée d'une vive intelligence et d'un sacré caractère, elle assume ses convictions audacieuses, elle est forte et indépendante, à l'image de ce nouveau siècle qui commence. le reste du casting souffre d'un défaut principal qui sera aussi celui de l'ouvrage : un certain manque de nuances. Lady Julia, l'héroïne du roman, manque un peu de relief, elle souffre, elle est gentille tout en sachant ne pas se faire marcher sur les pieds, mais elle est girouette ; Lady Catherine est une méchante frustrée, Edna est transparente ; Will est un malfrat, mais possède quand même un petit coeur qui bat sous sa cuirasse pour sa Julia, qu'il n'a jamais oubliée. le tout dans un contexte historique assez complexe, puisque la Première Guerre mondiale se profile. Et surtout réglé en un peu moins de 250 pages alors l'autrice aurait facilement pu, ou dû, en rédiger 100 de plus. Cela n'aurait pas été inutile pour éviter cette impression de rapidité un peu superficielle : Julia commence le roman en souffrant de la mort de son mari, dont elle pense ne jamais se remettre. Or, une centaine de pages plus loin, en revoyant une photo de Will, elle se rend compte qu'elle l'aime toujours, pour s'avouer finalement que c'est l'homme de sa vie une cinquantaine de pages après et que le destin le remette sur son chemin. Qui change d'avis comme cela dans la vraie vie ?
Quelques schémas dignes de la (moins bonne) littérature romantique sont également dispersés dans le roman : les héroïnes sont jeunes et belles, courent après les hommes de leurs vies au point de s'en dénouer les cheveux, motif déjà très très vu ni très moderne (et surtout ridicule, d'autant plus que c'est un manque de cohérence totale avec l'émancipation féminine sur laquelle l'autrice semble vouloir insister). Ces imperfections sont pardonnées parce que c'est un premier tome qui pose les bases de l'intrigue. Tout repose maintenant sur la suite, qui a intérêt à remplir les promesses qui ont été suggérées ici. A suivre !
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Un roman que j'ai dévoré ! Une ambiance qui ressemble beaucoup à celle de Downton abbey, des héroïnes attachantes et un contexte de veille de première guerre mondiale que j'aime beaucoup; Bon il n'est pas exempt de défauts et ça force un peu sur l'indépendance de la cousine Emily , sur les nouveautés qui apparaissent ( l'auto, le lait en poudre, les transfusions...) sur peu de pages mais peu importe quand on est pris par la plume ! Et par l'histoire d'amour il faut le dire :) Je lis la suite de ce pas .
Challenge coeur d'artichaud 2023
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1912, près de Londres.
Lady Julia Ashford se retrouve veuve et enceinte. Elle n'a alors pas d'autre choix que de retourner vivre au manoir de ses parents pour accoucher, entourée des siens.
Son retour va la conduire dans le passé, sur la route de Will Murphy, un gangster irlandais vivant dans le quartier de l'East End de Londres. Julia l'a bien connu dans le passé. Will était son amour de jeunesse.

***

"Les rêves de nos mères" a obtenu le Prix du livre romantique 2020. Il s'agit du premier tome d'une trilogie. J'ai adoré cette lecture qui évoque le destin d'une femme, d'un couple et d'un amour impossible.

Julia est une jeune aristocrate qui se retrouve brutalement veuve à la suite d'un incendie dans sa demeure. A Longfield Park, la demeure de ses parents, elle est bien entourée. L'amour des siens lui permet de poursuivre sa grossesse le mieux possible.
On fait également la connaissance d'Edna, une ancienne domestique, d'Emily, une cousine engagée, rebelle et totalement en avance sur son temps, ainsi que de Catherine, son affreuse belle-soeur qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
Puis, il y a évidemment Will. C'est un homme au passé trouble, ayant grandi dans un famille mafieuse et ayant naturellement suivi le même chemin. Mais les mafieux ne sont pas toujours ceux que l'on s'imagine car cet homme est différent. Julia l'a aimé, profondément, il y a de nombreuses années. Leurs routes se sont séparées en raison de leur statut mais aujourd'hui elles vont se recroiser.

***

Quel bonheur de se retrouver dans l'Angleterre de cette époque. Nous sommes à la veille de la première guerre mondiale et les tensions en Europe s'accentuent. L'ambiance est prenante, les personnages ont vraiment des personnalités attachantes. L'histoire se lit superbement bien et, comme cela est souligné justement en quatrième de couverture, on y trouve des airs de Peaky Blinders.

Vivement la publication des deux prochains tomes afin de retrouver Julia et Will, en savoir plus sur leurs retrouvailles et connaitre les conséquences de la guerre sur leur vie.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Une lecture très agréable, qui se lit très facilement, pleine de bons sentiments (ce livre n'a pas reçu le prix du livre romantique pour rien), avec de fortes inspirations de Downton Abbey et des Peaky Blinders (mais dans une version plutôt édulcorée) avec des personnages attachants (j'ai beaucoup aimé le personnage d'Emily).
Le seul bémol est que c'était bien trop court !
J'ai hâte de savoir ce que vont devenir Julia, Will, Emily, Archie, Edna et Merry.
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Premier volet d'une saga historique, "Les rêves de nos mères" se déroule dans une Angleterre du début du XXème siècle, où Lady Julia Ashford se retrouve veuve dans un immense domaine qui devient le sien mais enceinte, ce qui lui donne un peu de bonheur dans sa tristesse.

Mais le passé n'est jamais bien loin. A Londres, Will Murphy, gangster irlandais connu par tous devient du jour au lendemain accusé de meurtre.. Cependant, quel lien unit ces deux destins, celui de Julia et de Will, deux mondes différents qui se rencontrent après plusieurs années de silence ? Pourquoi Julia se retrouve chamboulée après la découverte d'une photo de Will ?

Dans une Angleterre en perpétuelle changement, entre révolution et une guerre qui approche à grands pas, le destin de Julia et Will se trouve bouleverser vers un avenir incertain..

"Les rêves de nos mères" oppose deux univers, celui de la haute aristocratie anglaise et la misère britannique à travers les quartiers pauvres de l'East End de Londres.

Entre destins brisés, mensonges, amours et trahisons, ce roman comporte des thèmes forts traités avec justesse : le droit des femmes et des enfants, l'émancipation des femmes, la violence, le courage, la résilience et un peu d'amour quand même. le genre de thème qui fait que ce roman a décroché le Prix du Livre Romantique 2020 !

Conquis par Carine Pitocchi, j'ai tout adoré dans ce roman qui mêle la petite et la grande Histoire à merveille. Des protagonistes extrêmement réalistes, fortes, combattantes et très drôle pour la cousine de Julia. le plume est captivante à souhait, la lecture addictive.

Un très beau roman historique où la femme se trouve sur le devant de la scène et devient héroïne au fil des pages. Beau coup de coeur pour ce premier roman de cette saga qui a coup sur vous emportera dans son tourbillon d'émotion. A quand le tome 2 ?
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