AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 605 notes
5
129 avis
4
68 avis
3
22 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman pas déplaisant, qui se lit très vite, mais qui manque singulièrement de relief.
Le résumé et le titre m'avaient donné envie de le lire: les destins croisés de femmes de milieux divers dans l'Angleterre du début du 20ème siècle et la lutte de ces femmes pour plus de liberté et plus d'indépendance.
Mais je n'ai trouvé dans cette lecture ni suffisamment d'émotions, ni suffisamment d'éclairage sur les thèmes évoqués dans le résumé, ni beaucoup de détails sur le contexte historique.
Je pense que je l'oublierai rapidement.
Commenter  J’apprécie          430
J'ai lu ce roman pour le compte du site « le webzine des romantiques » et je remercie, à cette occasion, les Editions Charleston qui m'ont permis de découvrir cette auteure.
Ce roman est le premier d'une trilogie, il se déroule entre 1912 -1914 et met en scène le destin de quelques personnages emblématiques d'une société qui va basculer brutalement dans la guerre. Nous avons lady Julia, jeune veuve enceinte, sa cousine Lady Emily farouche jeune femme indépendante qui refuse le mariage et milite pour le droit de vote ; Edna, jeune mariée à un homme violent qui voit sa vie changer grâce à Will, tout nouveau chef de pègre. Tout ce beau monde est lié par le passé qui les a unis à un moment donné. Julia et Will ont été proches dans leur adolescence jusqu'à ce que les conventions mettent un terme à leur idylle. Mais ils n'ont jamais pu s'oublier et, à la faveur d'un événement dont je ne dirai rien, les deux protagonistes vont se retrouver, brièvement, car la guerre éclate.

Ce roman a obtenu le prix du Livre romantique de cette année, pourquoi pas… J'ai lu sans déplaisir cette intrigue mais elle ne m'a pas fait battre mon coeur, elle ne m'a pas transportée. Mise à part Lady Emily qui a un peu de peps, les autres personnages sont fades, j'ai du mal à voir dans Will, un redoutable chef de pègre. Les quelques situations dramatiques vécues par Edna par exemple ou par Will se résolvent en un claquement de doigt. Ce qui m'a particulièrement gênée, ce sont les dialogues, notamment quand deux personnages de classe sociale différente (une cuisinière et la mère de Lady Julia par exemple) se parlent. Ils donnent la nette impression que les deux personnages ont la même éducation, le même vocabulaire… Pour un roman qui se dit historique, c'est surprenant que l'auteure n'ait pas travaillé là-dessus. En conclusion, un roman facile à lire mais sans grand relief.
Commenter  J’apprécie          371
Les Rêves de nos Mères aurait pu être un excellent roman s'il y avait eu deux ou trois fois plus de pages, au moins. En effet, l'auteur a voulu en raconter trop, trop vite : en 250 pages, elle nous raconte deux années bien remplies de la vie d'une poignée (une grosse poignée même) de personnages. du coup, tout reste assez superficiel, les personnalités sont peu nuancées et chacun tient son rôle sans trop s'en écarter (le malfrat au coeur d'or, la lady féministe excentrique, la méchante femme de chambre, le séducteur pervers, etc).

De même, les péripéties des uns et des autres s'enchaînent rapidement, avec des changements de chapitres au point culminant du suspense, mais sans qu'il n'y ait de vrais surprises dans l'intrigue. Quant au happy-end, il est suffisamment ouvert et mitigé (la Première Guerre Mondiale vient d'éclater quand même) pour laisser espérer un deuxième tome aussi riche en rebondissements et en drames...

Tout cela m'a donné l'impression de lire la première saison d'une série télé avec de faux airs de Downton Abbey où se côtoient plus ou moins les différentes classes sociales…

Au final, cette lecture me laisse un peu déçue parce que l'histoire avait un vrai potentiel et elle aurait mérité d'être davantage développée.
Commenter  J’apprécie          310
Que les nostalgiques de Downton Abbey sèchent leurs larmes, la relève est assurée ! Étonnamment, elle vient de France, grâce à Carine Pitocchi et ses « rêves de nos mères », le premier tome d'une saga historique et romantique qui reprend tous les codes de la série romantique.

En ce mois de juin 1912, cela ne va pas du tout pour Lady Julia Ashford. Elle n'arrive pas à se remettre de la mort de son mari Charles, survenue quelques mois plus tôt, la laissant seule à la tête d'un domaine immense, Longfield Park. le quotidien est morose, entourée de son jeune beau-frère Edward et de sa belle-soeur Lady Catherine, une peau de vache deux fois veuve que rien ne peut égayer, à l'exception des nombreuses méchancetés qu'elle envoie à tout le monde (sauf à James, le jeune frère de Julia, tiens donc). Heureusement que sa cousine Lady Emily Allen est là pour la distraire, elle l'aristocrate excentrique suffragette, qui a décidé de ne pas se marier pour mener à bien sa lutte féministe… Quand un beau jour, Edna, une ancienne domestique, vient lui demander de l'aide pour sauver son bon ami Will Murphy, menacé de la potence pour un crime qu'il n'a pas commis. Will Murphy n'est pas un inconnu pour Lady Julia, puisqu'il est le fils du métayer du domaine où elle a grandi, et qui est le responsable de ses premiers émois amoureux. Des sentiments qui sont réellement si anciens que ça ?

Carine Pitocchi ne s'est pas assuré la facilité avec une telle intrigue, assez mince et convenue. Même si j'ai omis de nombreux détails, celle-ci passe ou casse : avec ça, soit on rédige un navet dégoulinant, soit on réussit un roman qui peut avoir un sacré souffle, historique comme romantique, à condition d'avoir des personnages qui tiennent la route, puisque c'est eux qui tiennent la baraque. Sachant que je ne suis pas une fanatique des romans romantiques, et que pour moi les défauts ne sont pas absents de cet ouvrage, je dois reconnaître que j'ai passé un plutôt bon moment, grâce au personnage de Lady Emily Allen, qui n'est certes pas le personnage principal, mais qui a un sacré panache. Féministe de la première heure, dotée d'une vive intelligence et d'un sacré caractère, elle assume ses convictions audacieuses, elle est forte et indépendante, à l'image de ce nouveau siècle qui commence. le reste du casting souffre d'un défaut principal qui sera aussi celui de l'ouvrage : un certain manque de nuances. Lady Julia, l'héroïne du roman, manque un peu de relief, elle souffre, elle est gentille tout en sachant ne pas se faire marcher sur les pieds, mais elle est girouette ; Lady Catherine est une méchante frustrée, Edna est transparente ; Will est un malfrat, mais possède quand même un petit coeur qui bat sous sa cuirasse pour sa Julia, qu'il n'a jamais oubliée. le tout dans un contexte historique assez complexe, puisque la Première Guerre mondiale se profile. Et surtout réglé en un peu moins de 250 pages alors l'autrice aurait facilement pu, ou dû, en rédiger 100 de plus. Cela n'aurait pas été inutile pour éviter cette impression de rapidité un peu superficielle : Julia commence le roman en souffrant de la mort de son mari, dont elle pense ne jamais se remettre. Or, une centaine de pages plus loin, en revoyant une photo de Will, elle se rend compte qu'elle l'aime toujours, pour s'avouer finalement que c'est l'homme de sa vie une cinquantaine de pages après et que le destin le remette sur son chemin. Qui change d'avis comme cela dans la vraie vie ?
Quelques schémas dignes de la (moins bonne) littérature romantique sont également dispersés dans le roman : les héroïnes sont jeunes et belles, courent après les hommes de leurs vies au point de s'en dénouer les cheveux, motif déjà très très vu ni très moderne (et surtout ridicule, d'autant plus que c'est un manque de cohérence totale avec l'émancipation féminine sur laquelle l'autrice semble vouloir insister). Ces imperfections sont pardonnées parce que c'est un premier tome qui pose les bases de l'intrigue. Tout repose maintenant sur la suite, qui a intérêt à remplir les promesses qui ont été suggérées ici. A suivre !
Commenter  J’apprécie          240
1er tome d'une saga historique durant la première guerre mondiale, le pari est réussi car ce n'est pas seule et d'autres sont de qualité. L'autrice a su dès les premières lignes me capter dans les péripéties de ces héroïnes qui ont la part belle et qui au travers des mots sont louées pour leur conviction, leur courage, leur combativité et leur conviction absolue que l'amour emporte tout.
Commenter  J’apprécie          120
En choisissant ce roman, je voulais lire une belle histoire d'amour sur fond historique. L'ayant emprunté en version numérique, je n'avais pas fait attention au nombre de pages. Première surprise donc quand j'ai vu qu'il était très court. Et malheureusement, cette brièveté s'est ressentie également dans la lecture.

L'intrigue débute peu de temps avant la première guerre mondiale. On découvre Lady Julia Ashford, comtesse de Longsfield Park, veuve depuis peu et au comble du désespoir après la perte de son mari. Autre personnage assez central, Edna, une ancienne employée de Longsfield, résidant maintenant à Londres, mariée à un homme qui se révèle extrêmement violent. Elle fait la rencontre de Will Murphy, mafieux Irlandais, qui lui propose de la sauver des mains de son ignoble mari contre des nouvelles régulières de la comtesse de Longsfield, qu'il a connu et follement aimé dans sa jeunesse. Sans refaire le récit, on découvre donc les liens qui unissent ou unissaient chacun de ces personnages, ainsi qu'une pléiade de personnages secondaires, plus ou moins intéressants.

J'ai trouvé les personnages dans leur ensemble, un peu plats et caricaturaux, sans trop de relief ou de complexité, ce qui rend le récit moins crédible. Pour ce qui est des relations, j'ai presque eu le sentiment de lire un deuxième tome tant elles sont déjà établies sans qu'on ait eu le plaisir de les voir se construire. Pour tout dire, j'avais l'impression de lire un mixe de Downtown Abbey et de Peaky Blinders, pas déplaisant mais pas franchement original non plus.

C'était donc une lecture facile, rapide mais qui reste à mon sens très superficielle, aussi bien au niveau des personnages que des relations et des intrigues qui sont à peine survolées. Alors je ne dirais pas que je n'ai pas pris de plaisir à la lecture mais j'en attendais plus, comme s'il ne s'agissait là que de l'ébauche d'un roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour devenir une histoire magnifique.

Cela ne m'empêchera pas de lire le tome 2, car j'aime bien avoir le fin mot de l'histoire. En espérant que, peut-être, le second volume aura plus de consistance et rehaussera le tout.
Commenter  J’apprécie          115
J'ai passé un bon moment avec ce roman mais le gros défaut est qu'il est bien trop court! Certes c'est un premier tome d'une future saga mais justement c'était l'occasion de poser le contexte, de rentrer de manière plus fouillée dans la psychologie et le passé des personnages. Là c'était pauvre et je suis restée sur ma faim.
Le traitement des personnages, notamment Will était très décevant aussi: pourquoi dans les romans à chaque fois qu'une femme de bonne famille fréquente un mec dangereux, faut-il qu'il se révèle être un agneau? Assumez votre personnage, rendez le dangereux, montrez ses tourments!
Idem pour le côté cliché de Caroline qui évidemment est une vieille réac, évidemment a une femme de chambre qui est mauvaise, quand tout le reste des domestiques voue un culte à leurs maitres, et que tous les personnages "gentils" sont ouverts, tolérants, sans faille...mouais. Un peu de subtilité et moins de manichéisme serait le bienvenu et dépeindrait sans doute mieux la réalité.
Mis à part ces défauts, la plume est très agréable et j'espère que l'autrice saura étoffer son histoire dans les prochains tomes et lui donner le souffle épique et romanesque qu'il m'a manqué ici.
Commenter  J’apprécie          80
Même si je n'aime pas particulièrement les romances, j'aime par contre beaucoup l'histoire, et il m'arrive d'apprécier des romances dites historiques. Bon, le fait que cet opus ait remporté le prix du livre romantique (sic) aurait dû me mettre la puce à l'oreille, soit que je n'allais pas particulièrement l'apprécier.

Cependant, ce ne fut pas non plus un pensum (il est très court) et je ne l'ai pas trouvé particulièrement niais ou illisible. Je l'ai humblement trouvé trop simple, voire simpliste, notamment dans la description des personnages auxquels je ne me suis pas attaché. C'est beaucoup trop manichéen, les gentils sont très très gentils, les méchants très très méchants, et on devine aisément que sous ses abords de mauvais garçon, l'un des personnage a un coeur d'or. C'est cousu de fil blanc, on le sait, on le sent. Cest la même chose concernant les dialogues, qui sonnent faux, téléphonés, creux. Ce qui rend l'ensemble plat, sans relief, sans profondeur malgré de grandes ambitions.
Pourtant, même si je ne précipiterais pas dessus, je pourrais lire le deuxième livre de cette saga qui se laisse lire pour autant. Il parait qu'il est davantage fouillé, je ne demande que cela.

En bref, un roman dispensable, qui reste en surface, certes, mais qui n'est pas désagréable à lire. Une ambiance à mi-chemin entre Downton Abbey et Peaky Blinders qui, si elle se densifie, pourrait devenir très intéressante.
La note que j'ai mis à ce roman parle d'elle-même: pas mauvais, mais pas extra non plus. A voir si le deuxième opus sera de meilleure qualité selon mes critères.
Commenter  J’apprécie          60
Prix romantique 2020 des éditions Charleston, Les Rêves de nos mères est un roman historique qui se déroule au début du vingtième siècle avant la première guerre mondiale. Nous suivons une jeune aristocrate devenu veuve depuis peu mais qui attend un enfant de son défunt mari. Julia a profondément aimé son époux mais a gardé au fond du coeur son premier amour de jeunesse en la personne de Will d'origine irlandaise. Celui-ci fait partie avec ses frères de la pègre londonienne mais une pègre avec un code d'honneur et défendant toujours la veuve et l'orphelin. Carine Pitocchi met en scène une galerie de portraits tous très attachants, notamment en la personne d'Emilie cousine de Julia, incarnant à elle seule la lutte des femmes pour leur émancipation. C'est un roman attrayant que l'on lit vite car il est très court mais suivi par un tome deux Les cendres sous les coquelicots que j'ai déjà dans ma pile à lire. Donc dans la mesure où ce tome est déjà paru on peut enchaîner directement (ce que je n'ai pas fait) pour ne pas avoir l'impression de rester sur sa faim.
Commenter  J’apprécie          61
Ce livre est le premier d'une trilogie. J'avais acheté le tome 2 sans avoir lu le premier alors j'ai décidé d'écouté ce premier volet en audio.

J'avais lu que ce livre s'inscrivait dans la veine de la génialissime série Downton Abbey de Julian Fellowes, je suis au regret de constater que cette dernière ne souffre pas de comparaison.

J'ai écouté cette histoire sans vraiment réussir à m'y imprégner. Je n'ai pas été séduite ni par l'interprétation de la narratrice ni par l'histoire.

En effet, j'ai trouvé l'écriture assez (trop) simple et notamment les dialogues, ce qui m'a un peu dérangée, en particulier pour un livre dont l'époque se situe à l'avant-guerre, au début du XXe siècle. Les anecdotes historiques sont peu détaillées, ce qui laissent une impression de superficialité au récit. J'aurais apprécié me sentir totalement immergé dans une époque que j'apprécie, entre les obligations de l'aristocratie et son féminisme latent (mouvement des suffragettes initiés quelques années plus tôt), les devoirs des domestiques, les complots, les trahisons et les amours contrariées mais je n'y ai malheureusement pas trouvé mon compte.

Peut-être le second volet « les cendres sous les coquelicots » m'emportera-t-il davantage ?
Commenter  J’apprécie          51




Lecteurs (1396) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}