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Pas de bouillonnement culturel dans ce livre un peu brouillon où se succèdent des considérations sur le vieillissement et sur sa suite logique et inévitable. Compte tenu des antécédents de l'auteur, on aurait pu s'attendre à des références et anecdotes littéraires, mais non, ce sont des réflexions souvent entendues, banales en quelque sorte, mais formulées ici avec humour et brio, sur la santé et l'art de (sur)vivre et dont la pertinence vient de ce qu'elles ont été écrites par un homme de 82 ans.

Les personnages amis du narrateur sont catégorisés en Septu, Octo et Nona. Étant moi-même (temporairement ?) rangé dans les septuagénaires, j'ai retrouvé des descriptions amusantes de situations vécues mais je me suis demandé quel plaisir et quel profit pourraient tirer de la lecture de ce livre des ados, quadras ou quinquas. Je ne suis pas sûr que l'agréable divertissement qu'a été pour moi cette lecture puisse être également partagé entre toutes les générations.

Il est un âge heureux où ce n'est pas perdre son temps que de ne rien faire (même de ne pas lire...). Plus sérieusement, une nouvelle fois, ma conviction que le vieillissement, au moins dans sa première phase, s'accompagne du ravissement de savourer avec lenteur des plaisirs autrefois brûlés sans que l'on s'en soit rendu compte, mais aussi et surtout renforce notre conscience d'exister, d'être au monde.
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Bernard Pivot m'a donné envie de lire plein de livres mais je n'avais encore jamais lu de livre de Bernard Pivot.
Il s'agit d'un petit essai sur la vieillesse. le personnage principal pourrait être un double de l'auteur : il a 82 ans, a été éditeur. Il a une bande d'amis très proches qui ont entre 70 et 95 ans. Bernard Pivot aborde bien sûr le sujet de la santé, les médicaments que l'on prend, la fatigue, les siestes, la surdité, la vue qui baisse, les douleurs articulaires, les problèmes de prostate, la peur de chuter et de se casser quelque chose, la peur des maladies graves et de la mort. Il parle de la solitude quand les amis ou époux meurent.
Mais le ton général de l'essai est quand même optimiste et plus léger. Vieillir veut dire prendre son temps, faire ce que l'on veut, ce que l'on aime. Il reste encore pas mal de plaisirs si l'on garde une certaine curiosité et jeunesse d'esprit.
Un regard sur la vieillesse assez bienveillant.
Un petit bémol sur le style assez plat, je m'attendais à mieux de la part de Bernard Pivot.
Une lecture agréable mais dispensable.
A vous de voir !
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Ce livre est un véritable coup de coeur. Je l ai dégusté lentement, j y ai trouvé beaucoup de tendresse . Une façon tres lucide d appréhender la vieillesse. Franchise, rire de soi soi même, une façon d eviter l aigreur, l amertume. Une belle leçon de vie. Et une très belle plume!
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Recueil d'éléments de la vie quotidienne d'un octogénaire.

Au début, j'ai cru que je me régalerais, avec un premier chapitre qui parlait des problèmes de santé qui occupent trop de place dans les conversations des personnes âgées. Discours intéressant, touches d'humour, ça augurait bien. le texte raconte qu'on peut vivre, aimer et écrire, même quand on a plus de quatre-vingts ans, un message qui n'est pas sans intérêt.

Malheureusement, la suite m'a finalement déçue, car justement, le texte ne quittait pas le niveau du quotidien. J'espérais peut-être un certain regard sur le monde, une réflexion plus large ou davantage de poésie dans les descriptions.

Une lecture qui m'a déçue, mais bon, la vie continue. Je referme le bouquin et passe à un autre…
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Voilà un livre qui fait du bien à la morale. Des petits récits de la vie d'un octogénaire vue d'un angle humoristique. C'est drôle, c'est émouvant, c'est frais, ça fait (sou)rire.
Pivot aborde avec bienveillance et un certain humour (pour dédramatiser) un peu toutes les facettes de la vie quand on vieillit : la solitude, les petits bobos, l'amour, la mort, etc... Cela se lit facilement, ça peut plaire ou pas.

J'ai passé un moment de lecture agréable avec lui.
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Bernard Pivot a du talent et de l'humour pour nous faire sourire des ravages de l'âge !
Lui-même octogénaire, il a conservé un petit groupe d'amis du même âge qu'il voit régulièrement pour des dîners, des sorties ou des discussions.
C'est l'occasion de faire un point sur la manière dont chacun accepte ou non le chemin vers la vieillesse (vieillesse qu'il a successivement repoussé à 70, 80 et enfin 90 ans…)

A la manière de Jean-Louis Fournier, il jette un regard sans complaisance sur lui-même et ses contradictions. Lui offre-t-on un siège dans le métro, il est furieux qu'on le prenne pour un « vieux ». Mais si on ne lui propose pas, il fulmine contre les jeunes qui ne pensent pas aux personnes âgées !
Il observe aussi les problèmes de mémoire, les douleurs physiques (les graves et les moins graves qui pourrissent quand même la vie), les combats avec l'informatique,….
Mais pour autant il n'est pas du tout passéiste, et il se fait un honneur de toujours rebooster son groupe d'amis en leur rappelant que vivre aujourd'hui, même âgé, est quand même plus confortable qu'il y a 50 ans !

C'est un livre doux-amer où l'on peut commencer à prendre des leçons si on approche de la retraite…
J'en retiens ses sept engagements : « Ne jamais me plaindre, Être de bonne humeur, Entretenir ma curiosité, Ne pas m'isoler, Profiter, Rêver, Ajouter ».
Et bien sûr lire, lire, lire
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Fait nouveau de société, la vieillesse s'affiche et même revendique sa participation sociale ! Bernard Pivot choisit lui aussi à travers le roman …mais la vie continue de s'inscrire dans un mouvement de visibilité du grand-âge.
A 84 ans, Guillaume Jurus est un retraité amoureux de Manon, légèrement plus jeune que lui qui est encore en activité puisque vétérinaire. Lui, il a quitté une carrière active d'éditeur avec les éditions de Montenotte pour une retraite tranquille. Il choisit de raconter sa vie notamment au travers de sa bande d'amis « Les JOP » (Jeunes Octogénaires Parisiens).
Octo, son plus vieil ami, parle autant de sa prostate que le narrateur de son estomac. Nina, l'ainée du groupe avec ses 95 ans, est plus jeune que les plus jeunes de la bande. Il y a aussi Coco dit Septu, le plus jeune mais aussi le plus séducteur du groupe. Deux couples viennent compléter l'ensemble, les Blazic, « le coupe de la sagesse » et les Gremillion, toujours entrain de se chamailler.
A partir d'anecdotes de la vie de ses octogénaires et même de nonagénaires, Bernard Pivot aborde tous les aspects de la vieillesse en donnant une image édulcorée. Ainsi, sont racontés les douleurs physiques et les problèmes de santé qui prennent plus de trois chapitres tant plus on vieillit plus ça prend de l'ampleur.

Les problèmes de mémoire avec notamment le manque du mot sont de simples soucis par rapport à la peur de la sénilité que représente l'Alzheimer.
Mais aussi, Bernard Pivot n'hésite pas à parler en vrac de sexualité, de sa mort et celle des amis, des bugs de l'informatique, etc.
Ce roman se lit facilement car le ton est toujours plein d'empathie en décrivant même les désagréments. Les plaisirs de la vieillesse y sont aussi racontés, comme des moments à privilégier. L'écriture est souvent poétique, toujours avec un brin d'humour, jamais acerbe.
C'est sûr, ces JOP ont bien de la chance ! Mais, plutôt que de se morfondre à regretter le passé, Bernard Pivot choisit de raconter le grand âge avec légèreté et distance. Un roman à mettre entre toutes les mains !
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/05/02/bernard-pivot/

Lien : https://vagabondageautourdes..
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Une lecture légère, touchante et drôle, qui permet aux lecteurs comme moi, encore loin des septus et des octos, d'appréhender la vieillesse et le temps qui passe d'une manière plutôt amusante, malgré les aléas de la vie des "vieux". Parce qu'évidemment, la question de la maladie et de la mort est abordée, mais le narrateur ne s'apitoie pas pour autant, et c'est là que le titre du roman prend tout son sens : mais la vie continue. A plus de 80 ans, il y a encore de chouettes choses à faire avant de tirer sa révérence.
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C'est la meilleure amie de ma mère qui lui a offert ce livre pour son départ à la retraite (il y a quelques jours seulement). Heureusement que ce cadeau (plaisantin) venait d'elle d'ailleurs car sinon, ma mère l'aurait suremnt mal pris mais là, il y avait plutôt de quoi en rire et c'est donc tout naturellement juste après elle que je m'attaque à cette lecture.

Ici, il s'agit de l'histoire d'un homme (Guillaume - est-ce un pseudonyme que l'auteur s'est choisi ?) qui, entrant dans sa quatre vingt deuxième année, raconte sa vie (au présent et non au passé avec d'innombrables regrets, comme l'on pourrait s'y attendre) avec son club d'amis, les JOP (Jeunes Octogénaires Parisiens). Dans ce livre certes, le lecteur est souvent confronté aux désagréments de ce qu'engendre la vieillesse (sans que autant que cela soit des plaintes puisque notre protagoniste et son meilleur ami Octo ont promis, lors de leurs conversations, de pas s'appesantir sur leurs états de santé respectifs plus de trois minutes) mais aussi aux avantages que celle-ci concède : plus de temps, plus de lucidité, plus d'appréciation des petits plaisirs que nous offre la vie au quotidien, bref, le plaisir d'être en vie tout simplement !

Un livre extrêmement bien écrit, qui se lit très vite et contrairement à ce que l'on pourrait penser, qui se lit à tout âge et qui est on ne peut plus d'actualité ! A découvrir et à faire découvrir !
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Ancien téléspectateur assidu "d'Apostrophe" et de "bouillon de culture", je n'avais jamais lu un livre de Bernard Pivot. C'est chose faite avec "... mais la vie continue". Monsieur Pivot aborde la vieillesse avec humour. Est-ce un essai autobiographique ou une fiction ? Plutôt une "bio fictionnée" oserais-je. Avec sa bande de copains, les JOP, les Jeunes Octogénaires Parisiens, il raconte la vieillesse, tout y passe, la santé bien sûr, les tracas quotidiens, la solitude, et aussi l'amour et l'amitié. Monsieur PIVOT prend son temps. "A long terme je n'ai plus beaucoup de temps, à court terme j'ai tout mon temps. C'est un paradoxe sur lequel je médite en prenant mon temps".
Monsieur PIVOT est surtout une plume élégante, légère, directe, attachante, le choix des mots y est pour beaucoup.
"... mais la vie continue" est à conseiller à tous les jeunes de 7 à 77 ans et au-delà bien entendu.

PS: Ne pas se méprendre sur le terme au-delà
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