Premier balbutiement de l'autofiction. Mis à part la
Comtesse de Ségur et ses salons. Mais là, on est ailleurs.
Malgré la beauté retenue de l'ouvrage, on l'analyse plutôt souvent en lien avec la fin tragique de son auteure. En fait, je devrais dire qu'on est plutôt porté à le lire en lien avec cette fin tragique que parce que le résumé nous parle. Ce qui était mon cas.
Force est de constater que j'y ai trouvé un personnage crédible, qui émeut par sa longue descente de plus en plus dénuée d'émotions vers la dépression. D'où elle ressort en ayant toujours la cloche au-dessus d'elle comme une épée de Damoclès. À quand l'air manquera-t-il?
Le clin d'oeil de la femme au talent qui n'est pas reconnu à sa juste valeur, alors que son homologue masculin, qui n'y connaît rien, est publié. La reconnaissance dure à atteindre d'une femme à cette époque.
Le bout de la tentative de suicide est particulièrement bouleversant. le retour à cet endroit connu dans l'enfance pour y mourir seule. Très triste.
Gwyneth était superbe.