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4,11

sur 700 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un livre extrêmement éprouvant , je n'ai pas eu une très bonne idée de l'emprunter à la médiathèque en ce moment .
Au fur et à mesure que nous avançons dans la lecture, nous avons comme l'impression douloureuse de lire le compte rendu d'une mort annoncée.
Nous sommes bouleversés , mal à l'aise , malheureux .......je n'exagère pas !
Esther Greenwood est une fille excessivement brillante, elle gagne une bourse pour rejoindre l'université; sélectionnée pour un stage d'été dans un prestigieux magazine, elle rejoint un hôtel,à New - York, au milieu de onze autres lauréates ,après avoir écrit poèmes ou dissertations .
Elle est censée s'étourdir et s'amuser comme jamais .
Elle se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond .
En fait "La cloche de verre " s'inspire de la vie de son auteur , une autobiographie, de Sylvia Plath, son unique roman !
" la Cloche de verre" est une prison mentale dans laquelle Esther se retrouve prisonnière des autres, mais aussi d'elle - même ........elle pose de hautes barrières , un vrai mur sur sa propre nature !
Elle fait semblant d'appliquer une bonne couche de vernis incolore de la jeune fille tellement parfaite ........telle que les autres la fantasment .
Mais le vernis se fissure : une poupée sous cloche et un tout petit espace , minuscule ! Pour une jeune fille pétrie de désirs et d'aspirations .

C'est pourtant une jeune fille talentueuse,une personnalité qui sort de l'ordinaire, contrainte de se cantonner dans un rôle tout à fait secondaire, celui de sténo !
La cloche de verre est le creuset idéal pour recueillir toutes les peurs et les angoisses d'Esther.
Qui l'écoute ?
Elle se sent seule sans cesse , se figure qu'elle ne sert à rien , se noie dans la tristesse .....
Elle se débat contre ses démons , les faiblesses de son caractère, sa perception déformée du monde qui l'entoure, pour ne pas sombrer dans la folie , avec une conscience aiguë , des fulgurances et une lucidité effrayantes !

Elle a l'impression de s'enfoncer de plus en plus profondément , dans un sac noir, sans air ;
"Je voulais faire les choses une fois pour toutes et qu'on en finisse pour de bon ".
Les troubles bi- polaires , la dépression la happent, une jeune poétesse si douée !
Elle ne peut plus dormir, se laver, écrire, lire, se lever, et faire quelque projet que ce soit ...........elle désire que le docteur Gordon l'aide à redevenir elle -même , à sortir de sa souffrance et de son mal être !
Elle hurle sa peine à la pluie froide et salée dans le cimetière où était enterré son père .
" Pour une personne qui se trouve sous la cloche de verre, vide et figée comme un bébé mort, c'est le monde lui-même qui est le mauvais rêve ".
"Même un aveugle se rendrait compte que je n'avais plus de cervelle " .

"J'avais l'impression que mes nerfs fumaient comme des grils et la route saturée de soleil ;"
Peut - être la cloche de verre serait - elle à l'image de la société américaine des années 50 qui ne laissait que peu de place aux femmes pour s'affirmer intellectuellement ?
C'est un ouvrage exigeant , dur, déroutant , questionnant , peut - être demanderait- il une relecture et un peu de recul ?
L'écriture est acérée, brillante , parfois teintée d'humour noir , elle nous submerge , nous atteint , nous enveloppe ........inévitablement ! J'ai été trés touchée par ce récit, il m'a laissé une violente impression de douleur et de désespoir absolu!

Il est traduit de l'anglais par Caroline Bouet .
La première de couverture est belle avec sa petite cage stylisée ;
Ce n'est que mon avis , bien sûr !
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La cloche de détresse est le récit bizarre de la descente aux enfers et dans la dépression d'une très jeune fille. Esther Greenwood, car c'est ainsi qu'elle s'appelle, oscille entre exaltation et désespoir vengeur tant qu'elle vit des moments excitants à New York. Avant de s'effondrer complètement lorsqu'elle doit rentrer dans sa petite ville natale : impossible pour elle alors de se laver, de dormir, de sortir, d'écrire, de lire, de se lever, de faire des projets... S'en suit une série de soins médicaux : rendez-vous chez le psychiatre, hospitalisations, électrochocs...

Difficile de ne pas faire le parallèle entre l'héroïne et l'auteure elle-même, qui s'est donné la mort à peine un mois après la publication du roman. Pourtant, elle a essayé de donner une fin pas trop pessimiste à son histoire, et elle raconte la dépression de manière désincarnée, comme si elle en était très loin et ne la vivait pas de l'intérieur. C'est d'ailleurs assez troublant de la lire tour à tour abattue par son mal-être ou distraite par une anecdote ou une rencontre.

On a beaucoup dit que sa souffrance venait du dilemme 'être femme et mère' ou 'devenir écrivain'. Mais ce n'est pas ce que j'ai ressenti. J'ai eu l'impression qu'Esther souffrait "juste" de ses questionnements existentiels, de ses doutes, ainsi que d'épuisement moral et peut-être d'une grande lucidité quand au tragique de la vie. Autrement dit 'puisque tout est si vain et si difficile à acquérir, pourquoi même essayer?'.

Ses relations avec les autres sont très étonnantes : un mélange de répulsion, d'indifférence et de désir face aux hommes, une complicité rieuse mais superficielle avec les jeunes filles qui l'entourent, que ce soit à New York ou en hôpital psychiatrique, pas grand chose avec sa famille...

De manière générale, le livre est assez déroutant et dérangeant, et exige peut-être plusieurs lectures pour livrer les secrets cachés dans sa cloche.
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Sylvia Plath a brillamment réussi à réaliser ses ambitions littéraires. Dans la Cloche de détresse, elle évoque ses années de jeunesse avec un certain réalisme biographique dont nous évaluons mal les limites, mais qui s'inspire sans doute des épisodes les plus marquants de son existence. Après une reconnaissance fulgurante de ses poèmes –presque trop pour vouloir signifier quelque chose-, la narratrice Esther Greenwood est invitée à passer l'été à New-York avec les autres lauréates d'un concours littéraire. Si le passage d'une vie routinière à une existence scandée par les soirées mondaines se passe relativement bien, le retour au bercail sera le déclencheur d'une apathie dépressive. Esther Greenwood ne peut plus vivre comme avant. Tout lui semble dénué d'intérêt car si loin de la vie qu'elle aimerait mener… Les interrogations de cette jeune fille sont celles qui hantèrent réellement Sylvia Plath : comment concilier à la fois ses ambitions de femme de lettres et ses envies de fonder un foyer ? Esther Greenwood a découvert une part inconnue de la réalité mais elle s'en sent d'autant plus étrangère que cette incursion dans la vie mondaine lui semblera ensuite inaccessible. L'existence qu'elle a mené jusqu'alors l'a coincée sous une cloche de verre –sitôt découverte, celle-ci est devenue une cloche de détresse.


La suite du parcours d'Esther Greenwood nous conduira de thérapeutes en infirmiers, jusque dans les salles d'électrochocs des instituts psychiatriques les plus réputés. Rien ne semble toutefois pouvoir l'aider à concilier ses ambitions et la réalité. Si les troubles psychiques d'Esther ne s'extériorisent plus, ils continuent cependant à marteler ses pensées. Ces obsessions opèrent en douce et se faufilent dans le texte avec une discrétion presque anodine. Il faudrait relire ce roman plusieurs fois pour comprendre qu'il s'agit du mode opératoire le plus radical de la dépression : elle agit dans le dos de ses victimes et essaie de taire son nom le plus longtemps possible.


La cloche de détresse traduit bien l'expérience d'une dépression vécue de l'intérieur. Dans toute son indifférence et dans la sobriété mesurée de ses propos, Sylvia Plath évoque ses tourments sans complaisance. Elle nous montre que la dépression n'est peut-être pas seulement un mal individuel mais qu'il s'inscrit en continuité d'un sort communément partagé par le plus grand nombre. Ce qui différencie ses victimes, c'est la capacité ou non de chacun à se rendre compte de ses limitations et de l'étau qui restreint les possibilités de son existence.


« Qu'y avait-il de se différent entre nous, les femmes de « Belsize » et les filles qui jouaient au bridge, bavardaient et étudiaient dans ce collège où j'allais retourner ? Ces filles aussi étaient assises sous leur propre cloche de verre. »


Cette constatation, en regard du reste du roman, aurait dû réconforter Sylvia Plath. Et pourtant, c'est une fois arrivée à ce stade de sa réflexion qu'elle se suicidera. Peut-être est-ce là ce qui différencie la vraie dépression de la simple mélancolie lucide.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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"Ain't no cure for the summertime blues" chantait Eddie Cochran en 1958, et ce roman nous plonge dans un blues estival.
En 1953, après avoir gagné un stage au magazine "Mademoiselle" suite à un concours de poésie, Esther Greenwood, 19 ans, passe le mois de Juillet à New York. Cocktails, talons hauts, chapeaux et sacs à mains : oh la belle vie ! Mais le retour dans la maison familiale, dans la banlieue de Boston, la confronte au vide de son existence. Peu à peu, une "cloche de verre" enserre sa tête et emprisonne son esprit ; Esther sombre dans la dépression, veut en finir avec la vie, et découvre les lueurs bleutées de l'électrothérapie.
Ah ! Comment supporter les délices de l'American way of life d'après- guerre, lorsque l'on est une jeune femme intelligente et ambitieuse ? Comment accepter son hypocrisie, sa superficialité et sa violence feutrée ? Pratiquement autobiographique, le récit de Sylvia Plath dresse le portrait glacial d'un pays obsédé par l'électricité, que ce soit pour exécuter des communistes (les Rosenberg) ou redonner le goût de la vie à ceux qui veulent mourir. C'est également un témoignage précis sur la dépression et la façon dont elle ronge le cerveau et pourrit la vie : "Où que je me trouve -sur le pont d'un navire, dans un café à Paris ou à Bangkok- je serai toujours prisonnière de cette cloche de verre." Je crois que je n'ai jamais lu de phrase aussi triste.
Même s'il est forcément attachant, ce n'est donc pas le roman le plus gai de l'année, d'autant que les personnages -même Esther- ne sont pas franchement sympathiques, mais j'ai aimé la colère et la révolte qui sous-tendent l'histoire, et la remise en question de la domination masculine (déjà). La partie new yorkaise m'a un peu fait penser à "L'attrape-coeur" de Salinger, avec ce même regard cru et désabusé de la narratrice sur ce qui l'entoure, et dans la seconde partie, j'ai apprécié la justesse de sa retranscription de la torpeur et de la vacuité de l'été dans les petites villes.
Sylvia Plath s'est suicidée un mois après la publication de cet ouvrage, en 1963, à l'âge de 30 ans. Elle avait pourtant l'air heureuse sur les photos. "Il n'y a pas de remède..." disait la chanson.
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Voici un petit moment que j'avais ce livre dans ma Pal et je me dois d'avouer que j'ai repoussé à plusieurs reprises sa lecture.
Il faut dire que sa thématique ne m'était pas inconnue et je n'avais pas forcément envie de lire ce livre à certaines périodes… Mais voilà, quelquefois, un événement survient et ensuite vous comprenez que la, vraiment, c'est le moment de lire ce livre, histoire de…
Esther Greenwood est le personnage principal de ce roman. Jeune, brillante, elle semble avoir en mains toutes les clefs pour entamer une vie pleine de réussites, que ce soit au niveau professionnel ou au niveau personnel…Et , au fur et à mesure de la lecture, on sent que la machine s'enraye et qu'Esther est dans une terrible souffrance…Cette souffrance va la mener jusqu'à l'institutionnalisation dans un asile psychiatrique.. Nous sommes dans les années cinquante et à l'époque les traitements constituaient particulièrement à faire des électrochocs aux personnes souffrant de dépression sévère….
Sylvia Plath possède une plume particulièrement talentueuse et j'avoue être tombée sous le charme de son écriture.
Une lecture triste, à la limite de l'éprouvant qui m'a beaucoup touchée, car comment qualifier autrement cette terrible plongée dans la dépression d'une jeune femme brillante ? Difficile de ne pas faire le lien avec le parcours de l'auteur, qui s'est suicidée très peu de temps après la parution de ce livre qui est d ‘ailleurs son unique roman.
Repose en paix, petite Marie, car c'est pour toi que j'ai lu ce livre, encore plus que pour moi….

Challenge BBC
Challenge Multi-Défis 2021
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Qu'est-ce qui cloche ?
Esther Greenwood a toutes les raisons de se réjouir. Lauréate d'un concours de poésie à dix-neuf ans, elle peut faire de New York son terrain d'expérimentations.
Mais qui se soucie de son talent ? Qui s'intéresse à ses écrits ? (« Je me sentais comme un cheval de course dans un monde dépourvu d'hippodrome »).
Certaines personnes sont dotées d'un sixième sens, pourvues d'une conscience affûtée qui les alerte avant la meute. Lucides, ils savent que les fruits les plus mûrs sont promis à la putrescence. Alors ils s'en méfient. Esther est de ces êtres. Sa vie est un joli tableau dont le vernis craquelle, un miroir dont elle rejette l'image stéréotypée. Sa vie devient si pathétique qu'elle échoue même à s'en défaire. de Charybde en Scylla : parce qu'elle se rate, elle devient sujet psychiatrique.
Tout ça parce qu'elle refusait de se marier, de ressembler à ces mères courage épuisées par le labeur quotidien (p157). Quelle gloire y-a-t-il à s'abîmer ainsi ? Dans les années cinquante, la femme est promise au foyer et à l'asservissement. La bagatelle tourne court, l'amour fait long feu sous le joug domestique et la domination masculine.
Sylvia Plath s'en est scandalisée. Comme souvent, celles qui disent « non ! » beaucoup trop tôt payent leur audace de leur santé mentale. Est-ce sa cervelle qui ne tourne pas rond, ou le beau monde qui l'oppresse ?
À une époque révolue et dans un décor suranné (entre la série « Mad Men » et « Virgin Suicides »), Sylvia Plath livre des réflexions d'une grande modernité.
Bilan : 🌹🌹
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J'ai fait la connaissance de Sylvia Plath avec Froidure de Kate Moses et le tragique destin de cette poétesse et de ses dernières semaines a ant son suicide m'avait poussé à la lire et quoi de mieux qu'un roman inspiré par sa propre vie pour tracer les contours de sa personnalité. En effet La cloche de détresse relate la période de sa vie où des troubles psychologiques la menèrent en hôpital psychiatrique où le remède passait essentiellement par des électrochocs (jusqu'à 3 par semaine....).

A travers le prisme de l'enfermement qu'elle ressent sous ce dome oppressant de questionnements sur la vie, la mort (nombreux désirs de passages à l'acte), l'amour, le corps, l'amour, elle ne trouve pas de réponses à un mal-être ni auprès des médecins, de sa famille et j'ai à de nombreuses reprises songé à Virginia Woolf, souffrant également de dépression, oscillant entre désir d'écrire et symptômes.

Un roman poignant d'une femme écrivaine mais également une évocation du monde psychiatrique du milieu du 20eme siècle.

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Un roman, quasi une autobiographie.. Un roman qui met un peu de temps à se mettre en place, mais, qui, tout de même, est captivant... Un roman dont on sent l'issue fatale... Une lente descente aux Enfers... dans le plus profond des mal-être d'une jeune femme qui pourtant avait tout pour elle... Les mots sont durs, les émotions à fleur de peau... Esther, le personnage principal souffre d'une grave dépression et nous amène avec elle dans ses idées noires. C'est éprouvant, épuisant et lourd... Mais Plath nous rend ce récit nécessaire afin de comprendre... Comprendre les maux par les mots qui percutent... Un livre qui n'est pas léger du tout... Une lecture difficile, par le sujet... Mais une lecture nécessaire.
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C'est la lecture du roman de Coline Pierré, "Pourquoi pas la vie" qui m'a donné envie de découvrir enfin ce qui fut l'unique roman - mais pas l'unique texte - de Sylvia Plath. le suicide de l'autrice, un mois après la parution du livre sous pseudonyme est forcément partie intégrante du mythe. Je n'ai jamais couru après les thèmes de la dépression ni de la folie, encore moins adolescentes ou féminines. Ce qui explique mon peu d'ardeur et tout ce temps...
Eh bien, j'ai adoré. Je suis épatée par la force de ce texte, par sa puissance romanesque bien loin de tous les relents autofictionnels que j'imaginais. Certes, Esther Greenwood est un personnage inspiré de Sylvia Plath et de sa propre expérience de dépression et d'internement mais les 10 années qui se sont écoulées ont certainement permis de lui donner ce relief remarquable. À la fois témoignage d'une époque, photographie d'une Amérique patriarcale, puritaine et sectaire autant que plongée dans les méandres d'un esprit effrayé, désarmé, désorienté face aux contradictions entre ses aspirations et les injonctions d'une société corsetée. Je comprends que ce texte fascine autant que la personnalité de Sylvia Plath par les clés qu'il invite à déchiffrer. J'ai appris que "Dimanche chez les Minton" était la nouvelle qui avait permis à Sylvia de remporter le concours qui l'a conduite au stage new-yorkais par lequel débute le roman. En la lisant on y trouve déjà les germes de cette thématique de la contrainte... ce thème de l'étouffement des femmes qu'elle rend si palpable.
Bizarrement j'ai beaucoup pensé à Deannie/Natalie Wood dans l'un de mes films préférés, Splendor in the grass d'Elia Kazan. Ce même enfermement pour des raisons différentes mais aux conséquences tout aussi tragiques. Bref, ma curiosité autour de Sylvia Plath s'en trouve renforcée.
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Une écriture si belle, si fine...
Le sujet ne m'intéressait pas du tout : une jeune-fille qui découvre New-York pendant quelques semaines puis sombre dans la dépression...
Sylvia Plath donne beaucoup d'elle-même, qui elle est, avec cette maladie qui la laisse sans espoir, sans envie, et sans vie. Elle décrit cet état sans complaisance, pour ce qu'il est et ce qu'il éteint en soi.
Une détresse, une fragilité incroyables qui sont si difficilement surmontables...
Un livre qui m'a surprise par son intemporalité.
Une tristesse indéfinie et inexplicable qui imprègne tout le récit.
Une écriture vraiment magnifique qui porte tout.
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