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Pourcentage requis de "Suspension consentie de l'incrédulité" pour apprécier ce roman : bien trop pour moi.
Pourcentage requis de "Pâmoison consentie devant la guimauve sentimentale" : bien trop pour moi

J'ai lu ce texte à cause de sa nouvelle Citoyen+ qui en peu de mots avait réussi l'exploit de poser un univers, deux personnages crédibles et une critique des dérives technologiques. le tout avec une très belle chute. Alors cela aurait été con de ne pas jeter un oeil à ce roman.

On ne va pas tourner autour du pot, malgré un début prometteur, l'enlisement de l'intrigue et mon emmerdement a vite pris le dessus : des passages capillotractés, une histoire d'amour, et un événement inexpliqué qui reste inexpliqué.
Moi, lorsque l'on me présente une équipe de scientifiques qui arrivent à mettre la branlée et survivre et à des militaires à leur trousse, j'ai tendance à rester perplexe. Qu'en outre, ils connaissent le plan de cadastre de Paris sur le bout de leur doigts, même l'intérieur des immeubles et réussissent à échapper à une armée de drones, de barbouzes et de militaires augmentent très sensiblement mon scepticisme.

Je pourrais vous citer une foule de passages bancals, invraissemblants, irréalistes mais je vais m'arrêter là. Ce livre n'est pas pour moi, pas pour la majorité des lecteurs de SF. (Il pourra cependant plaire au fans de romances et de thriller mâtiné de SF). Malgré un sous texte politique intéressant : les dérives technologiques sur la vie privée et l'acquisition du savoir par tous, le traitement est assez léger. Cela m'a fait penser au livre le cercle de Dave Eggers
La romance est bien trop présente, il y aura même des bisous sur la bouche !
Bref, j'ai fini ce livre en diagonale pour avoir l'explication de cette noosphère, en vain.
Mais ils s'aimèrent et eurent beaucoup d'enfants...

Audrey Pleynet explique sur son site (https://audreypleynet.wordpress.com/2019/01/04/bilan-2018-et-projets-2019/):
"Citoyen+ a fonctionné dans son but premier : faire découvrir ma plume, mon style et mon côté engagé. Beaucoup de lecteurs sont arrivés vers mon roman Noosphère suite à la lecture de la nouvelle (mais attention Noosphère est bien différent car mon écriture a violemment évolué en quelques années, l'intrigue est plus lente à se mettre en place, les messages philosophiques et politiques sont multiples et explicites et le tout s'apparente pour certains plus à un thriller scientifique qu'à de la SF)"
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Noosphère est le premier roman d'Audrey Pleynet. L'autrice a écrit plusieurs nouvelles et sera à l'affiche de la collection Une Heure Lumière des éditions le Bélial' en mai prochain, avec un roman intitulé Rossignol. Noosphère a été publié en 2017 en auto-édition.

En 2021, un événement inattendu mais malheureusement quotidien va bouleverser l'humanité. Lors d'un tragique accident de voiture, Hélène parvient à sauver la vie de son fils suite à un soudain accès au savoir universel, qui lui donne les gestes de premiers secours à effectuer. Trois jours plus tard, le phénomène s'est étendu et tout le monde, à l'exception des enfants de moins de 8 ans, a accès à la Noosphère, un savoir universel qui arrive en pensée dès que l'on a la volonté d'obtenir une information précise. Il suffit de se poser une question pour avoir accès automatiquement à la réponse, et ce sans ordinateur ou autre appareil électronique. Les bouleversements sur la société sont nombreux. Une équipe de scientifiques est constituée en France pour essayer de comprendre le fonctionnement de la Noosphère.

La première partie du roman est consacrée à présenter la Noosphère et le travail des scientifiques dont fait partie Inès, jeune femme très investie dans ses recherches. Puis la seconde partie du roman le fait totalement changer à la fois de genre et d'intrigue. La découverte de l'étrange capacité liée à la Noosphère d'un jeune homme va changer complétement la donne. Ce dernier va être l'objet des convoitises de tous les pays qui veulent le récupérer pour l'étudier. Inès va se fixer comme objectif de l'aider à échapper à tout cela et de le protéger. Démarre alors une course contre la montre qui fait basculer le roman vers le thriller scientifique. Les deux parties sont intéressantes à lire, mais elles sont trop contrastées, et les différentes ellipses et changements d'intrigue sortent un peu de l'histoire. La première partie est centrée sur la présentation de la Noosphère et son étude du point de vue scientifique. Puis le roman prend la tournure d'une course poursuite avec beaucoup plus d'actions, de tensions où les enjeux deviennent planétaires. Cette structure du récit est assez surprenante et j'avoue avoir eu du mal à vraiment entrer dans l'histoire, ne sachant pas vraiment sur quel pied danser.

Le roman comporte aussi quelques invraisemblances ou facilités, surtout au niveau des personnages. Inès par exemple apparait comme un peu trop forte, elle est à la fois douée scientifiquement et capable de tenir tête à des soldats surentraînés. Les questionnements sont intéressants, notamment sur les dérives technologiques sur la vie privée ou l'impact que peut avoir l'acquisition du savoir par tous et les soucis de l'hyper connexion. Mais le basculement de l'intrigue vers le thriller empêche un traitement de fond de ces thématiques.

Noosphère est ainsi un roman plaisant sur le thème de la connaissance accessible à tous. le changement de registre entre les deux parties du roman est assez surprenant, néanmoins, le roman se lit bien. L'autrice semble plus à l'aise sur la forme courte et je suis impatiente de lire son roman court dans la collection Une Heure Lumière.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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La science-fiction française a de belles années devant elle avec ce type d'ouvrage. Voilà un roman mêlant action, philosophie, suspens,... le premier chapitre nous emporte tout de suite. Les scènes d'actions sont très bien écrites, on s'y croirait !
Asimov, Barjavel et Bordage n'ont qu'à bien se tenir !
Je recommande.
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Une belle lecture super-intéressante que de roman d'Audrey Pleynet, cette science-fiction super-intelligente m'a rappelée pourquoi j'aime tant lire du Bernard Werber. Cette auteure va pouvoir tirer sa chaise et s'asseoir auprès des grands.
Noosphère est une planète qui nous paraît étrange, utopique qui peut apeurer à quelques moments. Un endroit, où règnent le progrès et la paix à l'humanité, est prioritaire et nécessaire. Une anticipation qui nourrit tous les désirs de l'humanité de posséder la connaissance.
Dans ce roman, on s'engage dans une aventure qui ne laisse aucun répit, avec de l'action, mais aussi une orientation philosophique qui nous amène à réfléchir puisque l'humain aurait accès à toutes les connaissances possibles. Tout être humain, peu importe l'origine sociale, l'éducation, l'âge (à part les enfants de moins de 8 ans), trouve immédiatement dans son esprit toutes les réponses aux questions qu'il se pose. Toute l'organisation de cette société est fondée sur le monopole des connaissances par des élites, par l'éducation, par les brevets, s'effondre à jamais. Les systèmes fondés sur les croyances (comme les castes) ou les gouvernements corrompus qui s'appuyaient sur l'ignorance de leur population sont renversés. Un boom technologique a également lieu, car tous les esprits peuvent maintenant participer au progrès. Une évolution originale de l'espèce humaine. le monde, la géopolitique et les relations humaines repensées autour des connaissances qui seraient accessibles.
Un bon roman de science-fiction qui nous immerge complètement ! Très addictif ! J'ai eu du mal à le poser tellement, j'étais captivée par ma lecture. C'est un livre qui m'a fait réfléchir et je n'arrêtais pas de me demander si l'on parlait vraiment du futur en tenant compte que certaines réflexions s'appliquent à notre monde d'aujourd'hui. Ce que j'ai bien aimé avec ce livre aussi, c'est de retrouver une science-fiction simple et accessible sans complications.
Je vous recommande ce roman qui vous amènera dans un autre monde.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Roman coup de coeur découvert sur Amazon, écrit par une auteure dont c'est le premier roman, Noosphère m'a été conseillé par un ami qui la connait et qui pensait que j'aimerai bien son style et il a bien eu raison !!! J'ai franchement adoré. C'est nouveau, frais, intelligent, bourré d'actions et d'amour, de révélations et de réflexions. de la SF française à la Barjavel, Bernard Werber, Pierre Bordage qui fait réfléchir ... mais aussi avec des pointes de Hunger Games ou de Divergente pour le côté personnage féminin fort. le tout écrit avec une écriture très fluide.

L'auteur développe un concept simple mais qui nous emmène très loin : l'humanité a accès à toutes les connaissances qu'elle désire. Tout être humain, peu importe l'origine sociale, l'éducation, l'âge (à part que ça ne touche pas les enfants de moins de 8 ans), trouve immédiatement dans son esprit toutes les réponses aux questions qu'il se pose. La date de naissance de Henri IV, la composition du doliprane, le procédé de fission nucléaire. Pas besoin de machine pour cela ou d'internet, c'est juste une nouvelle capacité de l'homme. A partir de ce principe simple (tellement simple et absolu que ça en est déroutant) l'auteur nous montre comme la société évolue. Toute l'organisation sociétale basée sur le monopole des connaissances par des élites, par l'éducation, par les brevets, s'effrondre. Les systèmes basés sur les croyances (comme les castes en Inde) ou les gouvernements corrompus qui s'appuyaient sur l'ignorance de leur population sont renversés. Un boom technologique a également lieu car tous les esprits peuvent maintenant participer au progrès. L'auteur nous montre certains de ses changements mais surtout nous en suggère beaucoup d'autres que le lecteur se plait à imaginer. J'ai beaucoup aimé être ainsi invité à participer à construire l'univers du livre. L'auteur pose les questions de notre lien au savoir, et à l'autre, à la place hiérarchique que donne l'éducation dans une société.
Au milieu de cette tourmente on découvre Inès, scientifique de l'équipe de recherche française, qui essaie de comprendre d'où vient ce nouveau phénomène et également comment l'arrêter ! car oui certains gouvernements ne voient pas d'un très bon oeil la perte de contrôle et de pouvoir qu'implique un partage illimité de la connaissance. On comprend vite que les connaissances qu'on peut acquérir avec la Noosphère sont la somme des connaissances des êtres humains. Ainsi quand quelqu'un découvre quelque chose, que c'est important et que ça a une valeur de vérité (non contredit par l'expérience d'une autre personne) alors il émet cette connaissance sur la Noosphère et ensuite tout un chacun peut l'apprendre. Tout le monde donc émet ce qu'il sait et réceptionne ce qu'il veut savoir.
L'intrigue commence quand on découvre qu'un jeune homme appelé Matt ne peut pas émettre. Pourquoi ? Comment ? On ne sait pas mais tous les scientifiques du monde, poussés par leurs gouvernements respectifs veulent lui mettre la main dessus pour étudier son cerveau. Inès, qui a vu trop d'expériences de ce genre tourner à la catastrophe, décide de le retrouver également pour le protéger et surtout pour protéger la Noosphère qui a apporté beaucoup à l'humanité.
Voilà je n'en dirai pas plus pour que vous le lisiez !
En tous cas ce que j'ai trouvé agréable c'est que les personnages évoluent vraiment au fil du roman. Ils se remettent en question et tissent des liens entre eux. chacun a sa vision de la Noosphère, de son origine et partage ce que ça lui a apporté concrètement. ça permet d'explorer ce concept sous plusieurs angles.

Voilà, on réfléchi, on retient son souffle, on pleure, on réfléchi encore. On plonge complètement dans cette histoire simple et complexe à la fois. Un livre qui continue longtemps de vivre dans son lecteur !
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Imaginez que du jour au lendemain, l'humanité toute entière — à l'exception des enfants de moins de 8 ans — ait accès à toutes les informations vraies et importantes d'Internet (sans les photos de chats, snif)… directement dans son cerveau, dès que l'on a la volonté d'obtenir cette information. Que se passerait-il ?

C'est grosso modo sur ce postulat que part le roman. La première partie est d'ailleurs essentiellement consacrée à nous présenter le concept, avec un groupe de scientifiques qui mènent des expériences pour en comprendre davantage sur cette nouvelle faculté. J'ai beaucoup apprécié cette partie, même si j'ai plus de mal avec le fond du concept (on y reviendra ensuite). Alors qu'ils font leurs recherches, ils vont mettre en évidence un gros soucis, touchant certains enfants de 8 ans. Sans trop spolier, c'est aussi l'occasion d'une critique sociétale plutôt intéressante sur la productivité et l'esprit de compétition. Ce premier enjeu est réellement fort, et personnellement j'avais vraiment envie de savoir comment les personnages allaient le résoudre.

La deuxième partie démarre après une ellipse, suite à une 2e découverte, fortuite celle-ci. Cette découverte ne concerne pas les enfants cette fois, mais Mat, un adulte « lamba » qui étudie les singes. Démarre alors une course contre la montre, car la particularité de Mat attire vers lui les armées de plusieurs gouvernements, qui veulent le récupérer pour l'étudier ou pire. Heureusement, Inès, une femme scientifique qui faisait justement partie de l'équipe dans la partie 1, le trouve avant les autres et va donc tout faire pour le mettre en sécurité (une femme scientifique en sauveuse d'un homme, voilà qui change^^ par contre, elle est quand même sacrément balèse, pour surpasser des soldats surentraînés. Malgré quelques facilités scénaristiques et une romance trop rapide à laquelle je n'ai pas adhérée, j'ai également bien aimé cette partie, puisque le sort de Mat est également lié au soucis des enfants dont je parlais plus tôt. Cette partie pose également une autre question, éthique cette fois : Mat est potentiellement susceptible de mener à la résolution de ce problème, mais les expérimentations imposent des trucs pas très joyeux.

Donc, si je résume cette première partie de la chronique, j'ai bien aimé le côté thriller, les enjeux, et les questions que le livre pose. Mais je n'ai malheureusement pas adhéré au concept lui-même, pour plusieurs raisons.

Mon premier soucis est en fait un détail. Pendant une bonne partie du livre, je pensais qu'Internet n'existait pas dans ce monde, puisqu'à aucun moment le parallèle n'est fait avec Internet. Et puis, au détour d'une phrase, le mot Internet est prononcé par un personnage. Déjà, je trouve un peu dommage de ne pas avoir fait une « comparaison » entre les deux, de ne pas avoir parlé des conséquences sur l'utilisation d'Internet, et ensuite, je trouve que la Noosphère a apporté des évolutions beaucoup trop drastiques dans un univers où la connaissance était déjà accessible à une importante partie de la population.

Ensuite, cette histoire d'informations vraies et importantes. Une information peut être considérée comme vraie pendant très longtemps, jusqu'à ce que de nouvelles découvertes la nuancent. de la même façon, une information peut être considérée comme importante par une personne, et complètement superficielle pour quelqu'un d'autre. Or, ce sont les humains eux-mêmes qui alimentent la Noosphère, alors comment ça marche ? Qui décide de ce qui est vrai et important ?

Mais mon principal soucis « avec » la Noosphère, c'est le côté connaissance = compréhension = maîtrise du sujet. Ce n'est pas parce qu'on a accès a une information qu'on a toutes les données pour la comprendre, et encore moins qu'on est capable de la maîtriser. Si je connais la théorie de mouvements de danse classique, je ne vais pas soudainement pouvoir faire le Lac des Cygnes. Si je sais comment fonctionne l'électricité, ce n'est pas pour ça que ma compréhension et mes compétences me permettront de refaire toute l'électricité de ma maison. Ici, j'ai eu l'impression que les personnages savaient faire quelque chose juste en interrogeant la Noosphère, ce qui m'a semblé un peu trop facile. de la même façon, dès lors que l'humanité a eu accès à la Noosphère, la société a connu des des évolutions drastiques, d'abord scientifiques, avec notamment la conception de technologies avancées en peu de temps, puis sociétales. C'est peut-être mon côté pessimiste, mais je ne crois pas qu'un meilleur accès à la connaissance soit capable d'effacer des siècles de discriminations en quelques années.

Bilan
Si j'ai bien apprécié ce roman en tant que thriller, j'ai été moins convaincue par le côté Science-Fiction, peut-être en partie à cause de trop grandes attentes. L'avantage, c'est qu'il s'avère à mon avis parfaitement accessible aux personnes non adeptes de la SF. Il ouvre aussi quelques réflexions intéressantes sur le savoir, l'éthique scientifique, et les problématiques de productivité et de compétition. Et c'est déjà pas mal en définitive.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Selon l'auteure, ce roman est un mélange de SF, de philo et d'action. Oups. Rien que ça. le problème c'est que j'ai vu SF et philo, que l'alliance des deux peut m'exciter bien plus que la perspective de m'enfiler une mousse au chocolat au dessert, et que donc j'ai sauté dessus dès que j'ai pu. À la suite de quoi j'ai failli détailler en chronique publique tout le mal que je pensais de ce truc, avant de reculer, parce qu'il ne fait jamais bon se mettre à dos un fan-club ni un auteur en vogue dans certains recoins de la blogosphère. Surtout si le coupable a passé sept ans à pondre son machin (par ailleurs premier roman). Et puis bon, là je me lance, au moins parce que j'ai deux bonnes raisons de le faire. Primo, ma crise de foi dans l'écriture a été renforcée après la dernière page tournée. Secundo, elle m'a permis de développer une allergie carabinée à l'autoédition.

(...)
Lien : https://quasiallegretto.word..
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J'avais beaucoup entendu parler de ce roman que j'avais hâte de découvrir. La science-fiction permet parfaitement d'imaginer ce monde où la connaissance serait accessible à tout le monde, comme si nos cerveaux étaient branchés en direct sur Wikipedia.
Mais là où l'autrice a fait fort, c'est dans les dérives qu'elle a imaginées autour de ce phénomène. Il y a de l'aventure, certes, qui fait qu'il est impossible de s'ennuyer à la lecture. Mais aussi des réflexions sociologiques, sur ce qui fait notre valeur en tant qu'être humain, sur la manière dont l'on réagit à ce qui nous entoure, sur les liens que l'on a avec les autres. Et j'avoue que ce sont toutes ces petites réflexions, qui parsèment l'ouvrage, juste assez légères pour ne pas l'alourdir, que j'ai préférées.
La narration est particulière, puisque l'autrice parvient à passer d'un personnage à un autre, d'une année à l'autre, sans nous perdre : un véritable tour de force !
Et ses personnages sont terriblement humains : foin de super héros ou d'êtres manichéens, ils ont leurs forces mais aussi leurs faiblesses, leurs hésitations qui les rendent encore plus proches de nous.
Bref, comme souvent, la science-fiction est ici un prétexte à beaucoup d'action, mais aussi à un éclairage sur notre société et ses dérives (possibles comme actuelles). Un livre à lire autant pour se divertir que pour réfléchir !
Lien : https://made-in-mel.blogspot..
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J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce roman. La surprise a été totale et agréable. A ceux qui ne le savent pas, je ne lis jamais les quatrièmes de couverture, ni les résumés. J'aime maintenir le suspens jusqu'au moment où je me plonge dans un livre. Donc, comme je disais, j'ai été ravie par ce beau roman. J'ai adoré et c'est peu dire. le sujet est tellement actuel en ce début du 21ème siècle et face à l'essor des nouvelles technologies telles que l'Intelligence artificielle, entre autres.
Dès les premières pages, Audrey Pleynet nous transporte dans un monde scientifique en douceur. L'ennui n'est jamais au rendez-vous. le rythme est très soutenu et on se retrouve embarqué, avec bonheur, dans cette intrigue, sans même s'en rendre compte tant le style est tout en subtilité.
Les questions fusent. Noosphère nous questionne en même temps que Inès. le monde est-il prêt à recevoir des connaissances d'une telle importance? Ces connaissances peuvent-elles être mises entre toutes les mains? Quelles conséquences pour l'Humanité?
La plume est légère, naturelle et toute en sensibilité. L'âme humaine est décortiquée et mise à nu, ainsi que la relation humaine. La lecture se fait sans difficultés. Dès la première ligne, l'attention est captivée et l'on a du mal à lâcher ce roman. Eh oui, Messieurs-Dames, Je vous préviens: Noosphère se lit d'une traite. Il n'y a pas de temps mort. le suspens est présent dès la première ligne et dure jusqu'à la dernière. le dénouement nous tient en haleine et en refermant Noosphère, on se rend compte qu'on a retenu notre souffle tant la finale était en apothéose. Ce roman est digne des plus grands films d'action américains.
N'hésitez pas. Si vous avez envie de suspens, d'intrigue, de lecture agréable et rythmée, je vous conseille NOOSPHERE. Audrey Pleynet vous fera passer un agréable moment en compagnie d'Inès, Hervé, Matt, Francis et les autres. Vous ne le regretterez pas.
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Une ode à la connaissance. Oui, en premier lieu, derrière les lignes de ce roman, on sent la volonté de l'auteure de rendre hommage à la connaissance, au savoir et à la culture. Des références au patrimoine de l'histoire de l'humanité agrémentent le décor et l'ambiance de cette société, une société qui ressemble tellement à celle de notre monde et qui facilite donc notre immersion dans un monde où la Noosphère permet aux humains de se connecter et de partager leurs connaissances.

Tout commence avec Hélène, une maman qui raccompagne son fils de l'école à la maison, et qui est victime d'un accident de voiture. Pour sauver la vie de son fils en attendant l'arrivée des secours, la mère de famille va avoir soudain accès à un savoir presque illimité. Elle va incarner le début d'une nouvelle humanité en quelque sorte. Je n'en dirai pas plus sur le reste de l'intrigue car elle est plus complexe qu'elle n'en a l'air et que je gâcherai le suspense en entrant dans le détail.

Le récit d'Audrey Pleynet est vraiment brillant. Elle nous plonge dans un univers presque SF mais pas complètement, elle parvient à le rendre crédible au vu de la proximité avec notre monde. Les personnages qu'elle met en oeuvre nous semblent proches, cela pourrait être vous, moi, lui. C'est l'impression que ça m'a donnée. Certes, Hervé, Francis, Carole, Jean-Pierre ou Inès, ça ne fait pas rêver sur le papier, mais en fait ça donne une vraie impression de réalisme et d'identification aux personnages. J'ignore si c'est voulu mais c'est très bien mis en scène.

Derrière cette oeuvre, on sent une volonté de l'auteure d'émettre des critiques et une réflexion sur le comportement humain. Notamment sur son désir de tout contrôler, y compris l'évolution que pourrait lui proposer la nature. Dans ces cas-là, un certain nombre d'entre nous n'hésitera pas à s'affranchir des règles de la morale pour réaliser ce qu'il pense être juste pour le plus grande nombre alors qu'il agit en réalité pour lui-même et au détriment des autres individus. Cela dit, elle montre également que certains humains n'agissent pas tous par égocentrisme. En effet, Inès, comme Carole ou d'autres, est animée de bonnes intentions en premier lieu avant de revoir son point de vue et de se battre, sans s'en rendre compte, pour sa rédemption. Grâce à une anomalie qui va lui permettre de se battre pour sauver l'humanité.

La manipulation de l'information, le manque de respect de la vie privée, la recherche, l'expérimentation sur des êtres vivants et la falsification de la vérité sont tant de thèmes qui sont abordés sciemment ou non par l'auteure, et j'en oublie. En lisant Noosphère, on s'évade mais on réfléchit aussi. Et on vibre également devant la naissance d'une relation amoureuse qui semble prendre une forme tragique au fur et à mesure que l'on fait défiler les pages. Pour corroborer le tout, la plume de l'écrivain est agréable. Les métaphores sont nombreuses et pertinentes. Elle décrit aussi bien qu'elle met en scène les dialogues de ses personnages. le suspense demeure total jusqu'à la fin.

Un très très très bon roman ! À mettre entre toutes les mains ! En prime, je trouve la couverture superbe.
Lien : http://leslecturesdechrisred..
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