Voici le témoignage bouleversant du père Gabriel Maindron. Peu importe que ces mots soient ceux d'un prêtre car ce livre est avant tout le témoignage d'un homme qui n'a pas le coeur rempli de haine.
Ce que cette population a vécu est une horreur absolue, les mots ne permettent pas d'imaginer les souffrances endurées.
Nous entendons toujours parler du devoir de commémoration, notamment celui concernant la libération des camps d'extermination ; des plaques à l'entrée de ces camps demandent à ce que cela ne se reproduise jamais. Pourtant, un peuple s'est fait exterminer, à l'arme blanche, par les balles, des femmes ont été violées, des ventres ont été ouverts pour retirer et tuer des foetus, des hommes et enfants ont été éviscérés ou froidement abattus. La communauté internationale a abandonné cette population en demandant aux casques bleus de ne pas intervenir et a donc permis à l'horreur de s'abattre à nouveau.
Sept ans après cette lecture, je n'en suis toujours pas remise; ce livre fut pour moi le point de départ de recherches afin d'en apprendre davantage sur ce peuple et sur l'horreur/folie qui s'y est abattue.
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