Une vie peu passionnante, celle, au début, d'un enfant gâté, bien qu'arraché à ses parents pour connaitre ce destin de "Fils du Ciel". Ce dernier empereur de Chine connut nombre de tourments dont sa destitution, avant de se rendre compte qu'il n'était qu'un humain comme les autres. Pou Yi nous fait pénétrer dans la Cité Interdite, on y rencontre ses épouses, ses concubines, ses eunuques, jusqu'à ce que la Révolution Culturelle l'envoie au camp de criminels de guerre de Fushun, d'où il revint jardinier. Les propos hostiles vis à vis de l'impératrice, sont tellement sexistes, hostiles, rancuniers et injustes que le livre perd de son intérêt. Mais ce témoignage est intéressant.
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Je n'ai pas vraiment été emballé par ce livre, malgré le sujet qui m'intéressait beaucoup, car passionné par l'histoire de l'Empire du Milieu.
Style d'écriture à l'image de cet empereur sans caractère ...
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Un jour, en un de ses rares moments de frivolité, Johnston demanda à Pou Yi de choisir parmi une liste de noms anglais, celui qu'il préférait. L'empereur choisit Henry pour lui-même et Elisabeth pour l'Impératrice. Les journaux sautèrent sur l'événement. Au grand dam de Johnston, le Far Eastern Times, journal dont les sympathies allaient aux républicains, fit le compte rendu de la réception offerte à l'occasion de leur mariage par Mr Henry et Mrs Elisabeth Pou Yi.
Pou Yi restait immobile et sans vie dans sa voiture, contemplant la vapeur qui emportait Johnston vers ces lieux exotiques où vivait le Prince de Galles : Balmoral, le Château de Windsor, la mer Méditerranée... Il y avait de cela bien longtemps, Johnston lui avait promis de l'emmener au Château de Windsor, mais le seul château qu'il êut jamais connu de sa vie était ce minable Gordon Hall. Pou Yi se sentait abandonné...
A travers cette "autobiographie", les quelques références à l’Impératrice sont pleines d’hostilité et de rancune, sauf dans une seule phrase à la fin de l’ouvrage, quand la nouvelle de la mort de Belle Contenance lui parvint en Sibérie : "Si, écrit-il, son destin n’était pas tracé dès sa naissance, sa mort était inévitable à partir du moment où elle m’épousa."
p172