Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Huitième sortilège

Quel plaisir de retrouver Rincevent, son touriste Deuxfleurs accompagné de son Bagage. Et qu'est-ce que j'ai ri !

Nous avions quitté nos deux compères en bien fâcheuse posture, prêts à basculer au-delà du bord du Disque-Monde. C'était sans compter sur le fait que Rincevent détient le huitième sortilège, tapi dans son esprit et que celui-ci pourrait bien être utile pour faire face à une étrange et menaçante étoile rouge qui se rapproche dangereusement.

Nous poursuivons donc les tribulations des personnages rencontrés dans le premier tome auxquels s'ajoute Cohen, un héros de jadis, octogénaire, édenté... et drôle à souhait.
Au passage l'auteur assène des grands coups de griffe au monde du travail, au management en particulier et à la religion.
Nous avons encore une fois le plaisir de rencontrer la Mort, un personnage que je sens que je vais adorer dans les tomes qui lui seront plus consacrés.

Bref, chaque moment était un régal et je me réjouis à l'idée que cette série compte plus de 30 tomes... J'en ai pour des heures de plaisir à venir !

J'ai davantage accroché à ce tome qu'au 1er, et pourtant celui-ci est la suite direct de la huitième couleur. Cela est sûrement dû au fait que je m'étais déjà habitué au style particulier de l'auteur et qu'il m'a donc été plus facile de replonger dans son univers (toujours quelque peu décousu). J'ai aimé découvrir la suite des aventures de Rincevent, de Deuxfleurs et du Bagage, les trois étant systématiquement confrontés à des obstacles inattendus, des situations délirantes et a de surprenantes rencontres. de plus, le livre se lit assez rapidement et se montre divertissant. Je pense donc lire d'autres tome de temps en temps.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Pour l'auteur Terry Pratchett, créateur de l'univers de fantasy le plus barré, le plus absurde, et le plus satirique de l'histoire de la littérature fantasy contemporaine, le genre même avait besoin d'un dépoussiérage. Étouffée par ses codes, par son sérieux et ses quêtes épiques bardées à ras bord de morales, la fantasy avait besoin de Pratchett, d'une certaine manière. Elle avait besoin d'un anti-Tolkien, d'un anti-CS Lewis... D'une oeuvre anti-fantasy, en somme.

En lui adressant la plus grande et la plus belle des lettres d'amour et de moquerie qu'est le Disque Monde, Pratchett offre en parallèle une immense satire de notre monde moderne via une galerie fabuleuse de personnages hauts en couleurs qui, par certaines facettes de leur personnalité, dévoile aussi celles de notre société. du féminisme qu'offre la Huitième Fille, en passant par la censure médiatique avec Vérité, l'univers du Disque est, malgré son aspect absurde et barge, bien réaliste par de multiples aspects.

Car il est essentiel de comprendre qu'un des éléments clés du génie de Pratchet repose dans sa faculté à rendre intrigant et compréhensif un univers qui est régi par de multiples règles chaotiques. On en redemande en permanence, on dévore chaque cycle avec une contenance risible, on étouffe de rire à chaque digressions improbables, à chaque jeu de mots... Et on observe un moment de silence en respect au travail monumentale de Patrick Couton, qui rejoint le panthéon des plus grands traducteurs français, et aura permis à un profane comme moi d'accéder à un univers d'une richesse insoupçonné.

Si le premier opus offrait plusieurs aventures hautes en couleurs et en humour, sans véritable but pour nos deux protagonistes que d'éviter au maximum les ennuis, cette deuxième partie du dyptique fait beaucoup évoluer le récit en allant jusqu'à amener une seule et unique aventure aux proportions pour le moins titanesque. En effet, c'est tout simplement l'avenir de tout le Disque Monde qui est en péril, et le seul à même de sauver ses habitants est... Rince-Vent.

Armé du Huitième Sortilège, logé de force dans son esprit, et de son éternel couardise, il va pourtant devoir se préparer à vivre l'aventure de sa vie, accompagné de Deuxfleurs, le touriste. Et force est de constater avec cet opus, et ce diptyque en fait, que Pratchet montre qu'il est tout à fait capable d'offrir un récit sérieux et épique, tout en posant en parallèle des salves ininterrompu d'humour cynique et de références modernes à se tordre de rire.

En plus d'offrir une fin émouvante et joyeuse, ce diptyque est une porte d'entrée extrêmement bien construite pour quiconque désirerait se lancer dans la lecture de l'immense édifice des Annales du Disque-Monde.

Des tranches de rire promises par cette lecture détonante. de l'absurde, des situations rocambolesques, le tout dans un univers fantasy des plus fantaisistes, sur le dos de cette grande A'tuin sur laquelle reposent 4 éléphants, et le disque-monde ! Je trouve cette série absolument géniale. Et par delà les rires, le duo Deuxfleurs et Rincevent est hyper attachant. Un régal !

Deuxième roman de la série Les Annales du Disque Monde, « Le Huitième sortilège » nous transporte à l'université de l'invisible où nous apprenons que le Disque monde est menacé par une énorme étoile rouge ☄. Seul moyen d'éviter cette apocalypse, prononcer l'In-octavo, sortilège lié au destin de Rincevent.

Avec une pointe d'humour tordant, les péripéties de nos personnages sont jalonnées de parodies touchantes et incroyablement intelligentes: contes pour enfants, fonctionnement informatique ou délires fanatiques...

C'est un véritable plaisir de lire l'écriture de Sir Pratchett et de s'attacher à ces personnages à l'humour décapant.

Rincevent le héros..

Voici le second tome des Annales du Disque-Monde. Nous retrouvons donc les protagonistes du précédent tome, c'est-à-dire Rincevent et Deuxfleurs (toujours accompagné de son Bagage). Nous les retrouvons à la suite directe des précédentes aventures.

Dans ce tome, nous allons suivre nos deux héros dans une nouvelle mésaventure directement liée au Sortilège qui est implanté dans la tête de Rincevent.
Ce Sortilège va permettre de sauver le Disque-Monde du grave danger qui le menace. Nos chers compagnons vont faire la connaissance de deux nouveaux personnages.

Comme dans le précédent tome, Terry Pratchett, ne va pas accorder de répit à nos deux compères et il va leur dessiner un parcours, une nouvelle fois, semé d'embûches.

Un humour so british qui me permet de sourire pendant ma lecture et des personnages extraordinaires. Des caricatures exquises ! Cette saga est pur délice.
Le tout petit bémol est que l'auteur à pris le parti de ne pas faire de chapitre. Pour faire des coupures ce fut assez compliqué (pour ma part).

Bonne lecture à vous.

J'ai beaucoup aimé le 1er tome et celui-ci ne m'a pas déçue !
Les aventures échevelées de cette bande de bras cassés m'ont fait rire souvent. Quelle imagination ! C'est léger, mais pas tant que ça !
C'est du cinéma, de la bande dessinée, c'est éblouissant de couleurs, d'inventivité, de situations excentriques !
Epatant !

En générale, lors que vous avez lu la huitième couleur, vous avez envi de savoir quand même ce que c'est que ce huitième sortilège... Si on aprend vite que Terry Pratchett ne fait pas de suite, juste des histoires indépendantes dans le même monde imaginaire, ce n'est pourtant pas le cas de ce deuxième volet, où l'on retrouve Deux-Fleur le touriste, et Rivecent le mage (enfin presque mage, il a rater ses études). C'est donc tout naturellement que vous vous mettez en quête de savoir enfin ce que c'est que ce huitième sortilège, qui fait apparaître la huitième couleur... Et ce n'est pas tout, puisque au passage, vous avez connaissance de ce que c'est qu'un dragon... Dans une vision disons, plutôt orientale qu'occidentale... Qui peut surprendre, mais qui reste assez juste... La meilleure publicité de ce volume, c'est donc le premier volume... Qui a encore un ton enfantin... avec un peu de cynisme... Mais c'est au volume suivant... La Huitième fille, où le cynisme l'emporte un peu plus sur le côté enfantin que l'on comprend vraiment où Terry Pratchett veux nous emporter. Donc avec cet auteur, il n'y a pas de doute, la première impression n'est pas nécessairement la bonne...

Tout le monde cherche Rincevent. Une étoile rouge menace le Disque-Monde. Il semble que les sortilèges enfermés dans l'In-Octavo soient seuls à pouvoir éviter la catastrophe. Or le 8ème sortilège est tapi dans la tête du mage raté.
Accompagné de Deuxfleurs, rejoint par le Bagage entre deux courses poursuite, aidé par Cohen le Barbare qui bien que quasi nonagénaire ne manque pas de ressources, accompagné du bon sens de Bethan la jeune fiancée du vieillard édenté, ils échappent aux sorciers envoyés par les ordres, à des druides furieux, à des fanatiques de la nouvelle religion et même à La Mort.
J'ai vraiment eu plaisir à retrouver les personnages du 1er tome. Rincevent me parait plus assuré dans ce volume, moins lâche même s'il conserve son sens inné du danger. Il va cette fois vraiment faire équipe avec Deuxfleurs. Si le touriste confirme son optimisme à tout épreuve dans ces aventures il prend davantage d'initiatives. Il s'agit tout de même de sauver le Disque-Monde.
J'ai beaucoup aimé Cohen. Son énergie, son intrépidité dans toutes les situations délicates, son bagou chuintant… Rien ne peut abattre le héros décati sauf peut-être se coincer le dos en plein duel.
Et enfin, le Bagage. Je dois avouer que le Bagage me plait….
Intéressant de confronter la frénésie des personnages avec la lenteur impertubable de la Grande A'tuin.

Nous voici dans ce second tome du Disque Monde.
Un peu moins brouillon que le premier, nous reprenons l'histoire pile poil où nous l'avions laissé dans le premier tome, pendant une chute.
Ce tome sera de nouveau l'occasion de scènes et de discussion loufoque. Un peu lent jusqu'à la moitié du volume, le rythme s'emballe par la suite jusqu'à la fin.
Préparez-vous a vous amuser avec le duo de Rincevent et Deuxfleurs !
Le seul point négatif, qui sera récurent sur toute la série, est le chapitrage. Pratchett n'aimant pas ça, il n'y a aucun chapitre dans les tomes. Pas facile pour se dire "allez encore un chapitre et j'éteins pour dormir". Mais bon il faut bien un défaut!