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Je n'ai pas particulièrement apprécié le tome précédent, mais celui me réconcilie avec les Annales du Dique-Monde. Jusque là, j'ai lu les tomes au hasard, mais je me suis pris de l'envie de faire les choses dans les règles.
Nous rencontrons ici l'un des personnages les plus emblématiques de l'oeuvre de Pratchett, Mémé Ciredutemps. Après Rincevent, Deux-Fleurs et l'In Octavo, voici une nouvelle incursion dans l'univers de la magie. le Disque, du moyeu jusqu'au bord, est un monde complexe. Cette fois, c'est donc le fonctionnement des deux grandes sociétés magiques qui coexistent, les Sorcières et les Mages.
Nous suivons donc Esmeralda Ciredutemps, sorcière et maîtresse es têtologie qui accompagne l'une de ses protégées, une jeune fille qui s'est vue dotée dés la naissance de la magie des mages.
Deux genres, deux magies et, peut-être aussi, deux philosophie. Les sorcières sont tournées vers la nature, les mages vers un pouvoir davantage livresque. Tout repose donc autour de la possibilité, pour une femme, d'employer la magie des mages, de coiffer le chapeau, de porter le bourdon, de devenir mage.
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Terry Pratchett est l'un de mes auteurs favoris. Cette lecture était donc une valeur sûre, même si c'est le premier que je lis du Cycle des sorcières.

L'auteur nous offre un récit féministe en se moquant des préjugés qui entourent les deux sexes. Comme à son habitude, Terry Pratchett arrive à évoquer des sujets sérieux avec un humour décapant. de façon très subtile, il cherche à faire réfléchir son lectorat.

Les personnages, quant à eux, ne sont pas en reste.
Eskarina fait preuve d'innocence par certaines de ses remarques, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un caractère bien trempé et de ne pas se laisser faire. On a beau lui répéter qu'une femme ne peut pas devenir mage (sans donner de raison à cela...), elle reste sur ses positions et leur prouve le contraire.
J'ai adoré le personnage de Mémé Ciredutemps. Elle apparaît comme une vieille femme pragmatique et acariâtre, mais elle a un grand coeur. C'est elle qui apporte du dynamisme à ce récit.
Les personnages secondaires sont tout aussi réussi. J'ai beaucoup apprécié l'Archichancelier Biseauté ainsi que Simon, l'apprenti mage d'une grande timidité mais pourvu d'un immense talent.

Le seul point que je puisse reprocher à ce livre est sa mise en page. En effet, il n'y a pas de chapitre ou de parties réellement marquées. J'avais du mal à savoir où je pouvais m'arrêter dans ma lecture sans couper le dynamisme de l'intrigue.

Ce n'est pas le meilleur roman de Terry Pratchett, selon moi, mais cette lecture reste un réel plaisir.
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Je vous avais déjà parlé de cette saga L'Annales du Disque-Monde avec les deux premiers tomes.

Je suis bien décidée à les lire tous tranquillement, à mon rythme, à les déguster – je crains l'indigestion à tous les lire d'un coup! – en prenant mon temps. J'ai donc lu le tome 3 au cours du mois d'octobre oui on est en décembre et alors?. Et j'ai encore une fois beaucoup aimé!

Je vais essayer de faire une petite critique de chaque tome, même si celle-ci est courte, histoire de ne pas trop me répéter.

Cette maison d'édition fait des romans absolument magnifiques pour cette saga : le papier est d'excellentes qualités je trouve, j'adore les couvertures, vraiment je recommande vraiment L'Atalante pour ces romans, plutôt que les poches, même s'ils sont plus onéreux.

On est donc toujours dans la Fantasy burlesque, avec des milliers de rebondissements, des tas et des tas de jeux de mots, de situations comiques et de grand n'importe quoi. du Terry Pratchett tout craché donc.

Dans ce tome, on change donc de lieu et on nous présente le monde des sorcières, contre celui des mages qu'on avait vu dans les deux premiers tomes.

Ce roman aborde un thème un peu plus sérieux que les deux premiers, à savoir l'égalité entre les sexes.
Dans la fantasy, le moins qu'on puisse dire est que la place de la femme est…précaire voir ridicule. Souvent, elle est ou une magnifique-femme-très-belle-et-naïve-qu-il-faut-sauver-et-vive-l-amour ou alors elle est magnifique-femme-très-belle-et-très-forte-qui-combat-mais-qu-il-fait-sauver-et-vive-l-amour. Bien évidemment, j'exagère, mais souvent, c'est ça.

Dans ce roman, Terry Pratchett nous explique donc que les femmes, ce sont des sorcières et les hommes des mages. C'est comme ça. Il n'y a pas de mages femmes ou d'hommes sorciers. Et pourquoi ça, se demande Esk?
Esk, elle, du haut de ses 8 ans veut pouvoir choisir : sorcière ou mage? Et pourquoi pas les deux?
Elle se rend donc à l'université pour recevoir une formation, ne doutant pas d'être reçue…mais cela ne sera pas aussi simple…

Grâce à Esk, Terry Pratchett va décortiquer –brièvement hein, c'est un roman d'aventure, pas un essai – et détruire ces préjugés sexistes et les traditions sur lesquels ils reposent.

On pourrait penser que le personnage le plus important est Esk, mais en fait, celui qui ressort le plus, c'est celui de Mémé Ciredutemps. Je l'adore. Elle est géniale et j'ai vraiment hâte de la revoir. Elle a une vision du monde tellement terre à terre, tellement cynique qu'elle est à mourir de rire. Elle est experte en « têtologie », qui est en fait la psychologie et soigne énormément par l'effet placebo. Une grande partie de ses pouvoirs est basée sur les croyances des gens et elle s'en sert à merveille.

On continue aussi à découvrir les différents coins du Disque-Monde et c'est vraiment agréable. J'aimerais faire l'acquisition un jour d'une carte grand format de cet univers!

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Un très bon tome avec l'introduction du monde des sorcières! J'ai passé un excellent moment : j'ai beaucoup ris et je l'ai lu très vite. Je compte bien continuer les Annales du Disque-Monde et j'espère revoir le personnage de Mémé Ciredutemps très rapidement!
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L'histoire, bien que mieux construite que les deux premiers tomes, n'est pas encore à la hauteur des livres qui suivront, l'humour si cher à Pratchett n'étant pas vraiment là.
Les personnages mythiques de la Mort et de Mémé Ciredutemps font leur apparition et posent les base du Disque-Monde tel que je vais apprendre à l'aimer.

Pas son meilleur donc, mais intéressant à lire pour tous les autres livres fabuleux qui vont suivre.
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Que dire de ce livre ?!
Bon, le style de Pratchett est toujours bien présent, normal !
Un style toujours aussi plaisant. le livre se lit vite, on rentre, comme toujours dans ces livres, facilement dans l'histoire, de mon point de vue, du moins.
Après, l'histoire, j'ai aimé, Mémé Ciredutemps, totalement givré, Esk, intéressante, mais sans plus, je dois avouer que dans ce tome, ce n'est pas le personnage que j'ai préféré, je l'ai trouvé un peu fade. Simon, agaçant, parce que lire ce qu'il est sensé dire prends du temps, beaucoup de temps. Mais ce n'est pas un point noir.
La toute fin, je n'ai pas trop apprécié, certes, l'auteur avait déjà couper un peu tôt, dans La huitième couleur, mais là, j'ai trouvé ça légèrement prématuré, ou pas assez prématuré. Il aurait coupé avant, ça m'aurait pas gêné, mais là, je sais pas !
Je suis encore une fois étonnée de ce que peux faire Pratchett dans un si petit livre.
Bon livre, mais il manque un petit quelque chose.
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Dans ce troisième opus des fameuses Annales du Disque-Monde, nous ferons la connaissance de nouveaux personnages. Tout d'abord, Eskarina, gamine effrontée, futée et contre-naturellement douée pour la magie. Ensuite, Mémé Ciredutemps, sorcière de son état (et ça, c'est dans l'ordre des choses !), un brin revêche mais n'ayant pas un mauvais fond. Et bien sûr une flopée de personnages secondaires, comme Pratchett les aime (et nous aussi).

Sur le Disque-Monde, il est largement admis que la magie c'est l'affaire des hommes et la sorcellerie celle des femmes. Si la première se réalise à grands renforts d'effets spéciaux, nécessite la possession d'un bourdon ( sorte de baguette magique) et est la plupart du temps en dehors de tout contrôle, la seconde est plus proche de la nature, nécessite la possession d'un chaudron et consiste essentiellement à connaitre les herbes. Nous serons bien d'accord pour déclarer que la vraie et unique différence entre les deux, c'est que les hommes sont incapables de contrôler ce qu'ils sont sensés contrôler, contrairement aux femmes qui ont bien plus de poigne.

On l'aura compris, La huitième fille aborde une thématique sujet à forte polémique dans l'espèce humaine : l'(in)égalité des sexes. Suite à une erreur de sexe, la petite Eskarina, huitième fille d'un huitième fils qui aurait dû en fait être un huitième fils de huitième fils a hérité du bourdon d'un mage mourant. Un fait sans précédent. Après de vaines tentatives pour se débarrasser de l'encombrant objet, visiblement peu au courant de la répartition des rôles homme-femme, et d'apprentissage de la sorcellerie à la petite, Mémé décide de l'envoyer étudier la magie à l'Université de l'Invisible, lieu où les mages deviennent des mages. C'est bien sûr sans compter sur l'inflexibilité du comité directionnel. Ce qui n'a pas l'air d'arrêter Mémé et Esk pour autant.

Plus construit que les deux premiers volumes, La huitième fille se lit avec autant de plaisir, toujours le sourire au lèvres, parfois se prolongeant par un petit rire guilleret (attention à la lecture dans les lieux publics). Pratchett cultive l'art de mettre ses personnages dans les situations les plus impossibles ( à leur place, je le détesterais) et de nous faire accepter toutes ses élucubrations avec une facilité déconcertante.
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La Mort, personnage récurrent des Annales du Disque-Monde mesure 2,10 mètres et est accoutrée d'une longue robe noire. Difficile de passer à côté d'elle, surtout en entendant sa voix grave et masculine. Oui, la mort est un mâle, et il cherche cette fois-ci à comprendre le terme « s'amuser » que les humains de leur vivant, emploient si souvent. Ce roman est attachant et nous entrons de plain pied dans [...]
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Equal Rites, c'est ma deuxième entrée timide dans le monde de Terry Pratchett (après Mort, car pourquoi faire les choses dans l'ordre ?), qui semble pourtant déjà si familier. Ce sont ces sourires en coin toutes les deux pages au tournant d'une phrase truculente, d'un trait d'humour inattendu, d'une situation absurde et qui fait pourtant tellement sens dans l'univers du Discworld qui se dévoile pan par pan.

Dans ce volume, Terry Pratchett joue avec les clichés sur les sorcières et les magiciens, le sexisme sous-jacent de bien des romans de fantasy (à l'époque... mais cela reste parlant encore aujourd'hui) en nous offrant des personnages féminins explosifs et irrévérencieux. le scénario est un peu plus convenu, mais la magie opère malgré au bout de seulement quelques lignes, nous plongeant dans cette atmosphère si particulière.

Visiblement, la saga des sorcières ne fait que se bonifier (il ne s'agit après tout ici que du troisième roman de Pratchett dans le Discworld) et il me tarde donc de dévorer la suite du travail d'un auteur plein d'esprit, qui a su nous offrir une fantasy qui ne se prend pas au sérieux, aussi malicieuse que réconfortante.

(Lu en Anglais)
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Des trois sorcières qui formeront plus tard le coven le plus célèbre du Disque-Monde, on ne rencontre ici que Mémé Ciredutemps, attachante acariâtre, qui pose sur le monde une vision très personnelle. Dans cet univers, elle représente la sorcellerie, ce pouvoir qui repose avant tout sur une bonne dose d'un sens pratique à toute épreuve, y compris parfois celle de la logique elle-même. À cette sorcellerie s'oppose la magie, science occulte et complexe qui s'étudie avec une longue barbe, un chapeau pointu et un certain attachement pour les rituels impressionnants et la tradition administrative. Sur le Disque-Monde, les sorcières sont des femmes, et les mages sont des hommes. Et c'est bien sûr l'occasion ici de questionner le rapport à l'égalité femmes-hommes, et aux conceptions genrées de certaines professions.

J'ai beaucoup aimé la manière dont Pratchett aborde cette thématique : lorsque la jeune Eskarina hérite d'un pouvoir de mage, ce sont non seulement ces mages qui tentent de la remettre dans une « place de femme », mais aussi Mémé Ciredutemps elle-même, qui dans un premier temps considère elle aussi qu'il s'agit là d'une frontière à ne pas franchir. À cela, Pratchett pose un point final : les choses sont comme elles sont, il ne reste plus qu'à s'y adapter au mieux.

Au-delà de cette thématique forte, j'ai une fois de plus apprécié de simplement replonger dans cet univers ! On explore le Disque-Monde au travers d'une autre perspective que lors des deux premiers tomes : on accompagne ici une jeune fille qui ne connaît que les montagnes du Bélier, et une sorcière qui sait très bien pourquoi elle préfère ne pas en sortir. Entre narration burlesque et péripéties toujours plus loufoques, j'y passe à chaque fois un excellent moment, et cette relecture a été un véritable bonheur !
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8/100 Terry Pratchett, « La huitième fille » - Les annales du disque-monde. Tome 3 »
J'ai décidé l'an dernier de lire entièrement les Annales du disque Monde, ayant beaucoup apprécié la lecture aléatoire de quelques tomes. J'ai donc évidemment repris au début et voici le 3ème tome que j'ai adoré !
La tradition veut que juste avant sa mort, un mage en intronise un autre : le huitième fils d'un huitième fils. Sauf que le mage Tambour Billette commet une erreur : le bébé est une fille ! C'est trop tard ! La transmission a eu lieu ! le père demande de l'aide à la sorcière du village : Mémé Ciredutemps. Celle-ci est catégorique : on n'a jamais vu ça : une fille peut être sorcière, mais pas mage ! Peu importe, elle prend l'enfant sous son aile et l'initie à la sorcellerie. Mais bientôt, les catastrophes s'enchainent et le grand voyage jusqu'à l'Université des mages débute avec son lot d'aventures !
Tout est génial dans les romans de Pratchett : la richesse de cet univers créé, la truculence des personnages - j'adore particulièrement Mémé Ciredutemps -, les noms des lieux et des personnages, les rebondissements et évidemment l'humour. Je suis admirative aussi de la beauté de la langue et on comprend que le traducteur de Pratchett, Patrick Couton, ait obtenu le Grand Prix de l'Imagination 1998. Bref, c'est très rapidement que je vais lire le tome suivant : « Mortimer ».
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Thème : Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Huitième fille de Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

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