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Tout bizarre ce livre. Rien à voir avec les deux premiers, "La huitième couleur" et "Le huitième sortilège". Nouveaux personnages, nouveaux décors, dans un environnement plutôt familier... Et pas de rythme ! Comme si un même morceau pouvait être à la fois une valse et une cumbia ! Mais bon, on s'accroche parce que c'est Terry Pratchett, que Mémé et Esk valent de loin le détour, et que le but de l'auteur est sympa. Parler de l'égalité des sexes à califourchon sur un balai crachotant, ça n'a pas de prix ! Dommage cependant que la traduction du titre, en plus de ruiner l'effet de suspense des premières pages n'ait pas repris le jeu de mots de Pratchett. Et le français a vieilli, mais au final encore une fois, peu importe, le fond est là, et la magie de Pratchett aussi.
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J'aime beaucoup la petite Esk. Une petite fille au caractère bien trempée. Mi mage, mi sorcière mais surtout très entêtée. Grâce à Mémé Cire du temps, Esk réussi à pénétrer dans l'école des mages où les ennuis l'attendent. Comme toujours une critique de notre société à travers un monde tout biscornu. L'humour de Pratchett est magique et ses métaphores inoubliables.
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Mémé Ciredutemps est une sorcière et Esk souhaite devenir mage. Mais un mage femme, cela n'existe pas... Que va-t-il donc se passer?
Un troisième tome très sympa à lire. J'avais laissé de côté le cycle des Sorcières mais ce tome me donne très envie de continuer.
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Après avoir lu Au guêt ! qui se déroulait quasiment en intégralité dans la capitale du Disque-Monde, Ankh-Morpok, et mettait en scène les forces du guet municipal, La huitième fille est le premier opus de la sous-série consacrée aux sorcières. Oui, j'ai moi aussi découvert qu'au sein de la série des Annales du Disque-Monde, il y a en fait plusieurs sous-série au sein desquels on va retrouver des personnages récurrents.

D'après ce que j'ai lu, et les explications que j'ai eu, la série des sorcières met en scène notamment Mémé Ciredutemps dont on fait donc la connaissance dans La huitième fille. Mémé est une sorcière, parce que les femmes sont des sorcières. C'est comme ça. Les femmes ne peuvent être mages, les femmes font une sous-magie. Seuls les hommes peuvent pratiquer la magie noble et intégrer l'université pour devenir mage.

"Personne n'aimait la magie, surtout entre les mains d'une femme. On ne savait jamais ce qui aller leur passer par la tête le coup d'après."
Vous vous en doutez, ce roman, sous ses aspects fantastiques, évoque la question de la parité, du féminisme et de l'égalité entre les hommes et les femmes. Traité avec beaucoup d'humour et de pertinence, le sujet est parfaitement digeste, sans leçons de morale grâce à un cynisme et une ironie portés par le de Pratchett.

En filigrane, le lecteur néophyte découvre le Disque-Monde, un univers portés par 4 éléphants eux-mêmes supportés par une gigantesque tortue. Car bien loin de plaquer son histoire dans un monde fantastique, Pratchett le construit de toutes pièces. J'admire ici la maîtrise dont il fait preuve pour mettre en branle une saga de 40 romans autour de cet univers et de ces personnages...

Après Au guêt ! qui m'avait laissé une bonne impression mais ne m'avait peut-être pas convaincue, La huitième fille réussit le pari de me faire accrocher à une saga de fantasy...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La huitième fille est le troisième volet de la saga des Annales du Disque-Monde. Une fois de plus, Terry Pratchett nous livre une histoire bourrée d'humour et d'aventures loufoques.

Dans ce livre, il est question d'Eskarina, une jeune enfant qui a reçu, un peu par erreur, les pouvoirs d'un mage. Malheureusement pour elle, sur le Disque-Monde, il n'est pas question qu'une fille devienne un mage. Elle va donc devoir jouer un peu des coudes pour se faire une place dans cet univers d'hommes.

Contrairement aux deux premiers tomes, La huitième fille ne fait pas partie du Cycle de Rincevent. Avec ce récit, nous entamons le Cycle des Sorcières et découvrons un nouvel aspect de cet univers. Grâce à cette histoire, nous rencontrons Mémé Ciredutemps, un petit bout de femme plutôt coriace et à la personnalité plutôt imposante. J'ai adoré sa répartie et le fait qu'elle ne se laisse jamais faire. J'ai également aimé sa gentillesse vis-à-vis d'Esk, qui pourtant n'est pas toujours facile à vivre. A elles deux, elles vont faire de l'ombre à tous les autres personnages, ceux-ci se faisant plutôt discrets ou insipides par rapport à elles.

Comme précédemment, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Terry Pratchett. L'humour est très imagé et haut en couleurs, tout ce que j'aime ! Cela rend parfois les descriptions complètement loufoques et j'admire réellement le travail de Patrick Couton au niveau de la traduction. A côté de cela, l'humour n'empêche pas du tout l'auteur de traiter de sujet sérieux, comme ici l'égalité des sexes et la place de la femme dans un monde d'hommes, et c'est une chose que j'apprécie beaucoup chez Terry Pratchett.

En conclusion, j'ai adoré me replonger dans ce troisième tome. Terry Pratchett est un auteur que j'apprécie de plus en plus et je sens que je ne vais pas tarder à me procurer ses autres livres. Si vous aimez l'humour un peu poussé et loufoque ainsi que la fantasy, n'hésitez pas à vous lancer dans cette saga. Peut-être que le nombre de volumes vous refroidit un peu mais il ne faut pas y faire attention, ça se lit tout seul !
Lien : http://leslivresdezaela.blog..
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Cette fois-ci, le voyage n'a pas eu le même effet que les deux précédents. L'humour n'avait clairement pas la même saveur que les fois précédentes. Cela ne m'a pas vraiment gênée car le sujet développé au sein de l'histoire n'est pas inintéressant du tout : l'égalité des sexes, ou plutôt son inégalité. Eh oui, les filles n'ont pas le droit d'être mage… Pourtant Eskarina est destinée à le devenir, que cela plaise ou non à son entourage.

Grâce à l'aide de Mémé, un personnage haut en couleur, la demoiselle va apprendre à maîtriser sa magie, ou plutôt essayer. Dans le Disque-Monde, la magie ce n'est pas simple. Ce tome nous l'explique, ou du moins tente de le faire. Je l'avoue, j'ai été perdue parfois, mais j'ai réussi à remonter à la surface et à poursuivre sans dommage. Il faut dire que le charisme de Mémé y est pour beaucoup car elle porte un regard sur le monde, qui est loin de me déplaire.

L'aventure est aussi de la partie même si j'avoue avoir été moins emportée par le second morceau du roman. J'aurais aimé voir notre jeune apprentie sur les bancs de l'école, voire la manière dont les mages l'auraient traitée, mais l'auteur a choisi de s'y prendre autrement. Son choix est loin d'être mauvais, il est même logique avec l'univers qu'il présente. Je crois qu'au fond, j'aurais voulu qu'il creuse davantage la question, qu'on aille encore plus loin et j'ai sans doute été déçue que cela se termine maintenant. Je n'aurais pas dit non à quelques pages supplémentaires.

Au final, ce troisième tome ne laisse pas la même place à l'humour que les deux précédents. Il permet de présenter la magie au sein de l'univers bien que cela manque de clarté à certains moments. L'aventure est toujours là, le sujet développé est intéressant, mais à la fermeture du livre, ma satisfaction n'était pas totale. J'ai moins aimé, mais cela ne m'empêchera de poursuivre l'aventure, puisque j'ai encore trois tomes sous le coude ! (avant de me ruer sur les autres)
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Si comme moi vous lisez la saga du Disque Monde dans l'ordre et que vous quittiez Deuxfleurs et Rincevent à regret, ne regrettez plus ! Les nouvelles têtes de cette "non-suite", Mémé et Esk, forment un duo tout aussi drôle et attachant. J'ai pris un très grand plaisir à suivre leurs aventures truculentes dans ce tome 3, qui est mon préféré pour le moment. le récit est moins absurde sans rien perdre en humour (surtout dans les dialogues !), moins de péripéties donc plus simple à suivre, bref : j'ai adoré. :)
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Oh que j'aime cet auteur !
Je le savais, hein, puisque j'ai découvert le Discworld vers 15 ans il y a 20 ans, mais a la relecture, c'est vraiment… Disons que ça fait du bien de lire quelque chose de hautement divertissant ET très intelligent.
L'histoire en elle-même n'est pas dure à suivre, et je nous trouve loin du côté fouillis des tomes précédents : Esk est la première fille à qui un bâton magique, normalement réservés aux Mages (mâles par définition), est donné à la naissance, par erreur (enfin, peut-être). Elle devra donc être la première Mage féminine du Discworld. Scandale, on ne mélange pas les Mages et les Sorcières, qui se méprisent d'ailleurs cordialement (par contre on ne nous dit pas qui sont les serviettes et qui sont les torchons dans cette analogie)
Évidemment, péripéties, opposants, adjuvants, bref, à la fin, on s'aperçoit que, oui, une fille peut être un(e) mage, une sorcière acariâtre et un Archancelier arrogant peuvent s'entendre comme larrons en foire, et en réalité il n'y a pas matière à s'opposer, si on y regarde de plus près et qu'on tord le cou aux préjugés. Premier message, flagrant : le sexisme, c'est débile, et les gens qui s'y accrochent sont avant tout ridicules. Sauf que contrairement a ce qui se fait en général, cette morale ne nous est pas imposée de face, elle nous est a chaque ligne suggérée, a peine esquissée, au travers de milles et un exemples, blagues ou retournement de situation. Je rappelle que c'est sorti en 1987, époque lointaine si il en est, ou le féminisme ne faisait pas vendre, et ou le mot « mansplaining » n'avait même pas été pensé - et pourtant on a une scène génialissime qui illustre le concept avec brio (écrite par un homme avant les années 90 : je suis un peu amoureuse de lui a titre lointain et posthume).
Mais si c'était la seule leçon a retenir du bouquin, il serait moins génial.
Parce que en plus de ça, on a tout un tas d'autres pistes de réflexion sur la nature humaine, notamment a travers les enseignements de Mémé en têtologie. Parce que Mémé, elle connait les gens. Qu'est-ce que cela veut dire, avoir de l'influence ? est-ce que l'effet placebo fait tout ? est-ce que l'uniforme d'une sorcière est chapeau-balais-robe-noire parce que les sorcières portent toutes ça, ou est-ce que les sorcières portent toutes ça parce que c'est l'uniforme des sorcières ? est-ce que la divination c'est du pipeau ? pourquoi on y croit ? et est-ce que on y croit réellement ? Et avoir du pouvoir, ça veut dire quoi ? Est-ce que les animaux sont plus bêtes que nous ?
Est-ce que ne pas faire de magie, alors qu'on pourrait en faire, c'est pas ça, le vrai pouvoir ?
Mais si oui, ça veut dire quoi exactement ?
Sommes nous aussi éphémères et ridicules que les petites fourmis sur les toits de l'Université, qui triment pour construire une pyramide en sucre qui sera balayée au prochain orage ?
J'ai presque envie de le relire juste pour être certaine que je me suis posée toutes les bonnes questions.
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Ce troisième tome des anales du disque monde rompt à la fois avec l'histoire racontée dans les précédents et (en partie seulement) avec le ton. "La huitième fille" se rapproche plus du récit d'aventure initiatique classique dont on retrouve nombre d'éléments: le jeune héros promis à un destin extraordinaire qui devra affronter des obstacles qu'il ne soupçonne pas, guidé par un impressionnant et mystérieux mentor. A ceci prêt que le "héros" est une héroïne et que c'est bien là le coeur du problème, quand au personnage qui s'acquittera du rôle du mentor, Esméralda Ciredutemps plus connue sous le nom de Mémé il faut avouer que je l'ai trouvé très réussi et que j'ai hâte de la re croiser (je l'espère) dans d'autres aventures. Magie des sorcières ou magie des mages (attention çà n'a rien n'a voir) certes, mais la magie bien à lui de Prattchett opère cette fois encore.
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Bien décidée à continuer mon challenge MULTI- DEFIS malgré le travail et la maladie, j'ai profité de ces après-midis au lit avec du thé, pour lire un des premiers tomes des annales du Disque Monde qui trainait dans ma bibliothèque.

Ce petit roman fut rafraichissant, comme une véritable épopée de la jeune Eskaterina, premier mage femme, qui se rendra de Trou d'Ucques à L'Université Invisible.

Comme toujours l'humour de Pratchett est sans pareil de même que son côté satyrique (ici sur la tradition et la ségrégation homme/femme), qu'il fait ressortir dans la bouche de personnages haut en couleurs.
J'ai vraiment aimé faire la connaissance de Mémé Ciredutemps, je me souviens l'avoir croisé dans d'autres tomes, elle ne m'avait pas fait le même effet.

L'Univers est coloré et drôle, les réflexions intéressantes et la nostalgie satisfaite par la plongée dans L Univers si vaste que nous propose Pratchett dans les Annales du Disque Monde. Un bel ouvrage en définitive, rien de spécial en lui-même mais faisant partie du grand tout qu'est l'Univers de la Grande tortue A'Tuin.
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Thème : Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Huitième fille de Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

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