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Ça y est, je m'y suis (enfin!) aventurée, sur le Disque-monde, ce monde plat comme une pizza (sans anchois) qui se balade à dos d'éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande A'Tuin, une tortue longue de quinze mille kilomètres. Et, chose étonnante chez moi pour une oeuvre qu'on m'avait tant vantée, je ne suis pas déçue du tout !
Un monde plat disais-je, mais un univers romanesque qui ne l'est pas du tout.
C'est de la fantasy qui n'a pas peur de la fantaisie. On découvre un monde avec ses sorcières et ses mages, mais ça ne se prend pas au sérieux, et c'est du bien bon humour. On pense un peu à l'auteur lorsqu'il parle d'un de ses personnages qui «riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi sur la Vie et compris la blague».
Ce tome nous raconte l'histoire du premier mage féminin du monde, Esk, à cause de la plantade de Tambour Billette qui a cru transmettre son pouvoir, comme le veut la Tradition, à un huitième fils d'un huitième fils, mais qui a oublié de vérifier le sexe du bébé. Ça ne va pas toujours être facile pour notre héroïne, mais pour le lecteur, ses aventures sont bien agréables à suivre.
C'est sûr, j'y retournerai, sur le Disque-monde.
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"La huitième fille", 3ème tome des annales du disque-monde, est très différent des 2 premiers. En revanche, le plaisir de lecture est toujours là.

Ce 3ème volet m'a semblé moins fou-fou que les précédents. Bien sûr, il y a toujours de la loufoquerie et de l'extravagance mais ce tome est moins barré, moins délirant. "La huitième fille" m'a semblé plus maîtrisé dans sa narration. Il faut dire que dans ce tome, Pratchett raconte vraiment une histoire avec un véritable arc narratif, ce qui n'était pas forcément le cas des 2 premiers volets qui ressemblaient parfois à une succession de saynètes liées entre elles par un fil très ténu.

J'étais triste de ne plus retrouver Rincevent et Deux-Fleurs mais Esk et Mémé Ciredutemps s'avèrent de très bons personnages, bien écrits. Les personnages secondaires sont également réussis, tout particulièrement Biseauté, l'Archancelier de l'université des mages.

"La huitième fille" se lit tout seul, tout est d'une grande fluidité. Si je n'ai pas eu, comme pour les 2 premiers tomes, de francs éclats de rires, j'ai tout de même eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture.

C'est un tel plaisir de lecture, rafraîchissant, apaisant, que j'ai déjà hâte de poursuivre le cycle.
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J'avais décidé de relire les Annales dans l'ordre mais j'ai omis le second ! Comme celui-ci n'est pas une suite c'est sans importance.

Voici le tome où nous faisons connaissance avec Mémé Ciredutemps, sorcière près de Trou-d'Ucques dans les montagnes du Bélier. J'adore Mémé Ciredutemps qui se veut plus méchante et indifférente qu'elle ne l'est réellement.

Selon la tradition un Mage qui va mourir doit remettre son Bourdon au huitième fils d'un huitième fils. L'état de Mage est uniquement masculin, tout comme l'état de Sorcière est uniquement féminin ! le Mage Tambour Billette a donc remis son bourdon au huitième bébé du forgeron qui s'avère être une fille, Eskarina ! Quelques années plus tard Mémé décide de l'initier à la magie des Sorcières mais s'aperçoit qu'une magie puissante se dégage du Bourdon et décide d'emmener Esk à l'Université de l'Invisible, l'école des Mages, sans savoir la situer d'ailleurs, l'étranger étant pour elle à peine plus loin que la lisière de la forêt proche.

Mémé nous donne un aperçu de son savoir encyclopédique sur les plantes et leurs usages mais aussi de l'effet placébo de ses marmonnements de sorcière qui accompagnent les potions de soin. Avec moins d'emphase, ça fonctionne toujours très bien à notre époque même si la vertu des plantes est passablement oubliée !

Dans ce tome on aborde principalement le poids des traditions et plus particulièrement les domaines réservés aux hommes et l'inégalité qui en découle ! Ceci dit, Mémé n'envisage pas un seul instant qu'une sorcière soit un homme !

Le tout traité à la farce ! Un tome moins rocambolesque et loufoque que les précédents mais qui entame la série des sorcières que j'aime vraiment beaucoup ! Pratchett n'est pas encore au sommet de son art à propos des dites sorcières, c'est une mise en bouche en quelque sorte ! La graine est plantée.

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Dans le Monde Fabuleux de Pratchett
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*Le Huitième fils de chaque Huitième fils deviendra mage*
- Hé, tradition sexiste !

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Si ce tome est intéressant pour plusieurs raisons, il est certainement beaucoup moins drôle, loufoque et burlesque que les deux premiers. La faute à une intrigue et un scénario plus convenu, mais touchant certes à des sujets plus importants et plus sérieux.

L'innéisme en prend un sacré coup dans la tronche.

Le patriarcat aussi.

C'est la libération de la magie, et, avec elle, des femmes.

Et bizarrement, j'ai eu l'impression que Pratchett se muselait, et certains situations semblent inabouties. Je regrette un peu le manque de loufoquerie des actions et des personnages qui se fait sentir au fil du roman (les descriptions sont toujours poilantes).

Le début est pourtant génial, je pourrai le relire sans cesse !
Il est dans la bonne lignée des précédents, et je dirai sans honte que mon personnage préféré est le Mage qui donne son bourdon et son don à Esk...
Je regrette également que le disque-monde ne soit plus un personnage à part entière, que les références soient si ténues, comme timides.

Bref, c'est une très belle aventure n'osant pas assez.
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J'adore.

J'ai passé un très très bon moment avec Esk et Mémé Ciredutemps, deux personnages aussi sympas que Deuxfleurs et Rincevent, côté filles !

Un petit ton de combat féministe dans ce livre n'est pas pour me déplaire, avec un humour ravageur, parfois subtil, parfois pas du tout, c'est vraiment excellent.

Effectivement mieux construit que les deux tomes précédents, il est quand même bien délirant aussi, j'ai adoré suivre le "balai-trip" de nos deux compères(e) à la recherche de l'école des Mages.

C'est frais, c'est léger, ça se lit avec une facilité pas croyable, c'est tendre, aussi, ça détend le ciboulot, c'est juste extra ! Je crois que je suis tombée en amour avec Pratchett (sur le tard, bon, ok, mais je peux pas tout connaître non plus, hein !).

Bref, je crois que j'ai pas le suivant, il me le faut absolument, savoir que je l'ai dans ma PAL pour les moments difficiles... Et le suivant après (ah mais Sourcellerie je l'ai, trouvé d'occase !)...
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La balade continue sur le vaste Disque-monde avec de nouveaux personnages. Ici, point de Rincevent, de Deuxfleurs, de coffre à mille pattes ou d'autres héros qui apparaissaient lors des deux premiers tomes dans une valse à mille temps.

La farce commence quand un vieux mage pense transmettre ses pouvoirs par l'intermédiaire de son bourdon au huitième fils de la famille du forgeron de Trou d'Ucq... Car la succession s'opère chez les mages de huitième fils en huitième fils. Mais il apparaît que c'est une fille qui reçoit ce don, ce qui constitue une incongruité dans la transmission de ces pouvoirs magiques.

La petite Esk se voit ainsi dotée de pouvoirs qui la dépassent et la mettent en danger d'autant plus que l'université qui forme les mages est interdite aux filles. Ainsi commence le parcours d' obstacles de la longue éducation d'une petite fille douée. Heureusement, la sorcière Mémé Ciredutemps, sa nourrice, veille sur elle.

Le début de ce récit ne manquait pas d'idées ni de tonicité, mais il s'essouffle, à mon avis, à mi-parcours pour heureusement rebondir dans les dernières pages .

Malgré cette légère déception, je recommande toutefois ce troisième tome de la célèbre saga de fantasy burlesque qui traite tout de même, l'air de rien, d'un sujet sérieux: la différence d'accès à l'éducation selon le sexe où comment les femmes doivent-elles se battre pour accéder aux plus hautes fonctions!
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J'y suis allée à reculons. A vrai dire, j'avais un peu souffert à la lecture des deux premiers tomes des Annales du Disque-Monde. Quelques fulgurances mais mon esprit trop cartésien s'est perdu dans cet univers déjanté et très décousu. J'avais pour ainsi dire calé: La huitième fille est restée longtemps dans ma PAL, me narguant de temps en temps, jusqu'à ce que je cède. Et à vrai dire, c'est une agréable surprise. Esk, une petite fille, hérite du bourdon du mage Tambour Billette, ce qui est un sacré pied de nez à la tradition. Comme chacun sait, dans le Disque-Monde, les filles ne peuvent pas être des mages, uniquement des sorcières. Mémé Esmé, la sorcière du village, qui connaît Esk depuis sa naissance, le répète suffisamment à la petite fille tandis qu'elle grandit à l'ombre d'un pommier magique.
Mais le bourdon est décidé : il appartient à Esk. Et Esk est tenace : mage elle veut être.
L'ordre établi va être bousculé avec facétie, les traditions brocardées dans un humour pratchettien particulièrement adapté pour mettre à mal les us et coutumes qui veulent empêcher la petite Esk d'atteindre sa destinée.
Mémé Esmé est un sacré personnage, avec des principes très arrêtés ; les évènements vont l'amener à reconsidérer une réalité qu'elle considérait comme immuable. Rien que pour elle, ce tome mérite le détour ! Ses démêlés avec les balais sont un poème, ses relations avec le Mage Bisauté, recteur de l'Université des mages, un délice.
La huitième fille est un tome drôle, malin, féministe sans agressivité, et me réconcilie avec le Disque-Monde. Je crois que je vais rester un peu dans cet univers, mais m'en tenir au Cycle des sorcières.
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Une tome des plus sympathiques et pourtant très différent des deux premiers selon moi. On y retrouve l'humour décalé de Pratchett mais en moindre abondance. La narration est ici tout à fait maîtresse. On suit l'intrigue d'une jeune fille qui suite à un concours de circonstances se retrouve devoir devenir mage. Or les femmes mages, ça n'existe pas dans le Disque-monde. Une jolie réflexion, tout en humour, sur les discriminations sexuelles, l'éducation des jeunes filles, etc. En plus, c'est l'occasion de rencontrer Mémé Ciredutemps, une sorcière frileuse à s'adonner à la magie et au caractère bien trempé. J'ai aimé le personnage de Rincevent, j'ai adoré celui de Mémé. Il me tarde de la rencontrer à nouveau!
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Le huitième fils d'un huitième fils a tout pour devenir mage.
Quand Tambour Billette arrive à Trou d'Ucques pour confier son bourdon à son successeur, il s'aperçoit trop tard de sa méprise : c'est une fille.
Une mage, un mage-femme, ça ne s'est jamais vu sur le Disque-Monde.
Mémé Ciredutemps n'est pas la dernière pour le dire. A-t-on déjà des sorcières-hommes ? Non. Alors !
Sauf que vers 7ans Eskarina montre quand même de très fortes dispositions à la magie. Qu'adviendra-t-il si on ne lui a pas appris à la maîtriser ? Quelles forces de l'ombre pourraient en profiter ?
Cette histoire est bien plus linéaire que les deux précédentes, moins chaotique, moins absurde.
Les deux personnages principaux sont délicieux d'entêtement, de détermination. En effet, il va bien falloir imposer Esk malgré la tradition qui fait la part belle aux hommes dans le domaine de la magie. Mémé Ciredutemps en mentor de la petite est parfaite car en plus du bon usage des herbes, de la têtologie, Esk sait « distiller l'alambic double ou triple, composer les vernis, les laques, encaustiques, zuumchats et punes, fondre la cire, façonner des bougies, bien choisir les graines, racines et boutures…. filer, carder, rouir, ourdir et tisser aux métiers …multiplier une ruchée, brasser cinq sortes d'hydromel, préparer les teintures, les mordants et les enduits même du bleu grand teint…réparer les chaussures, saler et travailler la plupart des cuirs, et… traire les chèvres. »
J'ai tout particulièrement apprécié la relation de la vieille sorcière avec l'Archichancelier Biseauté…
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Ça y est, les Annales du Disque-Monde sont lancées ! Une fois le premier diptyque passé, Terry Pratchett change déjà (et ce sera une habitude bienvenue désormais) de personnages principaux, puisque deux nouvelles protagonistes nous sont présentées : la jeune Eskarina et la vieille Esmé Ciredutemps. La première, guidée par la deuxième, tente d'apprendre les capacités inhérentes à sa qualité de mage. Finalement, il y a assez peu de description à vrai dire dans ce tome-ci, au sens de dire comment voir les personnages. C'était peut-être moins perceptible pour Rincevent et Deuxfleurs dans les deux premiers tomes, mais ici c'est flagrant : il n'y a pas d'indication physique précise sur l'allure de la plupart des personnages. Ce n'est pas forcément un mal, mais cela joue complètement sur notre manière d'appréhender ces héroïnes. L'auteur en joue avec humour, car là aussi, comme dans les deux premiers tomes, nous trouvons un faux héros conseillé par un personnage qui se révèle le plus intéressant des deux, le duo ainsi composé étant accompagné d'un objet magique doué de sentiments et d'intentions, ici un bourdon de mage ! Un bourdon qui n'en fait qu'à sa tête, en plus. Ce troisième tome la série des Annales est déjà la définition du roman pratchettien.
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Thème : Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Huitième fille de Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

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