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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que ce fût laborieux pour moi, cette lecture, ma difficulté n'a rien à voir avec la qualité de roman.
J'ai lu Reflex de Maud Mayeras, que j'ai adoré, vraiment ça faisait longtemps que j'avais pas eu un coup de coeur pareil.

Est après, Très difficile de me plonger dans un autre livre, grosse panne de lecture, j'ai mis 10 jours pour lire ce Pratchett, ce fût interminable.
Mortimer est le tome 4 des annales du disque-monde, l'introduction d'un des personnages emblématique: la mort .

La mort, qui a envie de prendre du bon temps et d'expérimenter certaines activités humaines, trouve un apprenti et lui confie son travail pendant qu'elle prend quelques jours de repos.

Franchement, ont peut avoir des craintes à l'ouverture de l'ouvrage, comment Pratchett vas conduire l'histoire ?
Le sujet est quand même une belle peau de banane.
Il nécessite un sacré équilibre, entre des thématiques pas faciles toutes en fessant rires sans tomber dans le ridicule.

Franchement, chapeau bas, le grand Terry y arrive haut la main, mortimer est touchant dans le rôle de l'apprenti qui essaye de lutter contre la nature de choses.

Le récit reste léger, pas lourd du tout, les passages où la mort teste des activités humaines sont hilarant.
La faucheuse chef de cuisine est un grand moment.

Ce livre à trouvé un équilibre pas évident avec un thème pas simple, il arrive à nous divertir tout en nous rappelant le caractère éphémère de la vie.

Malgré ma panne et mes difficultés de lecture ( qui en disparus vers la moitié de bouquin), ce tome 4 est un bon cru des annales du disque-monde.
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La Mort s'ennuie. La Mort a besoin de vacances. La Mort prendra donc un apprenti, qui une fois formé, pourra le seconder efficacement dans la lourde tâche qui est la sienne ( et que nous n'avons point besoin de nommer). L'apprenti, c'est Mortimer, jeune garçon maladroit, un peu timide et naïf. Celui-ci prend son boulot à coeur, mais le problème est bien là : il a un coeur lui, qu'il ne peut ignorer. A partir de là, les problèmes vont commencer ...

Cette épisode des Annales est particulièrement réussi. L'histoire est prenante. Les personnages attachants. Une petite touche philosophique sur le destin, la vie, la mort, la place de chacun dans l'univers, toussa toussa.

Personnage récurrent des Annales, La Mort se dévoile ici dans toute sa splendeur et dans toute ... son humanité. Voilà qui sort de l'ordinaire. Même si Mortimer est au centre de l'histoire, La Mort reste le personnage le plus attachant de part la vulnérabilité qu'il (oui, une fois pour toutes, La Mort est de genre masculin) montre alors qu'il est censé être un personnage impitoyable.

Mais tous les personnages de ce volume ont un petit quelque chose qui attire la sympathie : Morty, l'apprenti au grand coeur ; Ysabell, l'ado qui s'ennuie ; Albert, le serviteur plein de secrets ; Keli, la reine qui tente d'échapper à son destin ; Coupefin, premier Identificateur Royal de l'histoire du Disque. Quoique pour ce dernier, j'émettrais une réserve : en effet, quand on se sert d'une tranche de bacon comme marque-page, on ne peut être une personne recommandable ... Mais son heurtoir de porte est rigolo
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Morty fait le désespoir de son père: malgré sa bonne volonté, il n'arrive pas à se rendre utile. La solution serait de le mettre en apprentissage pour qu'il apprenne un métier. Justement, LA MORT cherche un commis…

Avec ce 4e tome, on change à nouveau totalement de contexte, bien que l'UI (Université Invisible) ait un rôle à jouer dans l'histoire et qu'à l'occasion une sorcière fasse une apparition. Cette fois, on suit en parallèle l'apprentissage de Morty et les nouveaux hobbies que LA MORT essaie de découvrir à sa façon.

Ce qui implique évidemment un tas de péripéties plus improbables les unes que les autres, quelques difficultés d'adaptation qui sèment le bazar un peu partout, des personnages dépassés, l'humour décapant de Terry Pratchett et des tas d'occasions de se moquer un peu de tout, y compris et surtout de l'humanité en général.

Les personnages sont peut-être un peu moins attachants que ceux des tomes précédents, mais l'histoire est bien ficelée, même quand elle part dans tous les sens, et on se marre pratiquement du début à la fin. Et LA MORT est probablement un des meilleurs personnages de cette série, il fallait évidemment lui consacrer quelques tomes ^^

Un très bon tome 4, qui réjouira les amateurs d'humour noir et les fans de Terry Pratchett 🙂
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Je n'ai jamais été aussi heureuse de trouver la Mort comme héroïne d'un livre !

Bon OK, c'est pas drôle de se retrouver face à elle, avec sa voix intimidante, sa faux, sa cape noire et ses orbites vides. Mais quand elle décide de prendre des vacances et de s'offrir du bon temps, alors, là, c'est la fête ! Imaginez la Mort qui danse, qui boit à en être ivre, qui fait de l'humour.

Et quand il prend un apprenti, Mortimer, pour le remplacer, et que celui-ci décide de laisser la vie sauve à une princesse, tout part en vrille.

Bref, c'est un régal, j'ai passé un moment génial, un livre qui fait du bien au moral, bourré de jeux de mots, de style loufoques et cocasses, de personnages déjantés.

Avec toujours une réflexion sur un sujet important, avec « l'humanisation » de la Mort.
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Je n'ai lu, pour le moment et en comptant celui-ci, que les quatre premiers tomes des Annales du Disque-Monde et un « hors série », le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants. J'ai adoré ce dernier et je pense que je peux placer Mortimer en tête de mon podium, aux côtés de Maurice. Premier tome du cycle consacré au personnage de la Mort, Mortimer vaut le détour. D'ailleurs, si vous voulez découvrir Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde, vous pouvez commencer par celui-ci !

La quatrième de couverture reste assez évasive avec son petit extrait, je me permets donc un petit pitch. Morty, jeune adolescent dégingandé, ne trouve pas de place, malgré toutes les tentatives de son père. Lors du marché « de l'emploi » du village, alors que tous les autres jeunes de son âge sont repartis avec un apprentissage en poche, Morty patiente… Les douze coups de minuit retentissent et enfin, un patron montre le bout de son nez. Mais attention, pas n'importe quel patron : c'est la Mort en personne qui prend le jeune Mortimer sous son aile ! L'apprenti découvre le travail de son maître, apprend au fil des jours et remplace de plus en plus souvent la Mort sur le terrain. Mais n'est pas la Mort qui veut et Morty a bien du mal à faire son travail et à suivre les directives à la lettre lorsqu'il doit recueillir l'âme d'une jeune princesse de 15 ans…

Il s'agit du premier tome mettant en avant le personnage de la Mort (qui parle tout le temps en majuscules, comme si sa voix raisonnait dans nos têtes !) mais celui-ci (car une bonne fois pour toutes, la Mort est un homme !) n'est finalement pas le personnage principal puisque Morty, son jeune apprenti, lui vole la vedette. L'adolescent devient donc, malgré lui, le héros de cette histoire mais, malgré sa place de « numéro un », il ne serait rien sans les autres figures qui ont la part belle sous la plume de Terry Pratchett. A commencer par la Mort en personne évidemment, mais également sa fille adoptive Ysabell (sacré caractère !), Albert le « domestique » de la maison, Kéli la princesse en détresse (bien loin de la princesse douce et fragile…), Coupefin le jeune mage en formation (il lui reste encore beaucoup à apprendre !) ou encore Bigadin, le rapide cheval de la Mort (quoique pourrait suggérer son nom…) !
Terry Pratchett offre plusieurs personnages hauts en couleurs et n'hésite pas à les placer dans des situations difficiles. Les scènes cocasses s'enchaînent et font sourire. Je retiens surtout la quête de « la vie » que suit la Mort qui veut absolument comprendre comment les humains prennent du bon temps… entre l'alcool et la pêche à la ligne, il tente toutes les approches ! Autant vous dire qu'imaginer la Mort encapuchonnée, assise sur un bout de rive, sa main squelettique tenant une canne à pêche, a quelque chose d'assez fendard ! Et Terry Pratchett c'est ça : des personnages décalés dans des endroits improbables pour des scènes plus absurdes les unes que les autres !

Si je disais en introduction que vous pouvez commencer la lecture des Annales du Disque-Monde par ce titre-là, c'est que la trentaine de tomes qui composent ce long cycle peuvent être lus plus ou moins indépendamment, vous ne serez donc pas complètement perdus. En revanche, les lecteurs « disciplinés » apprécieront de retrouver dans Mortimer, des références aux trois opus précédents : je pense notamment aux scènes se déroulant dans l'Université Invisible où j'ai pris plaisir à croiser Rincevent, le mage adjoint du bibliothécaire transformé en orang-outan à cause d'une décharge de magie (il ne souhaite pas redevenir humain, l'université le garde car c'est le seul à connaître l'emplacement de tous les livres de la bibliothèque… et Rincevent se charge des bananes !).


Le monde mis en place par l'auteur est travaillé et réfléchi. Chaque personnage y a sa place et son rôle et tous se croisent et vivent des aventures qui s'entremêlent… C'est riche, bourré d'humour (des personnages décalés dans des scènes improbables…) ; en bref, idéal pour passer un bon moment de détente !
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Mortimer est un garçon docile, naïf mais trop intelligent pour son entourage. Son père veut le placer en apprentissage mais personne ne souhaite le former, jusqu'à l'arrivée tardive de la Mort qui voudrait bien un peu de repos et donc former un assistant.
La Mort n'est pas le meilleur formateur qui soit, mais il entraine son apprenti à sa suite dans son travail, avant de laisser Mortimer faire ses premières expériences seul. Oui mais voilà, le garçon est sensible. Peut-il se résoudre à faucher la vie des gens ? Et quelles sont les conséquences s'il n'exécute pas le travail ?
Terry Pratchett nous régale une fois de plus avec des personnages si excentriques et pourtant si humains. La Mort vaut le détour. Ce squelette ambulant à cape noire, aux orbites habitées d'une lumière bleue me fait irrésistiblement penser à un bureaucrate psychorigide. Et pourtant il nous réserve quelques surprises divertissantes.
Quant à Morty, au nom encore mieux choisi en français qu'en anglais, sa fraicheur nous incite à nous attacher à lui. Il est le moteur de l'histoire. Son béguin pour une jeune princesse victime de son oncle va entrainer toute une série de conséquences prêtes à remettre en cause l'ordre des choses sur le Disque-Monde.
Signalons au passage la présence d'une scène où apparait le catastrophique mage Rincevent.
J'ai apprécié une fois de plus cet épisode des Annales du Disque-Monde pour l'humour et l'univers décalé, avec, dans cet épisode, en toile de fond, des réflexions sur le destin, l'éternité, le sens de la mort, l'amour. Un bon moment de lecture.
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Même si le cycle des sorcières garde ma préférence, celui de la Mort n'est pas loin derrière. Ce personnage universel et intemporel y est confronté à la vie, à l'existence, à l'humanité, et à ce qui les rendent intéressantes et importantes (ou non). Sans cesse en décalage avec les codes de la société, la Mort est l'occasion idéale pour l'auteur de mettre le doigt sur les absurdités de notre monde ; tout en rappelant que, même si elle ne fait pas toujours sens et si elle prendra fin un jour, la vie a toujours quelque chose à apporter.

C'est cette double inéluctabilité qui est au centre de l'intrigue de Mortimer : celle de la mort et celle de la vie. Est-elle menée par nos choix ou pré-écrite dans notre destinée ? Peut-on la modifier, et quelles en seront les conséquences ? Au-delà de ces vastes questionnements existentiels, le roman aborde aussi le notion de morale et, en quelque sorte, de la conscience professionnelle : faire son travail, dont l'importance est primordiale à l'équilibre du monde ? Ou faire ce qui nous semble juste ? Peut-être est-ce la mission confiée qui est la plus juste, même si elle n'en a pas l'air au premier abord ?

Au-delà de ces thématiques passionnantes, j'ai adoré retrouver la narration si particulière et si délectable de Pratchett. Mortimer est un personnage attachant, qui évolue énormément au fil du récit et qu'il est plaisant de voir se développer et prendre de l'assurance. Les événements finaux promettent de grandes choses d'ailleurs, que j'ai hâte de retrouver dans les tomes suivants !
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A force de lire des avis dithyrambiques et enflammés de babéliotes sur cette saga de Pratchett… étant à la recherche d'un roman de heroic fantasy (pas du tout mon genre habituel) pour le challenge multi-défis 2021… me voilà lancée dans l'univers du Disque-Monde ! Suivant les avis des amateurs chevronnés, j'ai choisi Mortimer pour découvrir la série. Eh bien, cette première incursion fût plutôt réussie. Les aventures de Morty sont tellement imagées, pleines de gags et de rebondissements, qu'on les verrait aisément adaptées à l'écran. A maintes reprises au cours de la lecture, je n'ai pu m'empêcher d'imaginer les scènes se dérouler sous mes yeux, les rendant encore plus hilarantes. Néanmoins, je n'ai pas été emballée, comme d'autres, au point de me précipiter pour dévorer toute la série. Mais j'y reviendrai, c'est sûr. D'ailleurs, si certains ont des conseils sur quel tome privilégier pour une seconde lecture, je suis preneuse !
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Exercer un métier crevant engendre souvent du vague à l'âme, une remise en question personnelle ou des envies légitimes de décompression...C'est le cas ici de la Grande Faucheuse en personne dont la motivation s'est émoussée! Par conséquent, elle juge bon de s'octroyer un peu de répit en déléguant une partie de son labeur : elle formera donc un apprenti. Place qui reviendra à Mortimer ( Morty pour les intimes) qui trépigne depuis des plombes justement sur l'esplanade du village dans le cadre de la foire à l'embauche...Malgré un vêtement ostentatoire chamarré sur les épaules en guise de CV pour se démarquer, il reste amarré lamentablement parmi la liste des recalés : la faute, certainement , à sa gestuelle empotée puissance 10 et son air rêveur...En gros, il n'a pas le physique de l'emploi ! Mais pour la Mort, aucun profil idéal n'est exigé , et Morty fera ainsi l'affaire pour débuter comme croque-mort novice dans la grande Entreprise de pompes funèbres détenant le monopole du marché sur le Disque-Monde. Bienvenue dans le monde merveilleux du travail, Morty ! Un logement (une chambre dans la maison de la Mort) et une monture de fonction (le cheval Bigadin) lui sont attribués. Toutefois surviendra un os dans ce beau plan de carrière ! Certains argueront que la Mort, dont les aptitudes didactiques sont discutables, a légèrement bâclé la formation du garçon; d'autres avanceront que les propensions naturelles de Morty pour la boulette ont pris le dessus, quoi qu'il en soit il va merdé pour sa première mission en solo, détraquant ainsi les rouages de l'Histoire qui est déjà écrite...
Voilà l'idée de base séduisante de ce succulent livre abordant avec un humour pratchettien (calembours à gogo, comparaisons pas piquées des hannetons, situations cocasses) des thèmes sérieux comme la mort ou encore l'aliénation du travail (le labeur métamorphose l'individu...) ! On y découvre d'autres personnages comme Ysabell la "fille" de la Mort, Albert le mystérieux cuisinier officiant aux fourneaux de la Mort, la princesse Kéli, un Duc gravitant voracement autour du trône et des mages qui devraient satisfaire votre appétit insatiable de lecteur... Moult passages désopilants m'ont plu surtout celui sur Albert dans la cité d'Ankh-Morpork ! A noter également les clins d'oeil lancés par l'auteur à ses futurs livres en énonçant des éléments ou thèmes constituant les trames d'oeuvres prochaines (comme "Trois soeurcières" et "Pyramides"). La saga arachnéenne de Pratchett est donc très plaisante pour ses liens tissés entre les différents bouquins...
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Le 4ème volet des annales du disque monde est consacré à la mort.
Il nous conte l'histoire de Mortimer, un jeune garçon embauché par la Mort en tant qu'apprentie, histoire de laisser du temps libre à la Mort. Mais bien sur ça ne pouvait pas se passer aussi facilement.
Dans ce tome nous avons le droit a une Mort dépressive, à Mortimer qui ne fait pas son boulot correctement et qui ne prend pas ses responsabilité, et à Albert un magicien à la retraite.
A noter que dans ce tome apparaît, Rincevent qui est toujours aussi peu puissant !
Comme toujours chez Pratchett ce tome des annales du disque monde, est très drôle, tant par la parodie, que par les personnages décalés.
Je vous le conseil fortement !
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