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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cette aventure du cycle du disque monde est excellente. Pour l'instant, ce "Mortimer" est tout simplement mon préféré de la série (bon Ok, ce n'est que le 4ème, je ne peux pas savoir ce que la suite me réserve mais quand même...).

Au départ il y a une idée tout simplement géniale la Mort qui embauche un apprenti en la personne de Morty, un jeune homme naïf et au bon coeur. Ce concept est déjà sublime en soi mais en plus Pratchett le traite à merveille. L'intrigue est accrocheuse et menée tambour battant. Jamais l'auteur ne se contente de son idée de départ, il propose des péripéties et des développements tous plus réussis les uns que les autres. Les personnages sont tous très chouettes. Même ceux qu'on ne voit que très peu ont un petit quelque chose qui fait qu'on se souvient d'eux. On se marre beaucoup et souvent. Pratchett fait encore preuve d'un humour désopilant que ce soit dans les situations ou les jeux de mots (encore bravo au traducteur d'ailleurs). le récit fourmille d'idées et de trouvailles, qu'elles soient comiques ou non. Et en plus, j'ai plaisir de retrouver Rincevent dans un court passage.

Ce 4ème volet est un très très bon tome, qui fait travailler les zygomatiques tout en n'omettant pas une petite dose de tendresse. Un régal !
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Que va devenir Morty ? Que va-t-on pouvoir faire de lui ? Qui serait prêt à prendre ce jeune homme gauche et un peu niais en apprentissage ?
- MOI !
Oh, oui, bien sûr, tout ce que vous voudrez...

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Ah, un très bon tome des Annales ! Dès le début, on sent que ce petit Morty, ou Mortimer, ou Mort, même (Nomen est omen) va être attachant.
On se doute qu'il n'est pas simplet mais naïf, pas bête mais maladroit, pas idiot mais iconoclaste. Il nous charme avec ses réflexions et ses questionnements enfantins ("Que fait le soleil la nuit alors que c'est à ce moment qu'on aurait le plus besoin de lui ?" etc.).
Alors, quand la Mort le choisit, on se dit qu'ils vont en baver tous les deux.

Sauf que ...

Et oui, tout ne va pas se passer comme prévu, car, au fond de lui, Morty est un vrai chevalier servant, prompt à sauver la veuve et l'orphelin et à faire triompher la justice... Mais la Mort n'est pas juste, c'est bien connu, elle ne choisit pas, elle ne juge pas, elle met un point final à tout, au moment venu... Sauf quand elle fait sa sentimentale. Là c'est autre chose. Et c'est génial !

L'inversion des rôles et la course contre la montre, le valet énigmatique et la princesse énervée, la fille adoptive et le cheval volant, le magicien débutant et l'autre magicien débutant, oui, lui, oui, oui, la Mort et les Dieux, Ankh-Morpork et le Disque, les montagnes du Bélier et le Mur de l'empire Agatéen, les chats et les tavernes, les Rois et les poivrots... Tout ne fait qu'un.
Un "un" très bon au demeurant.
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Quel formidable univers que celui du Disque Monde, imaginé par Terry Pratchett, au début des 80's ! C'est drôle, en plus d'être remarquablement intelligent. Car, même si des personnages récurrents peuplent cet univers loufoque (Rincevent, Mémé Ciredutemps, La MORT etc...), le fait que chaque tome (une quarantaine au compteur) puisse se lire indépendamment, fait qu'on a tous les avantages de la saga, sans les inconvénients.

Et puis il faudra aussi dire un jour que Terry Pratchett, en plus d'être le maitre de la fantasy humoristique, est aussi un philosophe dans son genre et parvient souvent à donner une réelle profondeur à ses histoires. Ces deux aspects sont d'ailleurs très bien rendus par l'excellent travail de traduction de Patrick Couton, qui restera sur la série du début à la fin, me semble-t-il.

"Mortimer" est, à mon avis, un des meilleurs tomes des Annales, un des plus plébiscité par les fans, en tout cas. D'abord, pour la raison qu'il met en scène pour la première fois la MORT (qui, comme chacun sait, est de sexe masculin ^_^), un personnage haut en couleurs, qui décide, par un beau matin (ou peut-être une belle nuit, allez savoir) de prendre un congé sabbatique, afin de comprendre pourquoi les hommes aiment à ce point la vie. Pour autant, la MORT est positionnée sur un segment de marché qui ne connait pas la crise, il lui faut donc embaucher un assistant, d'où la présence de Mortimer...

Voici donc une belle entrée en matière pour mêlée habilement humour et réflexions pas si légères que ça, à mon avis, le tout servi par l'écriture agréable d'un Pratchett au mieux de sa forme et une traduction de grande qualité.
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La Mort est sans doute le personnage le plus emblématique de la saga du Disque-Monde. Il (oui, la Mort est un homme) n'avait jusque là fait que quelques brèves apparitions dans les livres, et celui-ci est le premier à lui être entièrement consacré.

Nous suivons Mortimer, un jeune garçon qui se retrouve embauché comme apprenti par la Mort. Il apprend progressivement à faire le travail de son maître tandis que celui-ci découvre la liberté. Mais Morty ne va pas tarder à faire une erreur qui met en péril la réalité même.

De manière ironiquement logique, les livres de la Mort sont sans doute ceux qui sont le plus centrés sur l'humanité. Alors qu'il serait facile de présenter ce personnage comme un simple antagoniste, Pratchett a au contraire décidé de l'humaniser au maximum, en tenant compte du fait qu'il est quand même profondément différent. Cela provoque des décalages comiques hilarants lorsqu'il essaie de comprendre les humains ou de se comporter comme tel. du coup, le mélange des genres entre l'implacabilité inhérente au personnage et sa naïveté le rend profondément attachant.

Cependant, la Mort n'est pas le personnage principal de ce roman puisque, comme son titre l'indique, le héros de ce livre est Mortimer. Ce livre est en effet quasiment un roman initiatique, et nous voyons Morty évoluer, passant du stade d'ado maladroit et empoté à celui d'homme qui fait face aux conséquences de ses actions. Si l'humour est donc bien présent, ce livre possède tout de même une réelle profondeur, et on passe de moments légers à d'autres plus sombres et plus intenses.

Ce livre est donc, pour moi, le premier à vraiment être du Pratchett tel qu'on le connaît, avec un juste mélange d'humour et d'émotion, servant une intrigue efficace et originale. Comme beaucoup d'autres babélionautes l'ont signalé, il s'agit effectivement d'une excellente porte d'entrée à l'univers du Disque-Monde pour ceux qui pourraient ne pas accrocher avec les premiers livres.

Enfin, ce livre permet de vraiment prendre conscience des liens qui existent entre tous les livres de la série, et que même si les différents cycles se centrent sur des personnages spécifiques, tous les autres peuvent y faire une apparition. de plus, je ne me souvenais plus que l'auteur plantait dans ce livre une graine pour un futur personnage que j'aime beaucoup, ce qui permet également de lier le cycle de manière chronologique...

Bref, j'ai beaucoup aimé ce roman, encore une fois peut-être davantage que lors de mes premières lectures. Il faut croire que ces romans se bonifient avec l'âge du lecteur !

Challenge Variétés 2015
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Ce roman est un régal. Il commence un peu comme ces contes de fée où le héros, ici Mortimer, est perçu par son entourage comme un peu nigaud, bon à pas grand-chose si ce n'est à rien. Mais voilà qu'à la foire à l'embauche, Morty est choisi comme apprenti par la Mort en personne qui envisage de prendre des vacances. A partir de là les situations improbables s'enchaînent, les répliques décalées de la Mort sont hilarantes, quant aux dialogues entre Mortimer et la Mort, ils sont dignes d'une anthologie de l'absurde, très proche de l'humour des Monty Python. Et l'air de rien, de ci de là, l'auteur sème des réflexions sur la justice, sur la mort, et autres questions existentielles… Tout cela dans une lecture plutôt légère, grâce à cet univers imaginaire particulièrement poétique et onirique. Mortimer m'a irrésistiblement fait penser au Philémon de Fred. C'est jubilatoire. L'intrigue est menée tambour battant, les péripéties s'enchaînent, chacune est une trouvaille, et, bien sûr, tout part en vrille. Comment Mortimer va-t-il retomber sur ses pattes et s'en sortir ? Il y a aussi un petit quelque chose de l'esprit du Guide du Voyageur Galactique, sauf que c'est bien plus court (sauf à considérer l'ensemble des tomes !). Autre chose que j'ai beaucoup aimé : la bibliothèque de la Mort. Géniale ! Les cultures rétroannuelles, c'est pas mal aussi. En fait, ça fourmille de trouvailles et de pépites. Impossible de toutes les énumérer. Je n'ai pas lu les tomes précédents et cela ne m'a pas gêné une seconde (tout au plus ai-je peut-être raté quelques bricoles sur des personnages secondaires déjà censés être connus du lecteur). C'était mon premier Terry Pratchett, et ce ne sera certainement pas le dernier, après une lecture un peu sombre ou quand on a besoin de se remonter le moral, aller faire un petit tout dans le Disque-monde me paraît une idée judicieuse.
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Ahh comme prévu j'ai beaucoup aimé ce tome consacré à la Mort et son apprenti Mortimer . J'aime le côté "humain" de la Mort qui a atteint son paroxysme ici, puisqu'il profite d'avoir un apprenti pour se soustraire à son devoir et tester les loisirs humains . Mes moments préférés sans conteste !
Encore pas mal de moments assez drôles,rien que la scène d'introduction de Mortimer était bien loufoque,avec un peu d'imagination ^^.Et puis on découvre l'antre de la Mort,son cuisinier Albert , et on croise brièvement une vieille connaissance . On passe un très bon moment avec ce 4éme tome et j'ai hâte de lire les aventures de la fille de Mortimer, vu les parents ,ça promet !

-Lecture commune mensuelle des Annales du disque-monde
-Challenge dans le monde fabuleux de Terry pratchett
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Beaucoup d'avis déjà sur cet excellent opus des annales du disque-monde !
Je ne vais pas redire tout ce qui a déjà été dit, c'est très bon, j'ai souvent éclaté de rire, et avec La Mort comme sujet, c'est fort, quand même !
De fait ça met un peu de temps à démarrer, mais quand le délire démarre, il fait un bien fou à lire.

Comme toujours sous le rire il y a le regard aiguë de l'auteur sur nos travers, et sa tendresse, et ça fait tout le charme de ses écrits.

Le traducteur est juste formidable, mais comme il a eu un prix pour ça, tout le monde le sait et le reconnaît, lol !

En fait je suis contente de découvrir Pratchett maintenant, parce que ça tombe super bien dans ma vie...
Si vous avez un coup de mou, du vague-à-l'âme, et que vous aimez la fantasy, bien sûr, lisez du Prachett, ça requinquerait un mort !
Hem... C'est nul ok je sors...
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On l'aime quand même, sa mère et moi. On s'habitue au monde.

- Ce serait pour son bien, tu sais. On en ferait un homme.

- Ah. Bon. c'est vrai qu'y a d'quoi faire."

Voici comment débute ce désopilant 4e tome des Annales du Disque-Monde, par le génial Terry Pratchett. Bon d'accord, j'ai déjà dit beaucoup dans cette phrase. J'avais adoré la découverte de ce monde dans la trilogie de départ, et j'ai attendu un peu avant d'attaquer celui-ci, acheté par hasard.

Dans ce tome, Pratchett passe du magicien raté Rincevent à un autre personnage clé de son oeuvre : la Mort. Cette dernière, fatiguée, décide de prendre un apprenti pour l'aider dans sa tâche sur le disque. Et comme par hasard, ça tombe sur Mortimer, ou Morty pour les intimes (tout le monde ...).

"Morty appartenait à cette race d'individus plus dangereux qu'un sac d'aspics. Il tenait résolument à découvrir la logique caché de l'univers. Ce qui allait être difficile parce que, de logique, il n'y aven avait pas. le Créateur avait eu des tas d'idées excellentes lorsqu'il avait bâti le monde, mais le rendre compréhensible n'avait pas fait partie du lot."

Morty, qualifié pourtant de bon à rien, trop rêveur, va se révéler très assidu dans son travail. Trop même. Car un jour il décide d'écouter son coeur plutôt que sa "conscience professionnelle" et sauve une princesse destinée à la mort. Sauf qu'on ne modifie pas impunément L Histoire. Et tandis que la Mort profite de ses vacances pour "vivre" et apprendre à "être heureuse", le monde, lui, est au bord du gouffre ...

Je me demande comment un auteur peut avoir autant d'imagination, autant d'humour, et comment il peut réussir un tel concentré de génie en des romans si courts. Exemple de son style narratif :

"Ah oui fit la Mort

(il s'agit là d'un procédé de cinéma adapté au livre. La Mort ne parle pas à la princesse . Il se trouve en réalité dans son cabinet et s'adresse à son apprenti. mais c'est plutôt efficace, non ? On doit appeler ça un fondu rapide ou un zoom inversé. Ou autre chose. On peut s'attendre à tout d'une industrie où tout le monde s'appelle "Coco".)

Le résultat étant qu'à chaque phrase, je m'arrête, je hausse un sourcil et j'éclate de rire !

Que dire d'autre ? rien sinon vous laisser sur cette dernière citation, et espérer que vous allez vous précipiter sur un, ou plusieurs, de ces chefs-d'oeuvre !

"Il peut arriver des choses aux fouineurs de bibliothèques magiques auprès desquelles se faire arracher la figure par des monstruosités tentaculaires passe pour un banal massage léger."

Qu'on se le tienne pour dit.

(Du même auteur, je vous invite à découvrir une trilogie qui ne fait pas partie des Annales du Disque-Monde, mais qui fut un grand coup de coeur de l'année : le Grand Livre des Gnomes)
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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La Mort a besoin de temps libre. Il a envie de consacrer un peu de temps à comprendre les humains. Et puis aussi, il aimerait procurer un peu de compagnie à sa fille adoptive, Ysabell. Comment faire ? Mais c'est bien sûr ! Il va se prendre un apprenti...
Ca tombe bien, le père de Mortimer a décidé de la placer en apprentissage... Et il faut dire que les maîtres potentiels se font rares, Morty est tellement bizarre, tout dégingandé et maladroit qu'il est...
Morty apprend vite, la Mort lui fait confiance, à tel point qu'il lui confie très vite sa tournée, une petite tournée pour commencer : 3 personnes.
Et pendant que la Mort s'initie aux plaisirs humains, enchaînant pêche à la mouche (et quelle mouche !), danse de salon (la chenille), et beuverie à la taverne (mémorable !!! un grand moment...), Morty se plante en beauté !
Il n'a pas pu se résoudre à trancher une vie, et a mis la pagaille dans le principe de réalité. Et tandis qu'il s'évertue à chercher de l'aide, la Mort trouve sa vocation et disparaît pour de bon !
Bref, Mortimer se lit d'une traite, on ne passe pas deux pages sans rire tout seul - et de bon coeur, et en même temps, comme toujours avec Pratchett, on ne peut pas passer à côté de questions plus profondes, ici en vrac, la vocation, l'obéissance aux règles et la liberté de manoeuvre, les choix personnels, le poids des responsabilités ... Il y a un côté initiatique dans ce roman, et chacun des personnages est confronté à un choix cornélien à un moment ou à un autre, même Albert, l'homme à tout faire de la Mort.
Des quatre premiers tomes des Annales du Disque-monde, pour moi c'est ce roman le meilleur. Et le meilleur des aventures de la Mort.
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Que faire du petit MOrty ce demande son père... Car il n'est pas très doué pour l'affaire agricole de la famille... Alors son oncle conseille qu'il trouve une place d'apprenti à la foire à l'embauche... Et Morty ne trouve pas tout de suite, parce qu'il n'y a pas beaucoup d'amateur, surtout que lui-même ne sait quoi faire de sa vie... Alors soudain, un étrange patron lui offre une place, et son père espère bien que le patron à une fille à épouser pour hériter de l'affaire... sauf que le patron est la Mort...
Très tentant comme carrière, mais pas facile dès que l'on ne supporte pas de ne pouvoir éviter la mort inéluctable des gens...On aimerai bien les prévenir... Aussi un apprentissage bizarre et pas si facile, même si sur un plan magique commence pour le petit Morty, pour que la Mort puisse avoir un peu de temps libre pour ses loisirs....
Un ton assez différents de la 8e couleur, le 8e sortilège, la huitième fille, qui sont les 3 premiers volets... Moins enfantin que les deux premiers volumes, moins glauque dans le cynisme que le 3e volume, (ainsi que les autres histoires de sorcières), on retrouve quand même quelque chose du ton de Terry Pratchet : toujours une critique de notre façon de voir à travers un monde loufoque, plus philosophique que le père ^Porcher qui lui aussi tourne autour du personnage de la Mort... Ce squelette troublant, ni humain ni terrifiant. On m'avait dit que Pratchet ne savait pas se renouveler, et bien je ne suis pas d'accord, car si certaines histoires ont la même saveur, il y a quand même pas la même ambiance suivent qu'on parle de la Mort, du guet, d'apprenti Mage ou de sorcières, les thèmes principaux de cette très longue saga qui n'en est pas vraiment une.... Pas vraiment d'histoire suivie (a part les deux premiers volumes qui se suivent) mais plus des histoires indépendantes que l'on peu prendre dans l'ordre qu'on veux, de la Fantasy pour adulte (surtout quand on lit les histoires de sorcières qui ne sont vraiment pas fait pour les enfants chez Pratchet). Si vous chercher de la Fantasy amusante, critique de notre monde à travers le loufoque, Pratchet est l'écrivain qu'il vous faut....
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