AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 1035 notes
5
44 avis
4
34 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec Mortimer, je me suis enfin plongée (la tête la première) dans l'univers créé par Terry Pratchett.
Alors, cela faisait longtemps que j'avais entendu perler de ses annales du Disque-Monde, mais un rien de réticence m'empêchait toujours de franchir le pas. Ce postulat d'un monde plat porté par quatre éléphants, eux –mêmes soutenus par une tortue ….Bref, j'avoue que j'étais clairement frileuse, mais à force de lire des avis positifs, et comme de plus ce livre fait partie du challenge BBC…eh ben, je me suis lancée…
J'ai donc découvert le style de Terry Pratchett à travers la lecture de ce roman et je dois reconnaitre que le sourire ne m'a pas trop quitté lors de cette lecture.
Comment ne pas sourire, en effet, avec les répliques que se lancent Mortimer et son patron ?
Oups ! J'oubliais de préciser qui est le patron de ce jeune apprenti fort maladroit qu'est Mortimer : La Mort en personne. Il faut reconnaitre à l'auteur qu'il a réussi à me rendre ce personnage plutôt sympathique et que ses répliques et remarques sont fort pittoresques…
Une lecture sympathique, il faut le dire, et qui ne sera pas la dernière que j'entreprendrais pour continuer à découvrir l'univers des Annales du Disque-Monde…


Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge ABC 2022/2023
Challenge BBC
Commenter  J’apprécie          363
La Mort, qui est de sexe masculin (plutôt que homme, nom difficilement applicable à un squelette), est un de mes personnages préférés ! IL est fabuleux ! Toutes ses interventions se signalent par les lettre majuscules et Pratchett a réussi à nous faire imaginer un son caverneux spécifique à La Mort !

IL a décidé de prendre un apprenti et comme tous les employeurs se rend à Montmouton la Veille des Porchers afin d'en trouver un. Fin de foire, il ne reste que plus que Mortimer, jeune homme tout en genoux et en coudes, rêveur et pas très doué mais La Mort l'embauche !

Un peu étonné mais pas plus que ça, après tout nous sommes sur le Disque-Monde, Marty découvre le lieu où il va vivre, tout se décline en nuances de noir et de violet et, grande surprise, La Mort a une fille, humaine, adoptive est-il besoin de le préciser et à l'âge ingrat de l'adolescence.

Du moment où Marty remplace La Mort, parti découvrir les plaisirs de la vie humaine, les choses ont une certaine tendance à déraper, Marty pensant et réagissant toujours comme un humain. En parallèle nous accompagnons La Mort dans ses expériences et son passage à la taverne du Tambour Rafistolé est pour moi un moment d'anthologie de la soulographie !

Challenge MULTIDEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge BBC
Challenge ATOUT PRIX 2021
Dans le monde fabuleux de Pratchett
Commenter  J’apprécie          336
La Mort fait peur... et elle fait rire dans l'univers loufoque de T. Pratchett qui se compose, rappelons-le, d'un disque de 15000 km de diamètre porté par 4 éléphants eux-mêmes portés par la Grande A'Tuin, une tortue qui suit son chemin dans l'espace.
Elle fait peur parce qu'elle en impose avec sa haute stature - surtout montée sur son cheval argenté Bigadin - sa voix intimidante, caverneuse (on le suppose car elle s'exprime en MAJUSCULES), sa faux, sa grande cape noire, des orbites,comme un néant, qui vous fixent et un sourire permanent , tout aussi foudroyant, puisque la Mort, rappelons-le aussi, est un squelette.

Mais la Mort aime aussi rappeler qu'elle ne tue pas: "LES GENS SE FONT TUER, MAIS ÇA, C'EST LEUR AFFAIRE. MOI, JE NE PRENDS LE RELAIS QU'À CE MOMENT-LÀ." ELLE arrive simplement au rendez-vous déterminé par le sablier- qui se vide d e ses derniers grains de sa partie supérieure - et saisit l'âme du mourant, à l'aide de sa faux, puis ses dernières paroles avant un autre voyage qui ne LA concerne pas.

Pour l'instant, ce n'est pas drôle.

Mais cela le devient quand ELLE décide de prendre des vacances ...et de former un apprenti pour LA remplacer, un garçon de 16 ans: Mortimer. Et là commence un récit déjanté -puisque cet apprenti commet quelques erreurs de jeunesse-et mouvementé dont je tairai l'intrigue.
Récit loufoque mais non dénué d'aspects un peu sérieux, comme à chacun de ces 4 premiers tomes- ici, c'est la mort- Attendez-vous donc à quelques avis tranchés ...
Commenter  J’apprécie          330
Mortimer, Morty, « P'tit gars » juste « Petit » ou même « Gamin » cherche du boulot. Il descend avec son père à Montmouton au marché des apprentis. Et ça tombe bien. Justement La Mort cherche quelqu'un pour le seconder et éventuellement tenir compagnie à Ysabel, sa fille.
Ce qui tombe mal, c'est que Mortimer a des états d'âme. Comment donner la mort à un homme bon ? Pourquoi laisser la vie à un homme indiscutablement méchant ? Et que dire d'ôter la vie à une jeune et jolie princesse de 15 ans ?
Quand La Mort, qui a besoin de prendre un peu de repos, lui laisse de l'autonomie, trop sans doute, c'est tout l'équilibre du monde qui est mis en péril.
Si ce Pratchett là n'est pas à « mourir » de rire, il est tout de même bien plaisant à lire. J'aime décidément le disque-Monde et ses habitants.
Commenter  J’apprécie          272
Mortimer est un jeune bon à rien dont personne ne sait trop quoi faire dans ce petit coin du Disque-Monde... jusqu'à ce que la Mort décide de l'embaucher comme apprenti, ou plutôt comme remplaçant pendant ses vacances bien méritées...

Mortimer, c'est aussi le quatrième tome des Annales du Disque-Monde, et le premier du cycle de la Mort. Un livre qui peut tout à faire servir de porte d'entrée à cet univers délirant et délicieux, comme il l'a fait pour moi.

Mortimer, en un mot, c'est... MORTEL ! Je n'aime pourtant pas toujours les histoires trop déjantées et foutraques. Mais là, rien à dire, je me suis régalée !

Bourré d'humour, de jeux de mots, d'effets de STYLE, de situations cocasses et de personnages loufoques, ce livre est bon pour le moral et les zygomatiques. Il est bon aussi pour les neurones, car il est brillant, plein de trouvailles astucieuses et même d'une certaine profondeur dans la recherche par la Mort d'un sens à sa "vie"...

Aucun doute, Mortimer m'a convertie au plaisir du Disque Monde; j'espère que lui et son patron me laisseront le temps de lire la suite de leurs aventures avant de venir me voir en vrai pour casser mon sablier !

Challenge Petits plaisirs 27/xx
Commenter  J’apprécie          2511
La Mort a décidé de prendre un apprenti.. le jeune Mortimer. un nom légèrement prédestiné peut être ?
Se sentant épaulé la mort décide de prendre des "vacances" en laissant son jeune apprenti gérer son travail. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme elles devraient;

On retrouve dans ce tome l'esprit loufoque et décalé de Terry Pratchett. Son humour décapant et ses jeux de mots. Un grand moment comme toujours dans la visite du disque monde. en tout cas j'ai eu grand plaisir dans ce tome de retrouver un mage raté que l'on a déjà rencontré dans les tomes précédents : Rincevent.
Commenter  J’apprécie          230
En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman dans le cycle des annales du disque-monde. On retrouve une intrigue qui se révèle vraiment efficace, même si amenée de façon un peu trop rapide, qui surtout offre des moments remplis d'humour, de surprises et se lit sans temps morts. On se laisse entrainer avec grand plaisir par cette histoire délirante qui nous plonge de nouveau dans l'univers prenant et travaillé de l'auteur. Les personnages sont toujours aussi truculents, passionnants et attachants, et quel plaisir d'enfin découvrir un de mes personnages préférés, la Mort, et ses questions philosophiques. La plume de l'auteur est toujours aussi passionnante, entrainante, fluide et pleine de fantaisie qui entraine le lecteur à tourner les pages. La conclusion s'étire peut être un peu en longueur, mais franchement rien de gênant. Je continuerai sans soucis à lire d'autres romans du cycle.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          210
La Mort est un travail comme les autres et parfois on s'en lasse, comme de tout. On déprime, on frise le burn-out même. Heureusement on peut prendre un apprenti pour saloper joyeusement le travail, pendant qu'on prend la clef des champs pour tenter de changer de voie et s'interroger sur le sens de la vie.

Cynique, curieux, désabusé, La Mort est peut être un des personnages récurrents le plus vivant de l'univers de Pratchett (un des, car faut pas déconner les sorcières aussi s'en posent des colles existentielles), en tout cas celui qui a le plus d'états d'âmes.


Ça sert à quoi, tout ça ?
Ça sert à quoi, tout ça ?
Ne me demandez pas de vous suivre.

N'en déplaise à Maxime le Forestier, malgré tout, la Mort on a envie de le suivre. Peut être pour rire à ses dépends, peut être pour redécouvrir nos us et coutumes sous un regard détaché et sceptique ou tout simplement pour devenir son compagnon de fortune.
N'en déplaise à Morty (et malgré toutes ses bévu-euh-ses efforts) le héros de l'histoire ce n'est pas lui
N'en déplaise à la Mort et ses vagues à l'âme, ce livre est bourré de pépites, petites phrases ou situations qui en font une lecture cocoon (ah non maintenant c'est hygge le termàlamode) et réconfortante.


[Quatrième livre des Annales du Disque-Monde]
[Troisième livre lu de l'année 2018]
[Première lecture commune de cette même année]
[Livre de l'Atalante, tout vieux, qui tel un grimoire sans âge en devient velouté et perd ses pages]
[Bon c'est fini le décompte là ?]
Commenter  J’apprécie          200
Un tome que j'attendais avec impatience. Avec ses quelques apparitions, j'avais hâte de lire un tome consacré réellement à la mort.
Il s'est révélé très distrayant malgré quelques petites déceptions. Premièrement, j'ai beaucoup aimé l'aspect de la Mort cherchant un apprenti pour avoir le temps de comprendre les plaisirs de la vie... Une situation des plus philosophiques au possible. le personnage de Mortimer est donc important... pour autant j'aurais voulu un peu plus de passage sur la Mort elle-même.
Terry Pratchett nous régale à nouveau avec son univers hors du commun, notamment quand il détaille le monde de la Mort ou encore son métier ( qui vient un chouïa trop tard à mon goût...)
On retrouve également des passages complètement délirants même si surtout vers la fin du livre. J'avoue avoir une petite préférence pour le bras de fer entre l'Empereur agatéen et son Vizir... La scène m'a paru des plus vivantes! Et mention spéciale à un certain heurtoir de porte...
Je ferme donc ce livre ravie mais surtout impatiente de lire un nouveau tome sur la Mort pour que Terry Pratchett remplisse les promesses qu'il nous souffle en créant un tel personnage.
Commenter  J’apprécie          182
Mortimer n'est pas un mauvais gamin, bien au contraire mais, trop maladroit pour un métier manuel et trop rêveur pour une carrière d'intellectuel, son père se demande vraiment ce qu'il va bien pouvoir faire de lui. Il décide donc d'emmener Morty à une foire à l'embauche et de lui trouver un maître d'apprentissage. Contre toute attente, Morty en trouvera un et pas n'importe lequel puisqu'il s'agira de la Mort en personne.

Comme à son habitude, Terry Pratchett nous dépeint une galerie de personnages savoureux : Mortimer, bien sûr, jeune garçon attachant de par sa maladresse et ses questions naïves mais souvent à propos ; la Mort qui, selon Pratchett, est un bon gars dans le fond que son travail, par la force des choses, empêche de nouer des liens et qui le rend solitaire ; Ysabell, sa fille, et Albert, son serviteur, deux humains dont on se demande la raison de la présence dans le domaine de la Mort, alors qu'ils sont bien vivants ; mais également : le cheval Bigadin, la princesse Kéli, le mage Coupefin... Ainsi que quelques anciennes têtes venu faire un peu de figuration dans une scène courte mais qui ravira leurs nombreux fans, j'en suis sûr (en tout cas, moi, je l'ai été !).

La mort est donc le thème principal du roman, ce qui ne l'empêche pas d'être drôle pour autant. Terry Pratchett parvient à nous faire rire sur ce thème très particulier sans avoir besoin de pratiquer l'humour noir ou le cynisme. Au contraire, l'auteur conserve sa plume si particulière, maniant l'absurde sans tomber dans le grotesque et pratiquant le non-sens tout en conservant une cohérence qui lui est propre.
La mort n'est finalement qu'une étape très courte – et parfois douloureuse, il est vrai – de la vie mais une étape nécessaire et il faut bien que quelqu'un soit là pour assurer le travail, sinon où irait le monde ?

Le monde, je ne sait pas, mais pour le Disque, il vous suffit de lire ce roman pour le découvrir. Un tome qui, comme les précédents, m'aura encore fait passer un excellent moment de lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          170




Lecteurs (2707) Voir plus




{* *}