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3,65

sur 1017 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sacha retrouve un ami perdu de vue depuis vingt ans, qui vit avec Marie (traductrice) et leur fils Agustin. L'autostoppeur (l'ami en question) prend régulièrement la tangente pour sillonner la France. Marie fatigue, d'autant plus que Sacha le narrateur, tel un coucou est prêt à prendre sa place dans le nid familial. "Par les routes" laisse un sentiment mitigé, tant l'intrigue reste somme toute banale et que le lecteur (en tout cas moi) se pose souvent la question, mais où veut en venir Sylvain Prudhomme ?
Pourquoi cet homme sacrifie peu à peu un univers familial harmonieux ? Il faut avouer que les motivations sont bien loin d'être évidente !
Entre indifférence pour les personnages et ennui (pour le lecteur), Prudhomme allonge ses pages de listes de villes, villages, églises etc... qui laisse perplexe.
On s'accroche tout de même car, l'auteur est assez malin pour susciter un brin de curiosité, mais je dois avouer que "légendes" son précédant roman était bien meilleur.
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Ce roman est comparable, peut-être volontairement pour l'auteur, aux aléas de l'auto-stop -- pratique qui a grandement régressé avec l'arrivée des moyens de réservation de trajets par internet -- en ce sens qu'il démarre assez fort avec de belles pensées, puis s'enlise gentiment dans un petit mélo amoureux, et se termine par une très belle page sur la constellation d'Orion, ce qui me permet de lui décerner le même nombre d'étoiles qu'en possède le célèbre baudrier. Sinon...

Les personnages ne sont guère attachants, en tout cas aucun des deux hommes, bien paumés dans leurs incertitudes. Marie sort du lot tant bien que mal en exhibant "ses petits seins adorablement blancs" mais si elle est une bonne traductrice, elle manque elle aussi d'esprit de décision sur le long terme, lequel l'aurait sans doute aidée à conduire son existence mieux qu'en subissant les inconstances de son compagnon auto-stoppeur.

On peut tout de même voir dans ce livre une réflexion sur le bonheur et c'est l'une de ses réussites. Mais alors elle illustre aussi l'impossibilité de partager certains plaisirs lorsqu'ils sont vraiment singuliers -- faire de l'auto-stop sur des semaines entières sans but précis -- et donc la nécessité de les vivre seul hors d'une amante et d'une famille.

J'ai quand même aimé l'écriture alerte et les dialogues quelquefois savoureux ainsi que les pointes d'humour qui apparaissent selon que chacun puisse les apprécier et, bien sûr, quelques belles phrases sur les saisons, la chute des feuilles des platanes ou l'hiver dans le nord de la France.
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Sacha, écrivain, emménage à V. où il retrouve par hasard un ami perdu de vue depuis plus de vingt ans.
Cet ami est marié, a un enfant, mais continue régulièrement à partir sur les routes en auto-stop.
J'ai été très dérangée au début du livre par la manière de raconter.
Pratiquement chaque phrase commence par « je ».
C'est assez pénible.
Soit je m'y suis fait, soit ça s'est arrangé, j'ai donc continué ma lecture.
Cette histoire est plutôt étrange, je n'y ai pas vu d'intérêt particulier.
M'y suis parfois ennuyée.
Les critiques sont majoritairement favorables, je ne les rejoindrai pas.
Un livre qui se lit quand même assez bien finalement mais auquel je trouve trop de bémols.
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«  le monde se divise en deux catégories .Ceux qui partent . Et ceux qui restent . » .

Très court commentaire : tout a été dit déjà, vu le nombre de billets : Sacha, la quarantaine quitte Paris pour s'installer dans une petite ville du Sud - Est de la France .
À peine installé , il retrouve par hasard ? son ami d'enfance et de jeunesse qu'il nomme l'auto-stoppeur .
Celui , ci désormais vit avec Marie , la mère de son jeune fils Augustin . Ils se sont habitués à ses fuites , disparitions, au cours de voyages en auto - stop , un homme très curieux , irritant , et attachant à la fois….

L'arrivée de Sacha bouleversera ce fragile équilibre psychologique . …. Ce livre est bien écrit, l'écriture est simple, calme et attentive mais je me suis profondément ennuyée .

Même s'il parle d'éloignement volontaire, de prise de distance , d'attraction ou de répulsion , voire de fuite en avant ……qui s'opérerait entre les êtres , de liberté, de vagabondage, cela reste trop simple et banal, original ——-je ne sais pas…——-..des lignes de vie qui se déroulent comme une vraie carte routière.avec ses carrefours, ses voies secondaires , ses embranchements
… Au fond , j'ai trouvé le tout peu grisant , trop scolaire , la relation entre les deux personnages maladroite mais touchante.

Peut - être . le doute est le véritable héros de ce roman que j'ai peiné à finir, je ne saurais dire …
Famille ou liberté , peut - on raisonnablement concilier les deux ?
On m'a prêté ce livre.
Je ne dois pas être, en ce moment , dans l'esprit de cet ouvrage.


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La quarantaine un peu triste, Sacha emménage dans un petit meublé d'une ville de province. Il a pour projet de peindre et d'écrire. Mais son chemin croise à nouveau celui de l'autostoppeur. « J'ai pensé que c'était fou. Qu'il fallait un hasard extraordinaire pour que nous nous retrouvions là tous les deux. Ou peut-être autre chose qu'un hasard. Je me suis mis à la place de l'autostoppeur. J'ai pensé ce qu'il avait dû penser en apprenant que j'étais là. Ce qu'il était impensable qu'il n'ait pas pensé : que je venais le chercher. Que ce déménagement, je me faisais pour lui. » (p. 24)

Je n'en dis pas plus de l'histoire. Sachez simplement qu'il est question d'une amitié dangereuse, où le désir et la peur s'affrontent. Et voyez si vous êtes prêts à partir par les routes, sur les traces d'un autostoppeur insaisissable.

Et si je n'en dis pas plus, c'est aussi parce que, sans être capable de dire pourquoi, je n'ai pas tout compris. Ai-je manqué un mot, une phrase, un paragraphe qui aurait tout rendu limpide ? Aucune idée... Le fait est que je n'ai ressenti aucune sympathie pour Sacha ou pour l'autostoppeur. Tout m'a semblé nébuleux, comme un rêve poisseux dont on n'arrive pas à se débarrasser après une sieste trop longue. Enfin, le terme de l'histoire m'a laissée profondément dubitative, entre "Tout ça pour ça" et "C'est un peu court, jeune homme". Cependant, quand j'entends les critiques et les avis qui fleurissent sur ce roman qui fait les gros titres de la rentrée littéraire, je pense qu'il s'agit vraiment d'un ressenti très personnel, que j'ai manqué un truc, et que d'autres lecteurs y trouveront sans aucun doute leur compte.
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Déconcertant, presque ennuyeux parfois, mais recelant de petites pépites de bonheur.
Pas facile de donner un sentiment après cette lecture de ce livre couronné de prix littéraires. Un sentiment mitigé donc, qui passe par l'agacement et le plaisir de découvertes.
Cette impression touche aussi bien la trame du livre que son écriture.
Sacha le narrateur est un écrivain d'une quarantaine d'années, dont on ne connaît pas grand chose, si ce n'est son amour des livres, de la vingtaine de livres qu'il citera...des livres qui font parfois écho à une situation, à une expérience vécue. Et parfois des titres mentionnés sans cause particulière. Un peu comme pour nous montrer, ses goûts littéraires....comme pour nous dire: "Moi, je l'ai lu".
Sacha vient vivre, au calme, dans un petit appartement afin d'écrire un nouveau livre et aussi pour se rapprocher de l'autostoppeur qu'il rencontra il y a une vingtaine d'années; un autostoppeur qui lui laissa un souvenir fort, indélibile, mais dont il se sépara...
Roman sur l'homosexualité ? Roman sur l'amitié qui se délite dans le temps? le lecteur s'interroge.
Il retrouvera cet autostoppeur, marié et père d'Agustin à quelques rues de celle où il vient de s'installer. L'homme vit de petits boulots, il est un touche-à-tout, à la fois électricien, plombier, carreleur, maçon, montant des salles de bains, des cuisines, et, surtout, incapable de rester en place et s'évadant en parcourant la France en stop.
Partir est pour lui un besoin impérieux. Boulimique de noms de villes à accrocher à son tableau de chasse.
Alors il plaque tout, femme, enfant, boulot et part vers une ville qu'il aura sélectionnée. Pourquoi elle ? Pour quelques jours ou plus !
Pourquoi partir? Pour son plaisir, pour découvrir des villes, à accrocher comme autant de pièces à son tableau de chasse. Des villes aux noms bizarres, des villes de France dont le nom commence par une lettre, par Z, par A, des villes ou villages portant le nom de villes étrangères, de légumes, ou rappelant des adjectifs, des parties du corps, des états d'âme.... je me suis demandé si des noms que je ne connaissaient pas étaient sortis de l'imagination de l'auteur...Et j'ai vérifié sur un atlas routier. Et non!
Des villes depuis lesquelles il enverra des cartes postales aux siens. Avis aux "amateurs de villages qui ont un beau nom."
Richesse de la France !
Partir à la recherche de nouvelles villes et aussi, et peut-être surtout, faire de nouvelles rencontres, faire un bout de chemin avec un homme, une femme, de tout âge, de toute condition, parler avec lui, pendant qu'il conduit, de sa vie, mieux le connaître...et conserver un polaroïd de cette rencontre, une adresse. Comme autant d'autres trophées de chasse.
Et nous ? La connaissons-nous, cette France que nous voyons derrière des glissières d'autoroute ? "Les rambardes d'autoroute et la vitesse des bagnoles comme moyen de défense le plus efficace contre l'incorrigible propension de l'homme à tout détruire."
Un besoin de rencontres qui prend le dessus et passe avant tout autre, avant ses proches...des absences de plusieurs semaines au cours desquelles il laisse seuls son épouse et son fils.
L'autostoppeur avançait, mais j'avais l'impression que le livre faisait du sur-place, un peu comme sa famille et le narrateur restant dans leur ville.
Il est libre. Sans attache et sans moyen ou presque, il parcourt la France et ses villes, fait des rencontres, découvre des lieux, échange avec des centaines de personnes. Il a le courage et la force de s'évader de la routine du quotidien, de vivre de trois fois rien.
Faire du stop aussi pour se mesurer aux autres.
Sacha le Narrateur s'évade dans ses livres, en restant dans son appartement...
Marie, l'épouse de l'autostoppeur vit la vie de nombre d'entre nous, enfant, boulot...
Trois vies, trois caractères...chacun de nous pourra se reconnaître dans l'une d'elle.
Un livre que j'ai pourtant eu envie de lâcher...mais un petit quelque chose me disait "N'arrête pas"! ne sommes nous pas tous un peu comme cet autostoppeur qui multiplie les rencontres de hasard de quelques heures, quand nous multiplions, certains avec boulimie, les "amis" sur les réseaux sociaux, des personnes dont, parfois, nous ne ne connaissons pas grand-chose.
Bonne journée à vous tous
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Faire du pouce me renvoie inévitablement à une époque, me semble-t-il, bien révolue... Celle des années 1970, du Flower Power , des hippies, d'un certain angélisme et d'un immense je-m'en-foutisme.
Sylvain Prudhomme réinvente cet art naïf de prendre la route et le cheville au corps d'un de ses personnages identifié simplement par l'auto-stoppeur. Un type marié, père d'un petit garçon, mais qui ne peut tenir en place au même endroit très longtemps. Sa rencontre fortuite avec un ami de jeunesse, Sacha, viendra chambouler son univers jusque là maîtrisé.
Narré avec justesse, d'une écriture simple et belle, ce roman du voyage m'a fascinée autant par son propos que par sa construction. Et je me suis amusée à rechercher sur le Web ses drôles de noms de villages ou de communes du territoire français parcourus par l'auto-stoppeur, les croyant tout droit sortis de l'imagination de l'auteur pour les besoins de la fiction. Une lecture inspirante et dépaysante.
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Vous avez sans doute vu passer l'année dernière cette histoire d'amitié entre un écrivain installé dans une petite ville du Sud et « l'autostoppeur », jamais nommé autrement, homme marié et père de famille, qui pourtant, part régulièrement sur les routes, drogué qu'il est au hasard, aux rencontres et aux conversations inopinées.
Ce roman se remarque d'abord par le style, la façon d'écrire les questions dans les dialogues sans point d'interrogation, donnant ainsi l'impression d'interrogations vagues, ni vraiment nécessaires, ni venues du fond du coeur. Cela donne une tonalité particulière aux dialogues, une langueur, une impression de deux monologues côte à côte.
Sinon, si le versant amitié du roman est convaincant, l'histoire sentimentale m'a laissée de marbre. Il reste que la fin, jolie et poétique, rattrape les passages plus faibles, ou un peu répétitifs.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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que dire sur cette lecture...j'en attendais plus et je me suis retrouvée sur la route dans un vide total.
la couverture m'avait accrochée et j'ai tenté l'autostop. j'ai tourné les pages pour les tourner, sans rien y trouver. Juste de l'ennui.
je n'ai pas compris où on voulait en venir.
Certes, des personnages attachants mais rien d'autre.
et je n'ai pu terminer cette lecture.
Rien à dire, je prend la route vers d'autres horizons
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Sacha est un écrivain quarantenaire, il quitte Paris pour s'installer dans un village dans lequel il a connu l'autostoppeur il y a une vingtaine d'année. Ce dernier est papa, et marié à la jolie Marie qui accepte les excentricités de son époux à vouloir partir à droite, à gauche, faire du stop pour rencontrer des gens et voyager. Il rentre peu car il a un besoin viscéral de partir, ce n'est pas qu'il n'aime pas sa famille, c'est qu'il est comme ça … Il prend des photos des personnes rencontrées pour garder un souvenir et il les envoie à ses proches pour dire qu'il va bien.
Sacha et Marie vont se rapprocher et peu à peu la famille de l'autostoppeur va changer de visage mais tout se fera dans une sorte de normalité assez déroutante.
Le roman explore ainsi les thèmes de la quête de soi, de l'amitié, de l'écoute de l'autre et de la découverte de nouveaux horizons.
L'écriture de Sylvain Prudhomme est particulièrement poétique et sensible. Il sait rendre compte des détails du quotidien avec une grande finesse et sait trouver les mots justes pour exprimer les émotions les plus intimes de ses personnages. "Par les routes" est un roman profondément humaniste, qui invite à la contemplation et à la réflexion sur la place que chacun peut occuper dans le monde.
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