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3,64

sur 1012 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai un problème avec les romans actuels dont les personnages féminins s'appellent Marie ou Jeanne. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'on va très très vite se prendre les pieds dans le tapis pour finir la tête dans l'arête du mur le plus proche.
Et le pire, c'est que ça marche à tous les coups.
Parce que ces femmes (est-ce le prénom qui veut ça?), elles sont chouettes, sympas, plutôt pas mal, un peu bohèmes, un brin artistes, écrivaines, traductrices, elles lisent des textes que pas grand monde ne connaît, écoutent de la musique que personne n'écoute, vont parfois au ciné… Dans leur maison, style bourgeois-bohème, de jolis tissus qu'elles ont ramenés de jolis voyages recouvrent les canapés et les lits (parce qu'avant, quand elles étaient étudiantes, elles étaient aussi un peu baroudeuses…)
Dans cette maison, on se sent bien entre amis… On danse un peu en fin de soirée… C'est sympatoche tout plein...
Elles ont des copains cool les Marie et les Jeanne, des mecs pas comme les autres, qu'aiment marcher seuls dans la montagne ou sur les routes, qui se laissent pousser la barbe, qu'aiment pas trop les téléphones portables et qui ne bossent pas vraiment.
Oui, ils sont chouettes aussi les copains des Jeanne et des Marie. Super attachants, pas soumis à la société de consommation, un peu mal dans leur peau. Beaux, bien sûr, jeunes encore (même si ça commence à tourner un peu...)
Généralement, il y a un môme qui traîne dans leurs pattes, on ne sait pas trop pourquoi et eux non plus d'ailleurs…
Et quand on en est là, je me dis qu'on n'est plus à un stéréotype près : un peu de vague à l'âme par-ci par-là, l'envie de revivre une seconde jeunesse (comme-de-grands-ados-qu'-ont-jamais-vraiment-réussi-à-devenir-des-adultes-parce-que-les-valeurs-de-la-société-beurk-beurk), quelques scènes d'amour, deux trois passages où on joue avec le gosse (assis par terre), deux trois balades dans le paysage (un peu gris, c'est mieux), puis un retour à la maison où l'on débouche une bonne bouteille de vin rouge (du pas dégueulasse) que l'on déguste dans un verre ancien chiné en regardant le paysage (toujours tristounet) à travers la fenêtre de la cuisine. Oui, la cuisine, c'est pas mal.
Voilà voilà.
Les Marie et les Jeanne, ça annonce généralement ce type de récit, dans l'air du temps, bobo dans l'âme, un peu platounet dans l'écriture et souvent pas très très original, il faut bien le dire...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Ouf! J'ai réussi à finir la lecture de « Par les routes » de Sylvain Prudhomme. Mais j'ai eu du mal à entrer dans ce roman tout dans l'atmosphère.
L'histoire ? Un peu légère et pas très réaliste.
Les personnages ? Pas très sympathiques.
Pour définir ce roman je reprends un passage du livre :
"De la branlette, j'ai pensé, comme il m'arrivait souvent de penser de beaucoup de livres qui font du faux style, j'aimais pourtant McCarthy. De la putain de branlette insupportable. J'ai envoyé "Le grand passage" à l'autre bout de la pièce. Il est allé s'écraser dans un coin. Est resté comme un oiseau mort contre l'angle d'un mur, pages ébouriffées, couverture froissée, panse gonflée comme la bouffe d'un soufflet."
Hélas je lis sur une liseuse, je ne voulais pas la casser, j'ai donc fini le roman.
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Un livre qui parle de voyage en auto-stop, d évasions, d'amitié, d'amour. Une balance avec d'un côté l'envie de changer d'air, découvrir les gens, le monde et de l'autre côté le désir de vivre un amour avec une vie sédentaire, stable. Aucun jugement pour ma part sur ce qui est mieux, chacun doit trouver son bonheur là où il le trouve.
Une histoire pas mal mais pas plus. Je me suis parfois ennuyée et le manque de ponctuation m'a beaucoup gêné. Pourquoi cette décision de l'auteur de ne mettre que virgules et points ? Pas de point d'interrogation, d'exclamation, de guillemet......tout ceci a rendu ma lecture quelque peu difficile parfois. Je n'ai pas aimé ce style.
Un livre que j'ai trouvé un peu plat, plutôt déçue.
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Grosse déception... je n'ai pas été transportée par ce roman... l'auteur y égraine des noms de communes françaises plus ou moins farfelues mais à le lecteur ne voyage pas avec l'auto-stoppeur. Celui-ci est plutôt un personnage symbolique qui incarne l'amitié, la liberté de choisir son existence même au détriment de ceux qui vous aiment.
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Bobo en diable ! Si la prose de Sylvain Prudhomme a un certain charme, le récit fait penser à un mauvais film d'auteur français où il ne se passe pas grand-chose, où l'image est terne et mal éclairée, où les personnages ont des comportements incompréhensibles et des états d'âme oiseux, ne travaillent pas, sont mal lavés et ont des noms comme Marie, Jeanne, Agustín (Agustín !). Je suis allé au bout mais j'ai trouvé ça longuet, surtout vers la fin.
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Le récit démarre sur une bonne dynamique, dans un style fluide et accrocheur, mais sombre trop rapidement dans une forme de flou, comme si Sylvain Prudhomme, à l'image de son autostoppeur, ne savait pas vraiment quelle direction prendre.

On subit dès lors une intrigue qui vivote sans jamais réussir à trouver d'axe suffisamment porteur, jonglant entre cette histoire d'amour mollassonne et les pérégrinations de l'autostoppeur, qui n'apportent en fin de compte pas grand-chose à l'ensemble. Les attitudes et motivations des personnages sont parfois difficiles à assimiler ce qui n'aide en rien ce livre bien écrit mais qui manque d'idées.
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Je partage, habituellement, les avis de ma bibliothécaire...
Mais là, j'en suis encore à me demander pourquoi elle m'a plus que conseillé de partir sur les routes à la poursuite de...de quoi? de qui , pourquoi? pour qui? comment? Jusqu'à où ? Voilà ! Je n'ai pas bien compris, sans doute.
Sylvain Prudhomme n'écrit pas si mal que ça, n'exagérons rien, mais là, s'il avait quelque message à nous faire passer, je suis passée... à côté! Comme il est passé à côté de l'autostoppeur, sans nom, de Marie qui n'a pas plus de consistance qu'une méduse posée là et du narrateur qui joue non-stop(!!) à " Je t'aime, moi non plus"...Je m'arrête, j'ai besoin de changer d'air,........ sans partir sur les routes.
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4ème et dernier roman que je lis de la sélection pour le Prix Landerneau 2019.

Après Murène, Mur Méditerranée et les petits de Décembre, je me plonge dans ce livre avec envie, ayant entendu de bons échos de cette lecture.

J'ai eu plaisir à le lire jusqu'à la moitié du roman, malheureusement après, ce ne fut plus le cas.

Je m'explique...

Un homme nommé "l'autostoppeur" part régulièrement sur la route, pendant une semaine ou deux, ayant un besoin vital de liberté et une envie irrépressible de rencontrer des inconnus.
D'ailleurs, dès qu'il le peut, il photographie ces personnes et ces moments de rencontre, notant les noms, la date, l'heure, l'endroit...

Cet homme (autostoppeur au prénom inconnu, il ne sera jamais cité dans l'histoire) vit avec Marie et leur fils de 8 ans. Tous les deux semblent bien s'accommoder de ses absences fréquentes.

Un jour, un ami d'enfance, très proche de l'autostoppeur s'installe dans la même ville que le couple.
Les deux hommes se retrouvent avec plaisir et se remémorent les bons moments partagés ensemble.
Sacha est romancier et il est certain que ce nouvel environnement lui assurera l'inspiration pour écrire son livre.

C'est donc une nouvelle vie pour lui, renouant avec sa famille, entouré d'amis et de nouvelles rencontres amicales et amoureuses, bref tout semble aller pour le mieux.

Sauf que, je sens le vent tourner, à la moitié de l'histoire...

Sacha, le bon copain "s'intéresse" de près à Marie qui n'est pas insensible à son charme.

Ah, quand le désir est là, ma foi...

L'autostoppeur est pris, lui, d'une soudaine frénésie dans ses déplacements encore plus rapprochés et plus long, laissant la "voie libre" tout en étant conscient de cette situation et sans en être tourmenté ou si peu...

Et n'oublions pas, cet enfant de 8 ans, Agustin, qui gravit autour...pauvre gosse qui gère très bien la séparation de ses parents !

Ah, me voilà rassurer !


Et en quelques mois, un nouveau conjoint pour Marie, un beau-père pour l'enfant qui s'installe dans la maison de son ami et l'autostoppeur donnant de moins en moins signe de vie pour disparaître totalement.

Je pourrais énumérer les phrases, les passages qui m'ont sauté aux yeux, qui m'ont TANT agacée mais il n'y a pas d'intérêt à le faire car ce n'est que mon interprétation.
J'aurai tant aimé voir la beauté de cette histoire, de ces personnages mais malheureusement, je n'y ai vu que de l'incongru.

Je garde évidemment en tête que c'est une fiction et malgré ce fait, je n'ai pas réussi à croire, un seul instant à cette histoire.
Je manque peut-être de subtilité dans cette lecture mais je n'ai ressenti qu'un sentiment de malaise en la lisant.

Bien sûr ce n'est que mon humble avis.

Je suis donc passée à côté de ce roman.

Mais il a beaucoup plu à d'autres lecteurs et c'est tant mieux.

Bravo à l'auteur qui a reçu le Prix Landerneau 2019.

Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Je ne suis jamais parti avec Sacha ou l'autostoppeur. J'ai aimé l'écriture mais l'histoire m'a ennuyée
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Oh quelle déception ! Les 80 premières pages, j'ai accroché. je voulais connaître le secret de l'auto-stoppeur et de Sacha. Ce qui dans leur passé commun les avait fait séparer. Mais ce n'était qu'une ruse d'écrivain pour me faire tourner les pages... le mystère restera entier. Je ne comprendrai jamais ce personnage, ni réellement les autres qui semblent vivre dans une autre galaxie, comme cette Souad qui fait venir deux campeurs inconnus chez elle pour le dîner et est à deux doigts de rentrer sous la douche avec l'un d'eux... Surtout, quelle tristesse pour l'enfant de l'auto-stoppeur. Ni son père, ni sa mère ne semble prendre soin de lui. Un peu comme l'auteur avec nous... Il est bien trop occupé à produire de la littérature. Alors oui c'est une belle écriture, mais elle ne comblera pas ceux qui aiment faire un voyage complet avec un livre. En cela la forme correspond au fond, au voyage de l'auto-stoppeur, sans réel but, sans fin, méditatif, lenttttttttttttt....
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