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3,65

sur 1019 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
"Le monde se divise en deux parties , ceux qui partent et ceux qui restent"
Bon , pardonnez moi , mais tourner les pages pour tourner les pages , j'ai passé l'âge. Je pars . J'avoue humblement ,mais sans hésitation, n'avoir éprouvé qu'ennui mortel depuis le début de ma lecture . Bien gentils , Sacha et l'autostoppeur , mais , franchement , où veulent - ils en venir ? Je dois être intellectuellement " insuffisant " pour ne pas comprendre ce qui est , pour moi , un vide sidéral. J'avoue ne renoncer que rarement à une lecture mais , quand celle - ci devient une torture , il en va du salut de mon âme, de mon moi , de mon être . Je ne dis pas que c'est un récit sans aucun intérêt, ce serait bien prétentieux de ma part , je dirais simplement que je ne comprends rien et que je m'emmerde , mais " grave " . J'ai bien essayé de rétablir du sens avec la ponctuation , un effet de style soi - disant moderne , qui ravit certains et certaines mais ne me convainc pas , je ne vois pas où je vais , dans quelle galère je m'embarque mais je vois dans quel ennui je sombre . Désolé , j'arrête , je fuis , je laisse la place , ce livre ne m'inspire aucune émotion, c'est tout . Je ne dirai jamais qu'il est mauvais , ce serait d'une prétention.....mais je dis que je ne m'y sens pas bien , n'y trouve rien qui puisse m'emballer. Une déception car , à la lecture des critiques , je pensais me trouver en face d'un remarquable roman , un incontournable de la rentrée littéraire, un élément du plus haut intérêt.
Mais que voulez - vous , comme aurait dit Brassens , " quand on s'emmerde , on s'emmerde " et , franchement , à cette lecture , je m'emmerde et ce n'est pas ma conception de la littérature .Allez , sans rancune , je passe à autre chose ....Rien de plus à dire...
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J'aurais pu simplement reposer ce livre.

Rien ne m'obligeait à passer outre l'agacement provoqué par le choix de la photo en couverture, redoublé par la lecture des critiques dithyrambiques en 4ème.

Je me suis mise au lit.

J'ai commencé à lire, à tourner les pages.

Les lecteurs se divisent en trois groupes. Il y a les enthousiastes, les agressifs, et les indécis.

Je décidai que je ne me rangerais dans un groupe qu'au bout d'un nombre raisonnable de pages tournées.

Dans ma chambre me parvenaient les bruits étouffés de la rue, bientôt totalement supprimés par l'heure du couvre feu largement dépassée.

J'eus soudain besoin de vérifier l'usage du pluriel "glaciaux" qui me faisait grincer les dents, et arrêtait ma lecture de façon imprévue.
Littré m'indiquant que ce pluriel n'a "rien autre choquant que de n'être pas employé" je poursuivis.

Au bout d'un temps je m'endormis. Dans mes rêves passé simple et imparfait s'entrelaçaient pour se réchauffer des courants d'air glaciaux qui les parcouraient.

Soudain je m'éveillai et il était midi.

Je constatai que la même impression de vacuité était toujours ressentie en lisant les quarante pages suivantes.

Je décidai de garder le restant pour un jour de pique nique après le deconfinement, ou plus tard encore.

J'ai rangé le livre sur un rayonnage, au hasard.

Rien n'oblige le hasard à me faire croiser à nouveau Par les routes avant un bon moment.

Tu n'as pas fini ce livre m'a dit J.
J'ai hoché la tête.
Je crois qu'il va faire beau ai-je dit.

J'ai pensé à toutes les critiques parlant de leçon de vie et de bonheur au sujet de ce livre.

Et je n'ai toujours pas compris.

Un jour peut-être.
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Quel ennui. Je n'ai pas compris sur quelles routes Sylvain Prudhomme voulait me me faire rêver .L' histoire de cet auto-stoppeur m' a , dès le début, laissé complètement indifférent Comme le disait Brassens et un autre Babeliote , on s'emmerde tous simplement .Il y a tellement d'autres récits palpitants sur le voyage que je ne peux vous donner que un seul conseil: passez votre chemin.
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J'avais adoré rencontrer Sylvain Prudhomme en dédicace à Lyon, je l'avais trouvé doux, sensible, vaporeux : tantôt il hésitait à terminer ses phrases, tantôt il s'embarquait dans des envolées lyriques charmantes. Et puis j'ai lu son texte et j'ai été déçue déçue déçue. Je m'en suis voulue. Je m'en veux encore un peu. J'ai essayé d'analyser ce qui m'avait dérangée : je n'ai pas adhéré ni au style ni à l'intrigue. J'ai trouvé que « Par les routes » ne tient pas la route, justement. L'écriture saccadée et le parti pris de ne mettre aucun point d'interrogation ni d'exclamation rendent le récit atone, sans couleurs, presque sans vie. Je n'ai pas cru une seconde à l'histoire. le personnage de l'auto-stoppeur m'a paru cruellement égoïste, à laisser femme et enfant puis à les retrouver au gré de ses humeurs, pour conquérir une liberté dont il se sait épris depuis des années. Alors oui, une carte postale de temps en temps pour dire "je vous aime je pense à vous, mais le monde est vaste et la vie des autres est autrement plus intéressante." L'envie de voyages et de rencontres fortuites est noble et légitime, mais pas en laissant un enfant derrière soi.
Ce n'est que mon avis : pour vous fabriquer le vôtre, lisez ce livre.
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Tombé des mains, je n'ai pas cherché à le rattraper ! Mièvre, ennuyeux, répétitif !
Je suis toujours fasciné de voir les critiques de lecteurs aussi dithyrambiques sur de telles inepties.

Pardonnez-moi cette intolérance mais les lecteurs d'aujourd'hui sont bien le miroir des écrivains d'aujourd'hui.
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"Par les routes", Sylvain Prudhomme, RL2019, L'arbalète Gallimard

Sacha, le narrateur revient à V. où il retrouve "l'auto-stoppeur" (sympa comme nom pour un personnage principal), qu'il a connu dans sa jeunesse et avec qui il a partagé une tranche de vie.
Ils ont maintenant la quarantaine, Sacha est célibataire et peut-être un peu paumé (je n'ai pas bien saisi), l'auto-stoppeur est marié avec Marie; ils ont un enfant, Augustin.
Mais l'auto-stoppeur continue ses "aventures" auto-stoppistes à travers la France, part deux à trois semaines sans but, laissant femme et enfant, à la fois fiers de sa liberté et tristement désoeuvrés.
Sacha devient de plus en plus présent et disponible dans ce foyer bancal.

J'ai trouvé ce récit absolument sans intérêt et m'y suis profondément ennuyée.
J'ai difficilement essayé de reconstituer les dialogues, qui, sous couvert d'un modernisme ridicule, n'utilisent aucun guillemets, tirets, points d'exclamation ou d'interrogation.
Ces effets stylistiques fonctionnent parfois, ici c'est un flop, qui gêne presque la compréhension.

J'ai lu la fin, à la fois téléphonée et tirée par les cheveux, en diagonale, sans comprendre où cette histoire nous menait, l'intérêt de ces relations et le sens de cette publication.

À vouloir faire trop original, on finit par sombrer dans l'absurde parfaitement plat. Je n'essaierai même pas de dire que je suis passée à côté.
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Par les routes est un roman que l'on m'a offert. Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Malheureusement, je n'ai pas du tout apprécié ma lecture : je me suis ennuyée pendant une grande partie du livre.

Sacha, le narrateur, emménage à V., une ville dans le Sud de la France. Il y retrouve « l'auto-stoppeur », un vieil ami avec lequel il semble s'être brouillé. Les deux hommes renouent et Sacha rencontre ainsi Marie, la femme de l'auto-stoppeur et Agustín, leur fils. Ce que Sacha découvre aussi, c'est que l'auto-stoppeur continue ses aventures sur les routes, laissant sa famille seule pendant plusieurs jours, voire semaines. Au fil des mois, à mesure que l'auto-stoppeur va de plus en plus voyager, Sacha, lui va se trouver une place dans cette famille bancale.

Ce qui m'a le plus gênée dans ce roman, c'est l'écriture. En effet, il n'y a quasiment pas de ponctuation : les points d'interrogation et d'exclamation sont absents. Ça a rendu ma lecture extrêmement laborieuse et, surtout, ça m'a donné l'impression d'être face à un texte plat, sans vie. Au-delà de l'écriture qui a été un gros frein, je n'ai pas apprécié non plus les personnages. En même temps, c'est difficile de s'attacher à des personnages dont ne sait quasiment rien (même pas le nom pour l'auto-stoppeur !) et qui ont des comportements incompréhensibles. J'ai trouvé l'auto-stoppeur très égoïste et les autres personnages sont creux, comme si ça ne leur faisait rien que l'auto-stoppeur disparaisse au gré de ses envies.

N'aimant pas abandonné une lecture en cours de route, j'ai tenu à aller jusqu'au bout, avec l'espoir d'apprécier un détail. Mais rien ne m'a captivée et j'ai refermé ce livre en me demandant quel en était l'intérêt. C'est la première fois que je m'ennuie autant en lisant un livre. Comme on dit, il y a une première fois à tout ! Évidemment, c'est seulement mon avis et je ne peux que vous conseiller de vous faire le vôtre si vous êtes amené à lire Par les routes !
Lien : https://laulettee.blogspot.c..
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Décevant ! j'abandonne cette lecture et je passe à autre chose...
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C'est peu de dire que j'ai été déçue par ce texte ! avec son titre tiré de Jack Kerouac, j'imagine que je n'étais pas la seule à attendre autre chose. le regard d'une nouvelle génération sur le phénomène de la route. J'étais curieuse car je suis une femme de 1970. J'ai fait de l'autostop jusqu'en Turquie.

Mais voilà, ce roman est la novellisation ratée d'une pub actuelle. Je ne plaisante pas. Celle sur Citroën. EN guise de Jack, non plus Kerouac mais Jacques Séguéla. Même la tête de couverture fait Romain Duris. Voici la pub : https://www.youtube.com/watch?v=3UAWk-FHiz0

Très vite, j'ai cru à une blague de cet auteur avec un nom de poète pompier. A cause du style. Une phrase, une ligne. Par exemple :
"J'ai pensé: me voici redevenu étudiant.
J'ai souri."
L'effet de comique involontaire est terrible pour ce romancier.

En guise de voyage, on n'excède pas la France. Pensez-y, se rendre au-delà des frontières qui n'existent plus, ça serait dangereux. Ah le charmes de nos villages, de nos départementales, de nos autoroutes. Et tout le monde il est beau, et tout le monde il est gentil. C'est connu, faire de l'autostop, c'est voyager au pays de Candy. Au point qu'à la fin, l'autostoppeur fait une grande fête dans un des bien beaux villages français pour réunir les gens très gentils qu'il a rencontrés.

Ce qui me désole dans cette affaire, c'est que les femmes du Femina aient distingué ça. Franchement, c'est donner raison aux gens misogynes. A croire qu'elles ont regardé le beau gosse sur la couverture et ce sont dit : mais c'est le frère de Duris dans la pub Citroën, il est super mignon, je le prendrais bien dans ma voiture. A la limite, ce serait drôle, on basculerait dans un film érotique façon M6. Mais même pas.

Autant regarder la pub. Elle au moins, se rend un peu plus loin que "chez nous".
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Je l'ai écouté en audio livre lu par François Morel que j'apprécie beaucoup mais là franchement c'est totalement raté la même voix morne sur une histoire inintéressante pourtant le départ était prometteur mais je le suis vraiment ennuyée profondément
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