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3,99

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le deuxième roman de Romain Puertolas que je lis ce mois-ci et je dois dire que je ne m'attendais pas à cela!
Le parapluie d'Adélaïde m'avait un peu ennuyée, la police des fleurs... malgré son titre plutôt sympa, ne m'a guère convaincue. En fait il s'agit d'un échange de courriers entre un policier chargé de l'enquête sur la mort effroyable de Joël, et la procureure de la République. le crime a eu lieu à P., bourgade rurale dont le garde champêtre semble plus personnage d'opérette que réel officier de police. Différents personnages, plus ou moins antipathiques, apparaissent tout au long du roman: le maire, la voisine, la fleuriste, l'hôtelier... Tout un petit monde impliqué dans l'affaire. le dénouement est cocasse malgré tout. Mais l'affaire traîne en longueur, à mon goût.
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Romain Puértolas, La Police des fleurs, des arbres et des forêts - Polar - 2019 - ⭐️⭐️⭐️

Ce roman policier ressemble à un...roman policier ! Il y a de fausses pistes, un officier sympa, le début d'un amour avec une suspecte, du suspense... Rien de vraiment neuf, et puis j'ai deviné cent pages avant la fin... mais la présentation des détails de l'enquête se fait par lettres entre l'inspecteur et la procureur, ce qui donne un échange amusant parfois. M'attendait tout de même une surprise au dernier chapitre. Cela ne suffira tout de même pas à me convertir au genre... Lecture agréable sans plus.
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Avant même le début du livre, on vous promet que vous allez vous faire avoir. Je n'invente rien et d'ailleurs je cite : "vous vous apercevez que vous vous êtes bien fait avoir" (p14). Je n'ai pas dérogé à la règle puisque , moi aussi je me suis faite avoir : j'ai déboursé 19€ pour ça!! Moi qui prône la consommation raisonnable, qui emprunte la plupart de mes livres et essaie d'acheter d'occasion ceux que je ne trouve pas en médiathèque, je me suis faite berner par les sirènes de la pub. En plus, j'étais fière de moi : je ne l'avais même pas commandé sur Amazon, j'étais allée le chercher en librairie (Cultura, ça compte comme une librairie??).
Bref, je commence tranquillement ma lecture et, très rapidement, à un moment très précis, j'ai compris.. C'était limpide. Et je me suis demandée si c'était vraiment ça le coup de théâtre final, le truc que beaucoup de lecteurs n'avaient pas vu?? Ca me semblait tellement évident que j'avais peine à croire que je sois dans le vrai! Attention , ne voyez aucune supériorité ni aucune condescendance dans mes propos! Je ne suis qu'une ménagère de moins de 50 ans au physique même pas instagrammable , une lectrice lambda dont la voix porte et importe peu. Mais alors, qu'est ce qui a manqué à ce livre pour me surprendre? J'ai envie de répondre "un peu d'humilité"!! Prôner d'emblée que j'allais me faire avoir a faussé ma lecture. J'étais tellement déterminée à trouver "le truc" que je ne me suis pas laissée porter par l'intrigue. J'étais à l'affût d'indices et ,quand on cherche ,on trouve !
J'imagine très bien la surprise des premiers lecteurs qui se sont faits berner. J'avoue que j'ai souri à la fin en pensant à ceux qui n'avaient pas compris mais, malgré tout, une fois qu'on nous a dit et redit qu'on va se faire avoir et bien, ça ne marche plus! C'était assez gros et évident.. J'ai eu l'impression qu'on m'a ôté l'effet de surprise et c'est dommage..
Une fois qu'on enlève cet effet de surprise râté, que reste-t-il de ce livre? Un style original, certes , mais bon, les romans épistolaires ça ne vient pas de sortir non plus! On a tout de même une intrigue policière dont le principal atout est le décalage entre cet inspecteur venu de la ville et les habitants de ce petit village campagnard. Finalement, le plus naïf n'est pas celui que l'on croit et , c'est peut-être ce que j'ai le plus aimé de ce livre.
Pour le reste, vous l'aurez compris, je suis loin du coup de coeur et du coup de théâtre promis!
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✒ Été 1961 : que s'est-il passé dans ce petit village ? Un corps retrouvé dans un endroit pour le moins insolite, des villageois pas lolaques, un garde champêtre pour associé dans l'enquête. Voilà la mission du jeune inspecteur, parachuté pour résoudre cette macabre découverte ! Chapitres courts, se lit facilement. Un petit bémol pour le final de ce livre. 📖
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Edit: l'auteur m'a signalé que ce que je reproche au roman (le prologue) n'était plus présent dans la version poche. Alors si vous n'avez pas encore lu le roman, conseil: soit vous ignorez ce prologue, soit vous prenez la version poche!

C'est @Julietteetsabiblio (Juliette et sa Bibliothèque sur Youtube) qui m'a donnée envie de lire ce roman. Je n'avais encore jamais lu Romain Puértolas et j'ai adoré le titre et le visuel du roman.
Le synopsis me tentait bien aussi : une histoire de meurtre sordide, dont une fleur pourrait être la clé. Avec un jeune inspecteur citadin coincé dans un petit village coupé du monde, facon huis-clos. Avec apparemment, un super rebondissement à la fin.

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'auteur dans son prologue. Il y aurait quelque chose qui est là dès le début, mais que vous ne comprenez qu'à la fin, comme dans le Sixième Sens de M. Night Shyamalan. Un coup de théâtre époustouflant.

Moi, je veux bien, j'adore les retournements de situation et les fins qui me prennent par surprise. D'ailleurs j'avais adoré Sixième Sens.
Mais le problème, je pense, c'est que l'auteur n'aurait jamais dû nous avertir. Parce que là, j'avais l'esprit focalisé sur « on va me dire un truc que je ne suis pas censée comprendre ». Mais comme je le savais, et bien je l'ai compris, à la page 31. Je n'ai même pas eu à faire d'efforts particuliers, juste lire les choses telles qu'elles en me disant de ne pas les interpréter. Et c'était clair comme de l'eau de roche.
Alors oui, j'espérais comprendre le pot aux roses avant la fin, mais un peu avant la fin, pas dès le début. J'ai franchement hésité à continuer, et puis je me suis dit qu'il y aurait peut être un autre retournement de situation à la fin, que ça ne pouvait pas être si simple. Mais si en fait.

Alors oui, même si le côté « policier rural » est sympa, et que je n'avais pas trouvé le coupable dès le départ (mais quand même vers la moitié du roman), même si le style est sympa (roman épistolaire, j'ai apprécié les échanges entre l'enquêteur et la juge, un peu moins les retranscriptions d'auditions parfois un peu longuettes), j'ai été déçue de ma lecture.
C'est sympathique, mais sans plus.

Je pense que peut-être, sans le prologue, je ne me serais pas méfiée, je serais tombée dans le panneau, tombée de ma chaise à la fin, et ça aurait porté tout le roman. Mais là, c'est le soufflé qui est retombé. Donner son truc dès le départ, c'était vraiment une fausse bonne idée.
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Une enquête champêtre pour le moins originale 🌳🌺 Été 1961, un jeune enquêteur est dépêché dans un village du sud de la France pour enquêter sur le meurtre sordide de Joël. Aidé par le haut en couleur garde champêtre local, policier des fleurs, des arbres et des forêts, il met toute sa fougue dans cette enquête que l'on suit au travers de sa correspondance nourrie avec la procureur de la république.
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On pense à Pagnol tant les personnages sont truculents dans ce roman qui se lit comme un pastiche de polar. le style épistolaire, rend le rythme original et on est séduit et amusé de la description du monde rural vu par ce policier de la ville.
Hélas, j'ai déjoué bien trop vite la chute finale qui aurait dû me « retourner » dans les dernières pages.
Une lecture distrayante cependant.
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Romain Puértolas, ça commence à devenir un vice chez moi. Lire ses romans c'est entrer dans une intrigue policière à multiples rebondissements, mais sans angoisse et avec souvent le sourire aux lèvres, même s'il y a de l'hémoglobine. Dans « La police des fleurs, des arbres et des forêts » nous voilà dans un petit village où un crime vient d'avoir lieu, et on dépêche un bon détective de la grande ville pour tirer l'affaire au clair. C'est complexe, car la victime a déjà été enterrée et sans autopsie. En plus, la ligne téléphonique est coupée, donc notre enquêteur n'a aucun moyen de communiquer avec sa hiérarchie si ce n'est par écrit. En lisant cet ouvrage, j'ai souvent pensé aux romans policiers de Charles Exbrayat. Je conseille ce livre à tous ceux qui souhaitent passer un bon moment de lecture sans prise de tête.
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Lors de ma lecture j'avais comme idée de sous-titrée la chronique un joli conte campagnard puis j'ai achevé ma lecture et j'ai dû revoir mes plans.

Le récit prend une forme délaissée depuis fort longtemps par la littérature, policière ou pas, et qu'il est bon de retrouver tout au long de l'ouvrage. C'est en effet sous forme de récit épistolaire que l'auteur a choisi de nous narrer cette enquête sur le meurtre du pauvre Joël. Une narration extrêmement plaisante, légère, renforcée par une plume piquante qui distille ça et là quelques doses d'humour. Romain Puértolas est avant tout un conteur ne vous attendez pas à retrouver de grands effets de style dans sa manière de raconter ses histoires. Il instaure un ton volontairement naïf proche du conte édulcoré inoffensif que l'on raconte aux enfants sauf que dans ce conte il y a un corps démembré, un meurtrier en liberté et une enquête à mener.

Sous ses airs de récit léger l'auteur en profite pour égratigner un peu le capitalisme à travers le personnage du maire prêt à tout pour sauvegarder son entreprise de confitures. Une critique qui reste en surface mais qui a le mérite d'accorder un côté piquant à une intrigue somme toute très linéaire. L'empilement de clichés sur la campagne m'a quelque peu lassé, c'est un ressort scénaristique essentiel mais un trop appuyé pour ne pas devenir irritant. le titre laisse espérer une plongée dans une flore bucolique des plus charmantes mais se limite au final à une fleur rare et un champ d'herbes rouge unique au monde, c'est un peu maigre et reflète le manque d'ambition de l'ouvrage qui n'a d'autre vocation que d'offrir un agréable moment de lecture ainsi qu'un twist final agaçant.

Un final fumeux qui se laisse deviner dans les ultimes pages avant la grande révélation. Un final qui se repose trop sur ses fameux clichés sur la campagne et la différence entre la ville et la province reculée pour être convaincant. Un final un peu maigre surtout lorsqu'on le compare à celui, bien plus convaincant d'un autre ouvrage de l'auteur, précédemment chroniqué sur le blog, à savoir tout un été sans Facebook.

Cette police des fleurs m'a fait penser à un magnifique paquet, la plume légère mais maîtriser de l'auteur étant l'emballage et la narration épistolaire le noeud entourant l'ensemble. Malheureusement une fois l'emballage déchiré et le paquet ouvert l'intérieur s'est relevé pauvre en contenue et en intérêt.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Avec cette lecture, j'ai été de surprises en surprises. Je ne connaissais pas cet auteur donc je ne sais pas si cela correspond à son style mais je n'arrive à déterminer s'il est appréciable ou non. Quoiqu'il en soit, le livre n'a pas été déplaisant et les quelques notes d'humour rendent la lecture agréable. J'ai réussi à deviner quelques points mais l'auteur a quand même réussi à me surprendre. Ce fut notamment le cas avec le ou la coupable du meurtre, que j'avais découvert mais, vers la fin, il a réussi à semer le doute en moi. La fin est rocambolesque et, bien évidemment, je ne l'avais pas vu venir. Bref, un livre plein de surprises mais qui, pourtant, ne me marquera pas.
Pour plus d'infos, il y a mon blog :)
Lien : https://thebookshebreathes.w..
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Voici un petit roman sympathique, qui fait passer un bon moment sans se prendre la tête, sourire et ma foi, ce n'est pas si mal. le seul reproche est l'introduction parce qu'évidemment, du coup, j'ai cherché le piège. je ne l'ai pas trouvé heureusement et ça c'est bien. Un crime abominable puisque Joel, 16 ans a été retrouvé découpé en 8 morceaux... dans des sacs Galeries Lafayette (après Ikea, belle pub pour les Galeries). A travers la correspondance entre la procureure et le jeune officier de police, l'on va chercher qui est l'horrible meurtrier. Donc une enquête atypique, rondement menée, petit village, les années 1961. Une bonne détente.
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