Ah, l'époque où l'on prépare des concours de la fonction publique et où l'on s'imagine que les connaissances serviront à quelque chose... Quelques années plus tard, j'ai fait comme tout le monde, j'ai écrit n'importe quoi. Cela a beaucoup mieux marché. L'univers des concours mériterait un roman en soi : il est plein de ces personnes atteintes du cancer de l'assistanat que
Laurent Wauquiez appelle "titulaires du RSA" (ou même pas du RSA) le lundi et qui se retrouvent promis à un salaire de plus de 3.000 euros en fin de carrière le mardi. C'est le miracle d'une société qui prétend sélectionner les meilleurs.
L'inspection du travail, c'est pareil. Ce livre est d'une précision presque merveilleuse sur la multitude de textes et la myriade de structures qui "inspectent le travail". Au fond, le travail clandestin sélectionne lui aussi les siens : s'agit-il des meilleurs ?