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3,6

sur 272 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ian Rankin publie en 1987 l'Etrangleur d'Edimbourg. Ce roman policier lance une série dont le héros sera l'inspecteur adjoint John Rébus.
Dans ce tome, le policier sera confronté à son passé trouble d'ancien agent des SAS mais surtout à un serial killer, s'en prenant exclusivement aux petites filles de 11 ans. L'affaire absorde totalement l'inspecteur et il ne peut s'empêcher d'être inquiet pour sa petite Sammy, elle-même âgée de 11 ans.
Roman à l'intrigue intéressante, l'Etrangleur d'Edimbourg porte cependant en lui les faiblesses d'un premier essai.
La fin est plutôt bâclée, l'arrestation est suggérée et pleine de blancs, le retournement du journaliste est soudain et carrément anachronique par rapport au portrait dressé tout au long du livre.
Cependant, le style est déjà sûr. Les descriptions et le rendu de l'ambiance édimbourgeoise sont très bien réalisés. L'inrigue est bien construite et originale. Les personnages principaux prennent de l'épaisseur tout au long de l'enquête, sans tomber dans la caricature.
En somme, le point de départ d'une excellente série à venir.
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Je viens de lire enfin le premier volet des enquêtes de l'inspecteur Rebus. Je me suis décidée lorsque j'ai vu que sa dernière aventure venait de sortir et je ne pouvais pas la lire sans commencer l'histoire par son début.
Ce roman policier n'a rien d'extraordinaire: Rebus souffre d'un syndrome post traumatique suite à son passage dans les SAS (on est au Royaume-Uni, pas aux States, donc pas de Forces spéciales), l'enquête sur les meurtres de petites filles trouve sa solution dans son histoire personnelle, rien de très original en somme. Mais comme j'ai lu les critiques des autres lecteurs, j'ai compris qu'il s'agissait dans ce premier volume de simplement planter le décor et les personnages. Je vais donc persévérer dans cette série qui ne peut que monter en puissance. J'espère.
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Première enquête de l'inspecteur John Rebus (que je ne connaissais que de réputation.)

il y a eu deux enlèvements de petites filles à Edimbourg.
Au moment où commence ce livre, John Rébus est affecté à cette affaire, comme de nombreux policiers. Il s'occupe des vérifications de base, témoignages, recherches d'affaires similaires, recherches de voiture suspectes...
Comme il s'agit du premier tome d'une série, une large place est faite à la présentation du personnage principal.
L'enquête se révèle très glauque suite à la découverte des deux corps des fillettes dans un terrain vague, une troisième fillette disparait.
Pour soulager un peu la tension, on suit également l'inspecteur dans sa vie quotidienne, ainsi que celle de son frère.
Pas de temps morts dans cette enquête qui aura finalement un lien avec le passé de John Rebus...

Cel faisait longtemps que je voulais lire une enquête de ce personnage et j'ai apprécié d'avoir commencé par le premier tome qui explique très bien, et progressivement, qui est john Rebus.
Une fin sur les chapeaux de roues, légèrement invraisemblable....
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Cela fait quelque temps que j'avais besoin de changer d'auteur de polars...un peu lassée de lire tjrs les même, mais j'avais envi de rester ds les romans avec un "Flic" qu'on pourrait suivre sur plusieurs années.
Me voilà donc partie faire connaissance avec cet Inspecteur John Rébus, divorcé, accro au whisky et a la cigarette, légèrement négligé, et enquêtant ds les parties sombres d'Édimbourg.

On rentre de suite ds le vif du sujet, en étant entraîné ds une enquête sur des enlèvements/meurtres de petites filles.
Dans un premier temps, on attaque par la présentation de la petite famille Rébus, le frère, l'ex-femme...et on met les pieds au sein d'une famille éclatée, avec un inspecteur « paumé ».
Et on se retrouve au centre de l'enquête avec quelques personnages gravitant autour de Rébus.

Un frère égoïste, un journaliste fouineur et prêt à tout pour avoir un scoop, une aventure sans lendemain, ou peut être pas, avec une inspectrice indifférente, un chef méprisant, une ex-femme pleine de rancoeur, et une fille entrant bientôt ds l'adolescence....
Un inspecteur pas très bien entouré, (sauf par son binôme de comptoir travaillant avec Rébus), et hanté par un lourd secret qu'il a lui même enfouit au plus profond de sa mémoire, refaisant surface par moment.
Mais voilà, l'enquête avance, (doucement mais sûrement....début un peu long à mon goût) et finalement chaque personnes nous montrent une facette différente de se que l'on pouvait penser d'eux, et on les redécouvre.
Possible aussi que les mésaventure de notre cher Rébus, et les leurs les rapprochent qd même un peu, créant ainsi de nouveaux liens.

Mon avis est assez mitigé, je l'ai assez vite lu, je me suis attaché à ces personnages, j'ai adoré la vision de chacun faite par l'auteur, mais je me suis ennuyée les 2/3 du livres, en sachant très bien ce qui allait se dérouler par la suite.
J'ai fini le livre, et je pense qd même tenter un de ces jours la suite des aventures ou mésaventures de notre assez triste Inspecteur Rébus.
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Un polar très standard. le prototype du flic divorcé, un peu alcoolique, un peu grognon…. Bref du déjà vu et du réchauffé. Ce n'est pas mauvais. J'ai trouvé le roman concis et court. On en nous fait pas perdre notre temps. Par contre c'est un peu tiré par les cheveux et la fin est vraiment trop rapide. Un 3/5 pour moi.
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l'intrigue de Shuggie Bain d' Edouard Stuart se passe à Glasgow et nous décrit une Ecosse ouvrière bien noire. Ici on retrouve avec Ian Rankin les mêmes ingrédients dans sa région natale natale de la Fife proche d'Edimbourg avec en toile de fond les mêmes effets pervers liés à la consommation de drogues et d'alcools.
Knots and crosses traduit curieusement en français par l'étrangleur d'Edimbourg est le premier roman d'une longue série (atteignant le chiffre de 23) où le personnage central est l'inspecteur John Rebus . La lecture est simple et l'auteur nous évite certaines envolées pseudo lyriques ou pseudo historiques que l'on retrouve dans trop de romans. On se plait à suivre les aventures de notre héros dans un Edimbourg dévoilant des aspects méconnus . En prime l'épisode sur l'entraînement de Rebus aux unités spéciales des Navy Seals écossais est particulièrement prégnant.
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Premier polar de Ian Rankin, L'Etrangleur d'Edimbourd remplit son rôle de premier opus de la série des enquêtes de l'inspecteur Rebus. Ayant lu d'autres ouvrages de la série avant celui-là, j'ai trouvé les retours sur le passé de Rebus un peu trop nombreux, même si cela se justifie toujours. L'intrigue est intéressante, peut être un peu trop "facile", mais pour les lecteurs qui hésiteraient à découvrir d'autre romans de Rankin, je leur conseille de se lancer pleinement dans leur lecture, cette première enquête étant un tour de chauffe pour l'auteur, tout comme pour son inspecteur !
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L'Etrangleur d'Edimbourg est le premier roman de la série John Rebus. On y découvre un type qui ne plaît pas à tout le monde, surtout dans la famille police.

L'idée de l'intrigue pour ce roman m'a paru un peu facile : le gars abandonné qui connaît l'abominable pour attirer l'attention de celui qu'il considérait comme un ami.
Le scénario est un peu simpliste, les ficelles se découvrent assez rapidement au cours de la lecture. La brièveté du roman doit accentuer cette impression. J'ai eu plus l'impression d'avoir à faire à une ébauche de roman policier. Plus de substance aurait été mieux.

Le roman est plus original avec le personnage de Rebus, il a un passé trouble, justifiant des fêlures. Fêlures qu'il sait posséder mais dont les origines sont refoulées.
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A Edimbourg, une fillette est retrouvée étranglée dans un terrain vague. La police est en alerte maximale. L'inspecteur adjoint John Rébus fait partie de l'équipe qui doit mener les recherches. Celles-ci n'avancent pas beaucoup, les pistes sont extrêmement minces. Malheureusement la première victime ne sera pas la seule à rencontrer le mystérieux étrangleur d'Edimbourg.

Il n'est pas besoin d'en raconter plus sur cette enquête qui n'est pas le coeur du livre de Ian Rankin. C'est d'ailleurs ce qui fait la force et l'originalité de ce polar. L'enquête passe au second plan pendant presque la totalité du livre. Ce qui intéresse Ian Rankin c'est de créer son personnage principal, qui deviendra par la suite récurrent. John Rébus nous est ainsi décrit par l'un de ses collègues : “- Oh, il n'est pas si méchant que ça au fond, mais faut sacrément y mettre du sien pour le trouver sympathique.” Rébus est un personnage solitaire et sombre. Sa femme l'a quitté, sa fille ne vit pas avec lui et il voit très peu son frère (ce qui s'avèrera assez judicieux finalement). Il a beaucoup de mal à communiquer, sauf avec son collègue Jack Morton qui est l'auteur de la phrase citée plus haut. Il faut dire que tous deux partagent un amour immodéré pour la boisson. Rébus écume tous les bars d'Edimbourg la cigarette à la bouche ! L'impassible Rébus laisse par moments tomber ses défenses et nous permet de mieux le cerner. Ian Rankin développe profondément la psychologie de son personnage principal. Beaucoup d'éléments sur lui nous sont délivrés dès cette première enquête. L'intrigue semble être un écrin pour nous présenter Rébus. L'empathie est bien évidemment totale. le lecteur voit évoluer Rébus dans cette histoire à rebondissements qui finira par être très personnelle pour notre inspecteur adjoint. A la fin de l'enquête, Rébus est en miettes et on se demande bien comment il va tenir jusqu'à la prochaine fois. le talent de Rankin c'est de nous donner l'envie de retrouver John Rébus très rapidement.

L'autre personnage central c'est la ville d'Edimbourg. Elle est essentielle et très décrite par Ian Rankin. Mais la capitale écossaise n'est pas présentée côté face, “L'étrangleur d'Edimbourg” n'est pas une carte postale pour touristes. C'est une ville sombre, lugubre et interlope qui nous est montrée. Déjà, il y pleut sans discontinuer : “A Edimbourg, la pluie était digne du Jugement Dernier. Elle imprégnait les os, les murs des immeubles et la mémoire des touristes. Elle s'attardait des jours entiers, martelait les flaques au bord des routes et provoquait des divorces - une présence glaciale, meurtrière et envahissante.” Rébus évolue dans cette cité poisseuse, les bas-fonds sont son cadre habituel. Edimbourg réserve le pire comme le meilleur, c'est vraiment la ville du Docteur Jekyll et de Mr Hyde (Ian Rankin évoque à plusieurs reprises le chef-d'oeuvre de Stevenson et parle souvent de littérature : Dostoïevsky, George Eliot, Shakespeare, cet homme a des goûts excellents !). Edimbourg n'est pas juste un décor de fond, elle participe totalement à l'intrigue et à l'atmosphère.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'intrigue mises en place par Ian Rankin. Mon seul problème c'est que j'avais découvert le fin mot de l'histoire à la page 170 sur 285, je préfère en général que l'auteur me mène en bateau jusqu'au bout. Mais comme l'enquête n'est pas le plus important dans “L'étrangleur d'Edimbourg”, je ne suis pas trop déçue ! L'essentiel c'est John Rébus et j'ai bien envie de savoir ce qu'il va devenir.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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J'avais hâte de lire "du" Ian Rankin parce que j'en entendais beaucoup de bien depuis longtemps. Malgré une lecture agréable, j'ai été un peu déçue par ce roman que j'espérais plus prenant. Les personnages sont plutôt bien construits, mais j'ai eu plus l'impression que l'auteur plantait le décor pour une série qu'autre chose. Donc j'attends d'en lire un autre pour me faire une opinion définitive sur Rankin.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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