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3,6

sur 272 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tome 1 des tribulations de l'inspecteur Rebus. Ian Rankin nous fait découvrir l'univers du policier et un peu de son histoire. John Rebus a 41 ans. C'est un ancien para, membre des SAS qui, suite à un traumatisme et une dépression, a rejoint les forces de police et la section des affaires criminelles. Il est divorcé de Rhona et a une petite fille de douze ans, Samantha. Elle va se retrouver bien involontairement au coeur de cette enquête…
Edimbourg, on retrouve le corps de deux fillettes dans deux quartiers distincts. Elles ont été étranglées mais n'ont pas subi de sévices sexuels. La police pense à un sérial killer. L'inspecteur adjoint Rebus est appelé à se joindre à l'équipe chargée de résoudre l'affaire. En même temps, il reçoit plusieurs lettres anonymes dont le texte dactylographié est une énigme et dans lesquelles il y a soit une ficelle nouée, soit deux allumettes attachées en croix. Et si le passé de Rebus refaisait surface…
L'auteur mêle plusieurs histoires parallèles.
Ce premier opus vaut à l'auteur une renommée internationale méritée car c'est un bon polar qui se lit d'une traite.
Traduction de Frédéric Grellier.
Editions le Livre de Poche, 286 pages.
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Nous voici en Ecosse, près d'Edimbourg, sous la pluie, pataugeant dans un cimetière où nous faisons connaissance avec l'inspecteur John Rebus, qui a quitté les forces spéciales de l'armée pour la police, venu se recueillir sur la tombe de son père. Son climat familial est autant chargé que le ciel pluvieux : père décédé, relations difficiles avec son frère hypnotiseur de métier, divorcé, fille de 11 ans, Samantha qu'il voit rarement. Dans ces contrées humides on boit beaucoup, bière et whisky coulent à flots et Rébus est un habitué des pubs où l'on croise une population plus ou moins fréquentable… Sans compter le trafic de drogue qui fait de certains quartiers d''Edimbourg des lieux très éloignés des clichés touristiques. Sur lequel enquête un certain Jim Stevens, journaliste qui fourre son nez partout…et s'intéresse de très près à la famille Rebus.

Un mystérieux étrangleur sévit dans les rues de la capitale, rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles. Rebus reçoit par ailleurs des lettres anonymes menaçantes contenant des noeuds ou des croix. L'enquête s'enlise alors que les victimes se multiplient et que chacun craint pour son enfant. L'inspecteur Rébus est hanté par son passé, traumatisé par son expérience vécue à l'armée qui perturbe jusqu'à son histoire d'amour avec la charmante Gill Templer, chargée des relations avec les médias. Passé qu'il a enfoui au plus profond de lui-même mais qui pourrait bien fournir quelques indices…d'autant que lui-même a une fille de l'âge des jeunes victimes.

Un bon début, pour cette série policière écossaise que je ne connaissais pas, découverte en anglais chez Harrap's, niveau de langue tout à fait abordable et quelques traductions en marge pour aider à la compréhension, ce qui permet de gouter le plaisir des jeux de mots dans la langue originale pour venir à bout de cette véritable énigme…entre jeu et perversité. Et même si le scénario est un peu tiré par les cheveux, ce fut un bon moment de lecture !
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J'aime bien l'Écosse, son climat pluvieux, gris à souhait. J'aime bien aussi les flics à la dérive avec une vie cabossée, borderline. Donc, il était évident que je devais avoir une rencontre avec John Rebus. Et comme mon côté psychorigide fait que je ne peux lire les séries que dans leur ordre chronologique, J'ai débuté avec le premier des 23 tomes que compte cette saga. Ça promet, je suis encore partie pour 10 ans, et de bons moments de lecture.
Ce premier tome se passe dans la ville d'Édimbourg où plusieurs fillettes ont été enlevées et tuées. John Rebus va de voir se lancer à la poursuite du tueur, ce qui ne va pas être sans conséquence pour lui et va le confronter à son propre passé enfouit au plus profond de lui.
Ce roman démarre lentement, il prend son temps. Ce qui permet de bien installer les principaux personnages. John REBUS est divorcé, il a une fille de 11 ans. Il a un frère, Michaël, qui est hypnotiseur et qui fait des spectacles. Il s'est engagé très jeune dans l'armée, il a fait partie des SAS, on comprend très vite que ce passé dans l'armée ne lui a pas laissé que de bons souvenirs. C'est un homme secret, qui n'aime pas perler de lui et de son passé. On s'attache très vite à ce personnage.
Nous faisons aussi la connaissance d'un journaliste intrigant, et près à tout pour obtenir les infos, vrai ou fausse, pour sortir LE scoop. Et puis, il y a Gill, inspectrice principale dans la police dont elle fait office d'attachée de presse. C'est également un personnage très attachant, on sent aussi beaucoup de fragilité et de solitude dans ce personnage qui n'aura de ce cesse d'aider et de se rapprocher de John Rebus.
Dans la deuxième partie du roman (les 120, 130 dernières pages), l'histoire s'accélère et il devient très addictif. On ne peut plus le lâcher, je l'ai lu en deux jours. le dénouement est bien amené, c'est du bon boulot, rien à redire. le suspens est bien entretenu jusque dans les dernières pages. On pourrait juste lui reprocher d'être un peu trop classique mais sincèrement, pour moi, ça fait le job et j'ai passé un bon moment. Il reste plusieurs questions en suspend et je lirai la suite avec plaisir.
J'ai bien aimé même si ce livre n'a rien d'extraordinaire mais il est bien fichu, il se lit vite et, au final, j'ai passé un bon moment.
Bon ben je crois que j'en ai pris pour les 10 ans à venir en compagnie de John Rebus. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
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Comment fait-on connaissance de l'auteur de l'Etrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin ?
C'est Alexander McCall Smith, dans 44 Scotland Street, qui m'a donné la solution . Il y dépeint Ian Rankin (son voisin, dans la "vraie vie"), installé dans un bain à remous, qui joue son propre rôle, celui d'un écrivain qui a acheté par hasard un tableau qui aurait en fait beaucoup de valeur...et Alexander McCall Smith en profite pour nous faire passer un message : " c'est quelqu'un de bien, répondit Pat". Ca se voit. Matthew reconnut qu'elle disait vrai. Néanmoins, cela l'intéressait de comprendre comment "quelqu'un de bien" pouvait écrire le genre de romans qu'on lisait sous sa plume : des histoires de meurtres, de détresse, de souffrance, bref, toute la noire pathologie de l'âme humaine. Qu'y avait-il derrière tout cela ?

Le ton est donné. Dans l'Etrangleur d'Edimbourg, le premier roman de la série "John Rebus", on trouve en effet ce dangereux cocktail : des meurtres, de la détresse et de la souffrance. On trouve également une description quasi clinique d'Edimbourg, la vraie ville, pas celle du tourisme, mais celle de la pluie et des pubs. Ian Rankin ne met pas un accent particulier sur son héros, John Rebus. Ce que l'on sait tient en quelques mots : il a une quarantaine d'années, a servi dans les SAS avant d'être policier, il est divorcé et sa fille se nomme Samantha.
Des meurtres sont commis, des adolescentes ont été étranglées, et ces meurtres n'ont pas de sens. Chaque fois, John reçoit un message cryptique, lettre anonyme faisant allusion à des noeuds (les noeuds de l'étrangleur) et des croix - en fait, une subtile allusion au jeu de morpion - qu'il peine à déchiffrer. L'enquête piétine.... John fait la connaissance de Gill Templer, jeune femme inspecteur chargée des relations avec la presse dans l'affaire des meurtres, et d'un journaliste, Jim Stevens. Jim est spécialisé sur le traffic de drogue à Edimbourg, et s'intéresse de près à Michael, le frère de John. Gill et Jim, à leur manière, aident John à parvenir au plus près de la vérité.

Quel message faut-il tirer des lettres anonymes ? John doit réagir vite, fouiller dans son passé, celui qu'il souhaite oublier à tout prix, à la recherche d'indices lui permettant de sauver.... la prochaine victime.

L'étrangleur d'Edimbourg est un roman qu'on lit d'un trait. Avec une grande économie de moyens, Ian Rankin dépeint un policier sombre qui n'attend plus grand chose de la vie, mais parvient pourtant à mettre toutes ses ressources en oeuvre lorsqu'on s'attaque à ce qu'il aime le plus. C'est aussi une histoire d'amitié et de souffrance.
En conclusion le charme a opéré et j'ai hâte de repartir à Edimbourg...
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Si je ne dis pas de connerie, c'est le tout premier Rebus. Et j'ai trouvé ça mignon, parce que ce livre fait en épaisseur la moitié des derniers, et on sent la plume tâtonnante du jeune Rankin qui construit ses personnages.
Il est moins détaillé que les autres, mais on y retrouve notre cher John Rebus, qui même plus jeune reste le même. Oui, j'ai tout lu à l'envers, je l'ai connu en fin de carrière puis en retraite et je le retrouve inspecteur adjoint, mais ça n'a en rien gâché ma lecture parce que j'y ai découvert les tenants et les aboutissants de ce que le personnage est devenu au fil du temps.
Une sombre histoire, perdue dans les vapeurs du passé, sous la pluie mordante de l'Athènes du Nord... mais un très bon moment de lecture!
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John Rebus, lors de sa première aventure, était inspecteur adjoint à Édimbourg. J'ai lu un certain nombre de ses histoires mais l'envie m'a prise de recommencer à les lire dans l'ordre chronologique.
Rebus est un peu l'équivalent de Wallander à Ystad (Henning Mankell), mais en Écosse. Il a comme son homologue suédois une personnalité un peu bourrue mais les caractéristiques d'un bon flic.
Je me suis régalée avec cette première enquête qui m'a plongée dans un Édimbourg inconnu des touristes.
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C'est la règle du jeu : le personnage principal est un policier torturé par un passé dramatique, il ne suit pas toujours les règles imposées, boit et fume plus que de raison, est généralement divorcé et souffre de ne pas voir assez souvent son ou ses enfants. le portrait d'un anti-héros auquel les des drames personnels confèrent une attitude parfois déconcertante.

C'est tout à fait le cas de John Rebus. Né à la fin de la guerre – c'est donc mon contemporain – le premier roman de la série le situe autour de 1987 à l'âge de 42 ans. Grand, mince, les cheveux bruns, les yeux verts. Il a quitté l'armée où il avait été sélectionné pour faire partie des SAS, a rejoint la police à Edimbourg, ville d'apparences, touristique mais gangrenée par le trafic de stupéfiants.

Un assassin de très jeunes filles nargue la police. Curieusement, il adresse des messages abscons à Rebus, comme s'il cherchait à se faire prendre. Mais pourquoi s'en prendre à lui, justement ? Rien ne semble relier les quatre jeunes victimes qui n'ont subi aucune atteinte sexuelle. Simplement, étranglées.

C'est un roman très court, dense, qui fouille au tréfonds de la psychologie de ce héros fortement ébranlé par une expérience de jeunesse qu'il s'efforce de refouler mais qui le replonge périodiquement dans une dépression difficilement soluble dans le whisky.

Les personnages secondaires sont attachants : Michael, le frère de John, qui a repris le métier de leur père hypnotiseur de music-hall, les collègues du commissariat, le commissaire Anderson, la référente presse et inspecteur principal Gill Templer, le journaliste Jimmy Stevens qui mène sa contre-enquête …

Comme à l'accoutumée, le noeud de l'intrigue trouve sa solution dans les dernières pages, haletantes, et donne immédiatement l'envie de connaître la suite des aventures de John Rebus …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La conclusion de l'enquête est à tout le moins bâclée et assurément peu vraisemblable. Elle se déroule en un clin d'oeil!
Je crois que Ian Rankin a priorisé la présentation indispensable de son inspecteur John Rebus. Après tout c'est le premier opus d'une longue série!
Il en fait un personnage attachant et surtout très tourmenté par une vie affective assez chaotique merci. Un curieux inspecteur droit a la droiture imparfaite!
Quoique l'enquête soit assez convenue on ne tombe jamais dans la caricature.
L'intrigue est assez captivante et bien construite malgré tout. J'ai apprécié les descriptions très réalistes des personnages, ce qui inclut le personnage Édimbourg.
L'Étrangleur d'Édimbourg est un bon roman policier. le style de l'auteur est très honnête et son écriture est fluide.
Ce premier opus est le départ d'une série captivante à condition. à mon avis, que la teneur des intrigues soit plus soutenue.
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Ian Rankin : L'étrangleur d'Édimbourg (1987)
Un polar, mon deuxième après Pars vite et reviens tard de Fred Vargas, conseillé par un expert (http://www.polarsurbains.com/tag/les%20enquetes%20de%20morse/) et acheté sur le net, confinement oblige.

Cent pages de description d'Édimbourg dans les années 80, sa pluie, son ennui, ses pubs et ses sorties déprimantes, l'alcool et le tabac, la baise, le commerce de la cocaïne (on n'y touche pas, c'est seulement pour les autres), les moeurs pénibles des journalistes, et l'entrée paresseuse de l'étrangleur. Et brutalement le commissaire Rebus est concerné, confronté à un acrostiche, et tout part en accéléré, passé et présent jusqu'au coup de feu rédempteur.

Bref, une bonne lecture pour 8,49 €, un prix qui n'est plus visible quand on a consommé et qui ne permet pas le prêt. 193 pages dont un prologue et un épilogue, deux chapitres inattendus pour un polar. Tout est dit page 164 : « Un fou s'est échappé du placard où il avait enfermé ses cauchemars, avait fait irruption dans ce monde pour y enlever sa fille ». A propos, le texte numérique n'autorise pas le copier-coller.

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Ayant lu récemment une enquête beaucoup plus tardive de John Rébus, ce policier teigneux à la retraite, j'ai voulu retourner à sa première enquête. Excellent effectivement. Très étonnant de trouver ce personnage, dans sa première enquête alors qu'un curieux blocage mental l'empêche de trouver la vérité. Et cette fois encore un complot imprévu. Et toujours une description de bars glauques, de poivrots et de fumeurs invétérés. le tabac et l'impuissance sont les personnages principaux de la 1ère moitié du roman, intéressante même si on piétine, la deuxième moitié est en mode thriller dynamique (l'obsession du tabac y disparaît d'ailleurs mais pas l'omniprésence de l'alcool).
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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