un regard sur comment la communication politique a fait oublier le débat démocratique
Construit autour de l'historique de la loi, de la parole politique et la communication sur la question de la fin de vie et de l'aide active à mourir de 2004 à 2014, cet ouvrage montre que le citoyen est le grand oublié dans le traitement de cette question de société.
Un livre sur la gestion et les conditions de la fin de vie, question férocement d'actualité dans notre société. Cette analyse est à la fois l'histoire d'un manque de courage politique et celui de la conquête d'un droit social et d'une liberté individuelle.
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Une question de société est forcément un sujet large et complexe qui, même lorsqu’il ne semble concerner qu’une minorité, intéresse tous les citoyens. La fin de vie et l’euthanasie, plus encore que les autres sujets de société, touche chaque citoyen, chaque être humain.
Ce texte s’attache à comprendre comment la communication politique a permis au débat de la fin de vie et de l’euthanasie d’exister.
Ce débat nécessite un discours construit, une argumentation claire, ce qui est loin d’être une évidence. Autour des livres et de l’argumentation des politiques, un foisonnement de communications pro et anti convoquent l’émotionnel, le spectaculaire et le spirituel, afin de toucher le grand public, dans l’attente que la sphère publique se saisisse de la question.
Il n’est qu’un sens à l’agonie, celui qui va vers la mort. Il n’est point de retour, il n’existe que des détours offerts par la médecine, pour arriver au même point, au même but, à la mort. (p29)