Inscrit au collège Notre-Dame, James Ensor n'y reste que deux ans, en proie à la plus totale indifférence face à l'école et aux études. Ne faire absolument rien qui ne soit en rapport avec le dessin : c'est là l'unique règle qu'il est en mesure d'adopter. Et qui finira par porter ses fruits : contrainte de le retirer du collège, sa famille le fait instruire par deux aquarellistes inconnus, Dubar et Van Cuyck, qui, bien qu'ils n'aient laissé aucune trace dans la biographie du peintre, ont marqué le point de départ de son activité artistique.
Une bonne peinture reflétera à l'extrême les états variés de la vie, ses images, ses tristesses, ses froidures, ses ivresses et ses chatouillements.