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2,66

sur 244 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En janvier 2006, Margot, la femme d'Eric apprend qu'elle a un cancer du sein. L'auteur est en train d'écrire Cendrillon. le couple passe un pacte. Margot va se battre contre son cancer et Eric se démènera à ses côtés pour que son roman paraisse en septembre. Leur amour est remarquable, il va au-delà de la maladie. Et Cendrillon sera un succès. Avant de se rendre à une émission sur le roman puzzle à Lyon, Eric passe à Aix-en-Provence voir un spectacle d'un de ses amis. Là, il rencontre Marie. Condamnée en 2005 suite à un cancer du pancréas, elle est aujourd'hui rayonnante. Eric tombe sous le charme de celle qui sait ce que veut dire « être en vie ». Cette rencontre le déstabilise fortement. Au point de fondre en larme lors de son émission à Lyon.
En 2008, Eric pense à un nouveau roman, largement inspiré de son histoire. Nicolas, personnage miroir d'Eric, est compositeur. Sa femme Mathilde a un cancer. A ses côtés, il écrit une symphonie. Une symphonie qui fera un triomphe à la Scala de Milan. le soir de cette représentation, Nicolas rencontre Marie, rescapée d'un cancer. Elle est le déclencheur de sa rétention émotionnelle, il ressent pour elle une étrange fascination, un amour à la fois physique et cérébral.
Quelques années plus tard, il apprend qu'elle a rechuté et que ses jours sont comptés. Sans hésiter, il avoue à sa femme qu'il part rejoindre Marie pour l'aimer et l'accompagner jusqu'à la mort. Là aussi, les amants s'associent dans la création. Marie demande à Nicolas d'écrire à ses côtés un requiem. Chaque fois, l'art se révèle être un défi contre la mort.
Le titre laisse penser que nous sommes dans l'intimité des couples. Et effectivement, Eric ou Nicolas expriment leurs sentiments de manière assez franche. Quand la mort s'invite dans un couple, le désir peut être modifié. Mathilde exprime sa perte de libido et Nicolas l'accepte parce que leur amour va au-delà des relations sexuelles.
Et pourtant, loin de sa femme, il n'a qu'une envie , « s'abîmer en Marie ». Leur relation adultère est à la fois belle et dérangeante.
Est-ce pour garder une distance face à ses propres sentiments que l'auteur s'est senti obligé de créer un roman dans le roman? de prêter à Nicolas ses désirs inacceptables.
D'ailleurs l'auteur reconnaît qu''il place le lecteur dans une position telle qu'il soit obligé d'accepter un comportement qu'il désapprouve. Quels que soient les personnages, Eric, Margot, Nicolas, Mathilde, Marie, les passions sont belles. Mais j'ai ressenti une certaine gêne face au comportement de Nicolas. Et surtout dans la chambre des amants.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Etrange livre que celui-là ! Pas un roman, pas un essai. Une variation sur les sentiments amoureux dans un couple, dans les couples. Une sonate qui trouve son éclat dans une écriture à quatre temps : le malade, le mari (ou l'amant), la maîtresse (supposée ou sublimée), les cancers.
Eric Reinhardt parle de son couple lorsque sa femme est atteinte d'un cancer du sein qui va les amener tous deux à imaginer une guérison qui sera soumise à l'aboutissement d'un projet d'écriture de l'auteur. L'épouse guérit au moment où le mari termine son roman qui sera plébiscité. Cette concomitance désirée par le couple fait que les choses finissent bien.
Pourtant, que d'atermoiements de la part du mari lors de cette chimiothérapie. Il lui faudra verser bien des larmes, lutter contre l'envie de commettre l'adultère avec une femme rencontrée lors d'un diner d'affaires, femme elle-même rescapée d'un cancer et belle au-delà de toute imagination (celle de l'auteur évidemment) !
Les pleurs et angoisses de ce mari semblent rejoindre sa propre peur de la mort plus que celle de sa femme qui reste juste en filigrane dans le roman, comme un prétexte à la propre douleur du mari.
A partir de cette histoire, Eric Reinhardt va calquer l'histoire imaginaire d'un couple dans la même situation. Ce couple formé d'une femme merveilleuse et intelligente, cela va de soi, et d'un musicien compositeur, le plus doué de sa génération. Ils vont tous deux faire le même pacte que les époux Reinhardt lorsque cette femme merveilleuse déclare un cancer au développement rapide.
Le mari va l'assister en composant une symphonie jusqu'à sa guérison… Puis la femme guérit, l'oeuvre musicale est saluée dans le monde entier, le mari part en tournée.
C'est alors que ce musicien tombe amoureux d'une belle italienne rencontrée à Milan, élégante femme condamnée à court terme par un…. cancer !
Notre généreux et brillant musicien va s'installer chez sa belle et l'accompagnera jusqu'à sa mort inéluctable. Cet amour est d'autant plus fort qu'il sera éphémère.
J'ai le sentiment que mon analyse est aussi brouillonne que l'ouvrage de Reinhardt. Notons toutefois que je n'ai pas le talent de l'écrivain qui donne du sens à ce qui est insensé et volontairement organisé comme un capharnaüm de sentiments et d'émotions.
On comprend que le cancer, surtout lorsqu'il touche une personne aimée, est un drame. On comprend que tous les exutoires sont recevables, même les plus pathétiques ou invraisemblables.
Reste que le propos de l'auteur est égocentré sur la douleur de l'homme alors que c'est bien la femme qui souffre dans sa chair et risque sa vie… La peur panique de perdre l'être cher auquel on tient le plus passe par des phases d'un égoïsme forcené où il semble que c'est avant tout le bien-être sentimental du mâle qui prévaut, jusqu'à imaginer une suite affective dans les bras d'une autre.
Il est possible que j'interprète mal les intentions de l'auteur. Pourtant c'est bien cela qui persiste dans mon esprit.
La douleur ressentie pour le malheur des autres n'est souvent que le douleur qu'on ressent pour soi-même. Eric Reinhardt a joué ce registre au risque de se perdre et il s'est brûlé les ailes. Tel un Icare sûr de lui-même, il a cru atteindre le soleil et sa lumière bienfaitrice, mais il n'a rencontré que le feu et sa puissance dévastatrice.
J'imagine que tel n'était pas sa volonté. Je considère donc que c'est la douleur et le chagrin qui ont été les instigateurs de ce désastre sentimental et cette confusion affective. Même quand il se trompe, un grand écrivain le fait avec la forme et avec une grande élégance d'écriture, ce qui est le cas dans cette variation romanesque indéniablement bien écrite.

Michelangelo 5/11/2019

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Alors que sa femme est atteinte d'un cancer du sein, l'auteur va se battre en même temps qu'elle, pour terminer son livre en cours afin qu'il sorte quelques mois plus tard, lorsqu'elle sera guérie. Ils ont donc mené un combat conjoint : elle lui a donné la force d'écrire, il lui a donné la force de guérir. Peu de temps après, il rencontrera Marie, une jeune femme, qui vient de sortir d'un cancer du pancréas. Elle est pleine de vie et l'auteur va être attiré par cette femme, tout en ayant peur qu'une récidive vienne la frapper. L'idée que Marie puisse mourir lui est insupportable et le ramène à la peur qu'il a eu de perdre sa femme. Jusque-là, j'ai apprécié ma lecture. C'est après que cela se complique. L'auteur doit trouver l'inspiration pour ces prochains ouvrages et il va réfléchir à une histoire dans l'histoire puisqu'il va imaginer un couple Nicolas et Mathilde, lui compositeur et elle atteinte d'un cancer incurable. Nicolas va créer une symphonie pour sa femme et va lui permettre ainsi de guérir. Au printemps de l'année suivante, il rencontrera Marie, qui a réchappé d'un cancer du sang, particulièrement agressif, qui aurait dû la laisser sur le carreau. Un an plus tard, il apprend que Marie a rechuté et qu'elle est condamnée. Il décide de tout plaquer et de partir à Milan la rejoindre.
Je n'ai pas compris l'intérêt de cette histoire dans l'histoire, difficile de suivre entre les 2 situations similaires. Je n'ai pas compris Nicolas, partagé entre 2 femmes qu'il aime, abandonnant femme et enfants, pour partir vivre au côté d'une femme qu'il n'a connu en tout et pour tout que quelques heures et l'assister dans les derniers mois de sa vie. Et il revient ensuite, après le décès de Marie, auprès de Mathilde comme si rien ne s'était passé... Je suis peut-être passée à côté de ce livre…
Je remercie tout de même Babelio et Folio pour l'envoi de ce livre.
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Son roman « L'amour et la forêt » m'avait beaucoup plu. « Cendrillon » m'était tombé des mains, et celui-ci, eh bien...je ne m'attendais pas à ça du tout. La quatrième de couverture était bien alléchante, et puis patatra, je referme ce livre en me demandant si j'ai bien tout compris ;-)

J'ai aimé le thème de ce roman gigogne : accompagner un être chère dans sa lutte contre la maladie grâce notamment à la musique. L'auteur fait l'éloge de l'amour, de la beauté et de l'art. Complètement d'accord avec la quatrième de couverture pour cela "Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l'art et de l'amour".
« Il faudrait toujours se comporter, quelles que soient les circonstances, de manière à devenir nostalgiques. C'est à dire produire de la beauté. Quelles que soient les circonstances, coûte que coûte, objectif obsessionnel, produire de la beauté. Même avec un cancer. Surtout avec un cancer. La beauté du présent, d'être ensemble, de se battre, de s'aimer. L'intensité et la rareté. le cancer peut être vécu comme quelque chose de positif. Son traitement ouvre une période pendant laquelle on chemine vers une libération. »
C'est l'histoire dans l'histoire qui m'a gênée, m'a perdue à plusieurs reprises, et a interrompu le charme qui naissait, renaissait pourtant.
C'est dommage.
A relire donc pour moi, plus tard, après avoir pris le temps d'écouter l'auteur parler de son roman afin de mieux comprendre ses choix.
Faites-vous votre propre avis...les 176 pages de ce roman se lisent très vite.
« Décider d'être deux plutôt que seul, fusionner et être plus fort et plus intelligent, plus enjoué, plus déterminé, plus patient, plus réfléchi, plus résistant, plus ingénieux, plus perspicace sur le chemin de sa vie parce qu'on est deux, parce qu'on a choisi d'emprunter à deux le même chemin tout en gardant ses rêves à soi et des visées distinctes, c'est une façon comme une autre, je crois, de concevoir l'amour, peut-être aussi la plus belle, peut-être même la seule en réalité. »
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Bof, voilà ce que je me suis dit à la dernière page de ce livre. Ce n'est pas le roman le plus inspiré d'Eric Reinhardt.
Celui-ci se met en scène en nous expliquant, suite à la maladie de sa femme, comment il pourrait écrire un roman faisant le parallèle de ce qu'il a vécu avec la transposition de son personnage en musicien-compositeur.
Un livre hommage aux femmes malades d'un cancer, un essai sur l'empathie masculine, pas vraiment passionnant.
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c'est le premier livre que je lis de Reinhardt.
Je l'ai lu jusqu'au bout c'est donc que quelque part il m'a intéressée. Mais j'en suis ressortie avec un certain malaise.
Il y a de très beaux passages d'une grande sensibilité et qui témoignent d'un grand amour de la femme et des passages que je trouve vulgaires ou plutôt malsains, choquants, à la limite du supportable. Mais là encore c'est peut-être le but de l'auteur et un moyen pour lui de surmonter ses peurs et de sublimer cette terrible maladie. Il faut arriver a voir au delà des mots mais c'est parfois un exercice difficile...
Ce livre reste quand même une expérience littéraire certaine. Chacun réagira très différemment a cette lecture, d'ailleurs les critiques sont très partagées.
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Oh que j'avais adoré "L'amour et les forêts" et que j'avais hâte de le rencontrer à la libraire Chapitre.be de Louvain-La-Neuve.

J'avais adoré la lecture du premier chapitre et "La chambre des époux" a rejoint ma PAL dès la rentrée littéraire, l'envie de le lire était très grande. Malheureusement je suis en demi-teinte au terme de la lecture du récit. Ce n'est que mon avis, je vous explique.

Eric Reinhart nous raconte aujourd'hui un événement autobiographique. En 2006 il apprend que sa femme est atteinte d'un cancer du sein stade 4. Il est en pleine écriture de "Cendrillon", il "rame" depuis deux ans, a écrit 300 pages de son livre qui en comptera le double. Son épouse lui demandera de terminer son livre dans les trois mois le temps nécessaire pour elle de combattre son cancer.

Ainsi, c'est en communion qu'ils combattent chacun ; lui son livre, elle la maladie. Cette épreuve va les rapprocher, rendre cet amour encore plus beau, encore plus fort. Seulement voilà, les émotions que je pensais retrouver à l'écriture, je ne les ressens pas, j'ai l'impression de lire des dizaines de pages où l'auteur tourne autour de son nombril, c'est lui, lui et encore lui. Il se répète, c'est redondant, pénible à lire par moments (sans doute parce que je ne l'ai pas lu d'une traite mais dans les transports en commun?). J'ai voulu tenir bon car le quatrième de couverture me propose l'histoire transposée chez Nicolas et Mathilde.

Ce qu'il faut savoir c'est que quelque temps après la "rémission" de sa femme, il rencontre Marie qui elle aussi s'est battue contre le cancer. La maladie devait l'emporter mais elle a vaincu. Il est attiré vers elle de façon irrémédiable... et à partir de là, son armure craque, les digues lâchent et il devient fragile, triste, pleurant toutes les larmes de son corps, proche de la dépression.

Je comprends la démarche de l'auteur pour ce roman, il veut je pense montrer que le combat contre cette maladie peut aussi amener à des souvenirs heureux, ce que l'on peut aimer, désirer intensément un corps malade.

Il veut parler sans tabou, dire à ceux qui passent par là que l'amour est le plus beau.

J'ai adoré le premier chapitre écrit en 2007 pour les Inrocks et la fin du roman. Par contre, je n'ai pas trop accroché au reste, trop narcissique, nombriliste. J'ai trouvé certains passages très "malaisants" à la lecture, je n'ai pas vraiment trouvé l'apport de l'art pour sauver ces vies, suis passée à côté. Une grosse déception pour moi qui avait sans doute trop d'attentes sur cette lecture.

L'écriture est bien rythmée, magnifique mais cela n'a pas suffi.

Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi.

Ma note : 7/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Surprenant. Ce n'est pas une histoire. C'est l'histoire d'un livre qui aurait raconté une histoire inspirée de la réalité. S'il avait existé. le procédé narratif est déstabilisant.... de fait, je ne sais pas si j'aime ou pas. Car j'aurais bien aimé lire l'histoire, en fait.
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Eric Reinhardt m'avait envouté avec son précédent roman « L'amour et les forêts ». C'était la première fois que je le lisais et j'en suis ressorti enchanté. J'avais découvert sa belle écriture aussi exigeante que poétique. Il avait même réussi à me passionner pour une histoire d'amour et de maladie, deux thèmes qui ne font pas vraiment parties de mes sujets de prédilection. En fermant les dernières pages, je m'étais alors dit que je venais de lire le grand livre d'un grand écrivain.

Dans cette dernière réalisation, l'auteur s'attaque une nouvelle fois aux ravages de la maladie. Il nous emmène dans le passé et nous raconte tous les conséquences de ce drame sur sa famille. Au centre du roman, il utilise une mise en abîme qui lui permet de fantasmé son destin en accentuant les traits et embellissant les sensations. le roman étant court, cette seconde partie n'est finalement qu'une copie de la première et devient de fait quelque peu répétitif. L'histoire semble tourner en rond.

Là où « L'amour et les forêt » se présentait comme un hommage au combat d'une femme face à son destin, « La chambre des époux » est beaucoup plus personnel et par le fait plus autocentré. L'auteur ne s'attarde que sur ses propres sentiments, certes avec talent, mais oublie en route les vraies victimes. A l'instar de certaines critiques, je trouve ce texte peut être un peu trop égocentrique. En parlant uniquement de lui, le narrateur semble vouloir laisser un témoignage, pour se libérer de ses démons. Cette délivrance apparaît alors plus indispensable à son auteur qu'à ses lecteurs.

La plume d'Eric Reinhardt reste tout de même au top niveau. A part certains tics de langage légèrement lassants (répétition à outrance de détails dans plusieurs phrases consécutives), il nous livre de belles lignes et de belles pages dont il a le secret et que l'on relit juste pour la forme.

En conclusion, je sors déçu par le manque d'intérêt de l'histoire même si c'est toujours un plaisir, pour un amoureux des mots comme moi, d'explorer une langue si bien maîtrisée.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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J'ai toujours eu envie de découvrir la plume de cet auteur, tout en en repoussant le moment, autofiction oblige. Il m'a beaucoup agacé, ce roman! Parce que Reinhardt s'apitoie sur son sort quand ce sont les femmes qui ont souffert mais en même temps, je reconnais à ceux qui accompagnent les malades le droit de parler de cette souffrance, de leurs peurs, même si c'est maladroit. Il m'a agacé aussi par cet aspect de roman non abouti, à dessein mais là encore, j'accorde à l'auteur le droit de jouer avec les formes, je dire "et si j'avais écrit cette histoire autrement". Il m'a agacé et pourtant, parfois, j'ai été touchée. D'abord parce qu'Eric Reinhardt aime les femmes, je pense que ce n'est pas une posture. Je n'ai pas été d'accord avec de nombreuses phrases. Bref, ce fut une lecture pleine de sensations paradoxales. Ce que je peux saluer, c'est ce que traite Eric Reinhardt dans la décision qu'il fait prendre à Nicolas à la fin du roman, dont on peut d'ailleurs se demander si elle peut exister ailleurs que dans un roman. Mais moi, j'ai voulu y croire. Si vous me demandez si j'ai aimé ce roman, je suppose que je ne dirais pas oui. Mais je ne suis pas certaine de ne pas avoir envie de retrouver l'auteur plus tard.
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