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sur 242 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il y a dix ans de cela, alors qu'Eric Reinhardt peine à finir son roman Cendrillon, sa femme lui annonce être atteinte d'un cancer du sein. Elle lui propose un marché : il termine son roman, elle guérit. le combat commence. Eric écrit fiévreusement et chaque soir lit à son épouse des extraits de son livre pendant qu'elle-même lutte pour sa survie. Finalement, Cendrillon est un succès, Margot est en rémission. L'amour et l'art ont guéri Margot, c'est ce que veut croire Eric qui, quand il rencontre Marie qui lutte contre un cancer du pancréas, croit être capable de la sauver elle aussi.
De cette expérience très personnelle, Eric voudrait faire un roman. Il en a déjà le titre, ''Une seule fleur'', le canevas, mais il n'en fait rien. Et puis l'idée revient. Ce sera La chambre des époux, l'histoire de Nicolas, un compositeur, et de sa femme Mathilde, Elle souffre d'un cancer, il écrit une symphonie et tous les soirs lui la joue. Elle guérit et quand il rencontre Marie, il croit pouvoir la sauver, en l'aimant, en la possédant, en luttant à ses côtés.

Alors bien sûr certains qualifieront ce roman gigogne de brillant exercice de style porté par un style magnifique et j'ai même pu lire qu'il s'agit là d' ''Une ode fascinante à la beauté, à l'art et à l'amour.'' C'est un point de vue et je le respecte mais j'ai tout de même une petite question pour l'auteur, l'éditeur et leurs amis critiques littéraires : et si ce roman était tout simplement un vaste foutage de gueule, une daube, du vide mis en page ? Personnellement, j'ai détesté cette mise en scène de la maladie, cette sublimation du cancer. Je n'ai pas cru un instant à ce romantisme bidon et à ces scènes de sexe ridicules. Non le cancer, ce n'est pas beau ! Même si on aime de tout son coeur le malade, il faut vraiment être tordu pour vouloir infliger un acte sexuel à quelqu'un qui dépérit sous l'action conjuguée de la maladie et de la chimiothérapie. Mais là encore c'est une question de point de vue...Par contre, il faut aimer Eric Reinhardt d'amour pour supporter son omniprésence tout au long du récit qu'il soit Eric ou Nicolas ou le pape, il est partout, il aime, il pleure et il guérit même avec sa semence, du moins le croit-il, bref il est Dieu tout puissant. Et son style ?Lourd et pédant. Les phrases sont looongues, le discours est précieux, le sens parfois s'égare dans une ennuyeuse logorrhée.
Je n'ai donc aimé ni le vrai faux roman, ni le roman dans le roman, ni le roman qui n'a jamais été écrit, ni rien dans ce livre prétentieux, auto-fiction où Reinhardt est présent jusqu'à l'overdose. Ce n'est bien sûr un avis qui n'engage que moi.

Merci tout de même à Babelio et à Gallimard.
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Margot, l'épouse d'Éric, a été victime d'un cancer du sein. Pendant toute la durée de sa maladie, elle n'a cessé d'encourager son mari à écrire, lui fixant même une échéance ambitieuse pour la sortie de son prochain roman.
Mathilde, l'épouse de Nicolas, chef d'orchestre et compositeur, est victime d'un cancer du sein. Elle ne veut pas que son mari mette se carrière entre parenthèses le temps des traitements et le pousse à continuer à composer la symphonie sur la quelle il travaille.

Dans "L'amour et les forêts", l'auteur raconte deux fois la même histoire, vécues par la victime, puis par l'une de ses proches. le changement d'angle de vue fonctionne plutôt bien.
Ici, Reinhardt nous raconte deux histoires, celle d'Éric et Margot, puis celle de Nicolas et Mathilde, qui sont en fait la même, jusqu'à cet improbable coup de foudre pour Marie, cette autre victime d'un cancer, que vivent les deux hommes. Et si, en nommant les couples j'ai mis le prénom de l'homme avant celui de la femme, ce n'est pas un hasard. Car le roman ne traite pas du cancer de la femme, mais de l'homme face au cancer de sa femme. Très égocentré, non ?
Les personnages manquent d'originalité ; ils ne parviennent pas à nous surprendre ou à nous émouvoir. L'après-midi qu'Éric passe à pleurer sur sa salade à la table d'un restaurant lyonnais paraît tellement exagérée, surfaite...
Jusqu'à l'écriture qui devient pénible : un peu trop ampoulée, manquant de rythme, de variété... On s'ennuie ferme assez vite. À croire que l'auteur a écrit pour ses petits cercles d'admirateurs ou de contempteurs, pas pour être lu par un large public.

Une grosse déception !
Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Comment qualifier ce livre : récit plutôt que roman ...

Le premier chapitre raconte l'annonce du cancer du sein chez la femme de l'écrivain et en même temps que le lourd traitement qu'elle subit, l'écriture d'un roman que l'auteur a commencé et que sa femme lui demande de terminer pour la fin de son traitement , un combat pour chacun et un aboutissement : comme la fin d'une histoire quand on tourne la dernière page du livre , une maladie dont on guérit quand le traitement est fini ...Ce récit avait été publié dans une revue et il se suffit en soi !

Mais ce n'est pas si simple : Pour Margot, reste suspendue la menace d'une récidive pendant cinq ans , pour l'auteur, l'impression que cet écrit restera unique dans son élan créateur , pour le couple , si leur amour sort renforcé par l'épreuve, il en est également modifié , un changement qui n'est pas apparent de prime abord .

Comment peut-on qualifier l'état d'esprit de l'écrivain , une torpide dépression s'empare de lui, un besoin de sauver les autres femmes , de préférence jeunes et  jolies, atteintes de cancer , l'impossibilité de concevoir leur mort , mais ce sont aussi des pulsions sexuelles que j'ai trouvées morbides , la description de son état mental est maniérée jusqu'à l'agacement pour ma part ...

L'avantage d'un écrivain est qu'il peut habilement  substituer son tourment en créant des personnages , on peut d'ailleurs penser que ceci est la base de l'écriture pour un certain nombre d'auteurs et c'est ce que fait Eric Reinhardt avec le couple Nicolas- Mathilde , lui est compositeur et chef d'orchestre et crée pendant le traitement du cancer de sa femme une pièce musicale exceptionnelle , il joue chaque jour pour sa femme ce qu'il compose .

Nicolas ressent de la compassion qui se confond avec un élan amoureux  pour Marie, une jeune femme atteinte d'un cancer dont elle a miraculeusement guérie mais qui va rechuter deux ans plus tard et il va l'accompagner  jusque dans ces derniers jours .

La réalité (jusqu'où ?) se superpose à la pseudo-fiction, les prénoms féminins s'emmêlent et, pour être honnête, on tourne en rond autour des fantasmes de l'écrivain et de son manque d'inspiration !  Ses rapports avec la création littéraire semblent plus que laborieux , sa fausse modestie quant à ses futurs écrits frise tout de même la manipulation : comment oser parler de retraite quand on pense au nombre d'écrivains âgés toujours aussi prolifiques , je ne citerai que Jean d'Ormesson  ...Certes Eric Reinhardt écrit très bien mais que de préciosité par moment lorsqu'il part dans de longues descriptions .

Les femmes ont plus la place d'objet, principalement objet de désir  et de faire valoir , il y a peu de pages sur ce qu'elles ressentent vis à vis de leur maladie, c'est fort dommage, mais nous ne sommes pas, me direz-vous dans un livre témoignage de patientes. Lorsque l'auteur leur laisse la parole par l'intermédiaire de Mathilde-Margot pour exprimer les changements de leur corps, la transformation lié aux traitements, on touche à quelque chose de plus intime, plus humain et  émouvant : les années perdues de ces femmes encore jeunes qui basculent d'un coup vers un état crépusculaire , mais, comme je l'ai déjà dit, là n'est pas le propos du livre .

Premier livre lu de cet auteur, ce n'est peut-être pas celui par lequel aborder ses oeuvres ...



Je remercie les Editions Gallimard et Babelio de leur confiance pour cette lecture en avant première .


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Il y a des livres où on n'y arrive pas, où la lecture est difficile. Ce n'est peut-être pas le moment, le sujet et le style ne sont peut-être pas ce qu'on attendait... C'est un mystère... et c'est ce qui s'est passé, pour moi, avec le roman d'Eric Reinhardt, La chambre des époux.

Je n'ai pas réussi à lire les mots de cet auteur que je voulais découvrir depuis plusieurs années. Pourtant, au départ, le thème de ce roman m'intéressait : l'amour et la vie après un cancer. J'ai lu les premières pages assez rapidement mais plus j'avançais, plus je commençais à trouver ma lecture confuse. Les phrases à rallonge d'Eric Reinhardt ne m'ont sans doute pas aidé, et l'histoire est allée trop loin pour moi.

Dommage...
Reçu dans le cadre d'un masse critique, merci à Babelio et aux éditions Folio pour cet envoi.
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Le roman s'ouvre sur la lutte de Margot contre son cancer. Son auteur de mari s'attaque lui à une création littéraire. Un double défi qui pourrait vaincre la peur et peut-être même la mort. Mais une mise en abyme inutile, un style très répétitif, un égotisme prégnant m'ont agacée, lassée. Pour moi, ce roman est une sorte de supercherie. Détails sur le blog.
Lien : http://bibliblog.net/chambre..
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La chambre des époux aura été une lecture plus que laborieuse et interminable pour ma part. J'ai plusieurs fois été tentée de cesser ma lecture tant elle me pesait.

Je ne suis pas parvenue à entrer dans l'univers d'Eric Reinhardt, un roman gigogne basé sur une auto fiction où j'ai eu l'impression de tourner en rond.

L'auteur débute par un récit autobiographique : sa femme, Margot, est atteinte d'un cancer. Après une phase d'attente, le diagnostic tombe, accompagné du protocole retenu pour le combattre. Sa femme, lui demande de terminer son roman pendant sa phase de traitement : chacun a un challenge à relever, et non des moindres. Ensuite, il éprouve une attirance incontrôlable pour Marie, qu'il rencontre lors de l'un de ses déplacements professionnels. Il s'avère que cette dernière est atteinte d'un cancer du pancréas. Jusqu'à ce qu'on bascule enfin dans l'univers de Mathilde, qui lutte elle aussi contre la maladie et Nicolas, compositeur.

Dans ce roman autofiction, Eric Reinhardt montre non seulement la force créatrice que permet la lutte contre la maladie mais aussi comment l'accumulation de sentiments intériorisés pendant cette période d'attente et de combat peut aboutir à une destruction, une implosion de soi. Et cela est poussé jusqu'à son paroxysme, puisque l'auteur devient attiré par les femmes malades d'un cancer également. Il se croit capable de les guérir, avec une connotation sexuelle qui m'a plus que dérangée.

Un univers particulier auquel je n'ai vraiment pas adhéré. Je note toutefois un style recherché de l'auteur.
Ce livre n'était pas pour moi, et la 4ème de couverture me semble plutôt trompeuse et ne correspond pas à l'histoire selon moi.
J'ai découvert Eric Reinhardt à l'occasion de l'opération spéciale Masse critique de Babelio que je remercie, ainsi que les éditions Gallimard.
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Je me suis torturé les neurones pendant des jours : qu'allais-je bien pouvoir dire de ce "roman" (?) que je n'ai pas aimé ? Comment dire ma déception ?

Je n'ai pas été sensible à la construction narrative (le roman dans le roman, façon poupées russes, qui évoque le récit qu'aurait pu écrire l'auteur en s'inspirant de sa propre vie).

Je n'ai pas été sensible au style non plus, fait de digressions intimes, de constantes répétitions de phrases :

"[...] Qui est juste, injuste (lis-je sur mon papier)?
Qui est bon, méchant (lis-je sur mon papier)?
Qui est de gauche, de droite (lis-je sur mon papier)?
Qui est toxique, inoffensif (lis-je sur mon papier)? [...]"

Par contre, j'ai été sensiblement agacée par ce nombrilisme, par l'impression de perdre du temps à lire le verbiage d'un auteur auto-satisfait qui, en plus, se paye le luxe de critiquer ses congénères écrivains sans la moindre retenue, voulant sans doute donner de l'ironie mordante à sa prose (Joseph O'Connor moqué pour ses choix vestimentaires -jogging acrylique noir et mocassins marrons- ou Geneviève Brisac pour sa tignasse à la Faye Dunaway germano-pratine et "loréalisée" sauront apprécier : même s'ils ne sont pas nommés, une rapide recherche sur internet suffit à les identifier...).
Je n'ai pas compris l'intérêt de démarrer ce roman par une parenthèse autobiographique (l'auteur écrit Cendrillon alors que sa femme est atteinte d'un cancer du sein ; le livre va les "sauver") au lieu d'entrer directement dans la fiction imaginée (et au final non écrite) que ce moment de leur vie lui a inspiré.

Quant à l'écriture et la lecture rédemptrices, je n'ai pas eu l'impression que le thème était suffisamment exploité (en tout cas, ça ne m'a pas paru évident !). Si l'auteur avait moins parlé de lui-même (gobant des Xanax et pleurant dans sa salade), j'aurais pu m'attacher à ce texte...

Bref, pour moi, un ratage complet ! Et la sensation que la quatrième de couverture est trompeuse...J'en suis désolée !

Merci toutefois à Babelio et Gallimard pour cette lecture en avant-première.
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Curieusement, j'avais gardé un souvenir bien meilleur de Cendrillon, ce livre dont Reinhardt prend soin de nous rappeler plusieurs fois ici à quel point ce fut un roman accompli, et unanimement encensé par la critique. Je gardais l'idée qu'il m'avait saturée , submergée, mais que c'était brillant de chez brillant. Ce qui explique que j'ai pris La chambre des époux à la médiathèque avant-hier: un sujet plus modeste - et grave qui plus est, un format plus concis, me suis-je dit, ça devrait passer, ça peut même être bien.

Mais alors là, ça n'a pas passé du tout. Ca a plutôt condensé mon exaspération. L'impression d'une pochade (enfin j'espère au moins que Reinhardt considère ça comme une pochade et non pas comme quelque chose de sérieux) bâclée qui se donne de l'importance, et qu'il se fout de nous, Reinhardt, à s'exposer en type pathétique, différent, inspiré ("socialement inadapté" dit-il), et il en est si fier.

En fait, ça démarre pas trop mal. le sujet m'intéresse : il y a 10 ans, la femme de Reinhardt a eu un cancer du sein et il décrit dans son premier chapitre comment ils ont réagi à cela en une intensification de la vie et de la profondeur de leur relation commune. Comment en quelque sorte ils en gardent comme un bon souvenir. Ca, ça m'a plu, ça a trouvé écho en moi.(Ce premier chapitre est d'ailleurs un article de commande qu'il avait écrit à l'époque, qui se suffisait bien joliment à lui- même, mais auquel malheureusement, Reinhardt a voulu donner une suite)

La suite, ça pouvait presque être drôle : Reinhardt se moque de lui-même : comment après avoir été si magistral, il a craqué un peu plus tard, pleurant comme un veau et ravalant sa morve, après avoir croisé une femme ayant vécu une épreuve similaire, voire pire. Lâchant enfin toute cette trouille géante qu'il a eu et qu'il est arrivé à cacher jusque-là sous ce faux bonheur du cancer. Presque drôle sous le tragique, si ça ne pesait pas mille tonnes. (Et s'il n'en avait pas profité - qu'est ce que ça vient faire là? - pour ridiculiser ses confrères écrivains au passage, ces types arrogants et pédants qui ne se prennent pas pour de la merde - parce qu'en fait il n'y a que Reihnardt qui a le droit à ça, ne pas se prendre pour de la merde.)

Et puis, Reinhardt trouve la solution pour canaliser ça : écrire un roman qui raconterait l'histoire d'un homme qui avait connu un quasi-bonheur auprès de sa femme atteinte d'un cancer du sein, et qui craquerait et se déliterait en en croisant une autre qui etc etc... Alors il y a un petit jeu de poupées gigognes qui pourrait être malin mais qui est d'un casse pied... Car, déjà que Reinhardt, pour bien se faire comprendre (ou occuper de la place?), explique les choses quatre fois, là, il reprend et re-raconte tout, et il reprend exactement les mêmes mots et phrases avec "il" au lieu de "je" . Donc 4x2=8 fois, si je compte bien. Hahah, n'est ce pas un effet grandiose (et à peu de frais, en plus)? Mais quand même, créatif : au lieu d'écrire « l'idée qu'elle puisse mourir m'était tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable » comme la première fois, Reinhardt écrit cette fois : « l'idée qu'elle puisse mourir lui était tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable ». Génial, non?

Cela enchaîne ensuite sur une fascination morbide puis une aventure coquine du double de Reinhart avec la femme en agonie, totalement glauque, racontée sur le mode badinage, car vous l'aurez bien compris, cette façon de sauter une quasi morte est une sublime manière de rendre hommage à la vie, et accessoirement à la guérison de son épouse. Si c'est pas de la psychologie de bazar, ça....

Et il ne faut pas oublier les phrases et digressions tellement longues qu'il est obligé de les couper par des "donc, disais-je", les phrases inlassablement répétées pour faire style, les parenthèses "cocasses", les dialogues aussi creux et vides que les vrais dialogue de la vie pour faire plus vrai...
Ni les détails de la vie sexuelle de Reinhardt et de sa femme, qu'il a la grande délicatesse d'attribuer à son personnage dit fictif, leurs longues conversation sur le fait qu'elle n' a plus de désir, qu'il ne font plus l'amour; mais , oui ils s'aiment, ils s'aiment, encore plus qu'avant, et c'est tellement plus beau, n'est-ce pas un couple qui s'aime tant que ça, bien qu'ils ne fassent pas l'amour et autres platitudes du genre "ils sont trop verts et bons pour des goujats" (tellement plus beau que le médiocre couple moyen à qui, oui, il arrive de faire l'amour, minable qu'il est)...

Bref, là où Reinhardt croit écrire un hymne à sa femme tant aimée, à leur couple si magnifique, à la victoire sur la maladie, on a plutôt un vague vaudeville raté à la métaphysique intello-raisonneuse à la con (excusez-moi)

Donc, je n'ai pas aimé. Et je l'ai regretté, rien que pour cette phrase des premières pages, pleine de douceur:

"(Je crois que rien n'est plus fort dans la vie que le plaisir anticipé de retrouver sa bien-aimée à la fin de la journée, et de laisser ce plaisir-là innerver d'une sorte d'orgasme doux, diffus, qui part du ventre, les heures que l'on passe sous l'emprise de cette attente - et quand on a la chance de connaître ça on n'a besoin de rien d'autre que d'eau fraîche, c'est bien vrai.)"
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Quelle déception après le magnifique Amour et les forêts !
Cette chambre des époux n'a rien d'un roman qu'on dévore...elle m'a ennuyée, endormie, lassée.Je me demande si c'est le même homme qui a écrit ces deux romans. Mais ce n'est là bien sûr que mon humble avis, je regrette l'achat de ce livre et n'oserais le conseiller; pardon Eric Reinhardt,désolée de ne pas accrocher.......
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Comment dire ? Ce roman est comme une chanson dont on ne retiendrait ni la mélodie ni le sens. Juste une suite de jolies paroles sans effet ! Eric Reinhardt s'écouterait-il écrire ?
Ce n'était pourtant pas l"impression que j'avais de cet auteur jusqu'à présent. Et dire que je lui ai fait confiance d'office et que j'ai acheté ce livre. Mauvais choix. Tant pis, on ne gagne pas à tous les coups.
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