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3,98

sur 2145 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je sais que ce roman a une foule de fans, avec des retours dithyrambiques, mais je n'ai pas vraiment accroché.
Il n'y a rien à redire sur la forme, impeccable.
En revanche, le fond... Les différentes péripéties sont toutes plus irréalistes les unes que les autres et l'accumulation de personnages cassés n'est pas du tout crédible. Ça commençait bien, pourtant.
De plus, les chapitres concernant le passé de chacun des protagonistes ressemblent plus à un catalogue de faits qu'à un roman.
Aucune émotion ne se dégage, on ne s'attache pas aux personnages (un comble pour un livre intitulé l'empathie). Malgré la violence de certaines scènes, je me suis même un peu ennuyée par moments.
Ça se laisse lire, mais je doute qu'il laisse une quelconque marque en moi.
Dommage, car l'écriture est impeccable, bien que sans âme.
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Contrairement à son second livre Fermer les yeux, je n'ai pas englouti ce premier roman d'Antoine Renand.

L'angoisse, les sueurs froides, les scènes glaçantes … pas de soucis, nous sommes bien dans un thriller. La dose d'hémoglobine n'est pas négligée. Les personnages sont bien campés …
justement des personnages très travaillés, voir trop, une partie du livre étant attribuée à chacun. Il en ressort des longueurs, un aspect décousu et superficiel pour l'enquête.
Une écriture très agréable, un sujet intéressant auxquels ils manquent le petit rien qui vous accroche.
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J'ai lu "L'empathie" d'Antoine Renand et j'ai un avis plus que mitigé. Je ne peux pas dire que c'était une grosse déception, puisque je n'avais pas vraiment d'attente particulière. Avec un livre coup de coeur pour tout le monde, je me méfie toujours.

Je ne suis pas non plus de nature à descendre un livre. J'avoue qu'il a des qualités, je pourrais même les dire et taire ce qui m'a déplu. Certes, j'en ai lu bien pire et je n'ai rien dit, alors pourquoi parler de celui-ci ? Parce qu'il faut bien commencer !

Plus sérieusement, parce que j'ai ce livre en travers de ma gorge. Il aurait pu être génial, s'il n'avait pas été noyé dans une intrigue trop facile, trop cliché et avec beaucoup trop d'invraisemblances. Je pense que ce qui triture mes intestins (oui, les intestins) est que tout ce qui m'a fait lever les yeux au ciel a semblé normal à tout le monde.

Bien sûr, chacun ses goûts. Mais du moment où un violeur en série surgit, augmente sa cadence d'attaque… et s'arrête comme par magie dès que le flic héros (avec qui le violeur joue cache-cache) est démis de son enquête, ça me fait sortir mon carnet à clichés. Soit. Mais quand on y ajoute des facilités, comme l'enquête qui se résout comme par magie avec un facile "3 ans plus tard et après beaucoup de recherches" (wow, un polar sans enquête…), un service de protection d'un Ministre qui ne sert pas à grand chose, un super méchant qui mettrait KO n'importe quel super héros Marvel et qui sait tout comme par magie, des fenêtres qui s'ouvrent au 34ème étage... et j'en passe. Je ne dirai pas plus car je spoilerai. Pourtant je n'ai jamais été pour le réalisme absolu, je suis même favorable à un peu de "fantaisie", mais quand c'en est trop, je frôle l'indigestion.

Vous l'aurrez compris, je n'ai pas aimé ce livre car j'ai eu l'impression de lire 2 romans: un thriller sans saveur, quasi-scénario d'un blockbuster Hollywoodien ; et d'un autre côté un beau roman intimiste avec des portraits des personnages, presque comme un recueil de nouvelles autour du viol et des relations familiales, qui expliquent le passé des protagonistes.

Cette coupure artificielle, dans le contexte du thriller survitaminé présenté lors des premières pages, m'a donné l'impression d'apporter des longueurs inutiles (comme le passé d'un personnage que de toute façon va crever rapidement ou tout un passage ennuyeux sur le Festival de Cannes).

Toutefois, ces passages sont très bien écrits et donnent de la profondeur aux personnages (autrement, ils semblaient plutôt creux et clichés). Limite rien qu'avec ces portraits, c'était une belle lecture. Mais c'est le mariage de ces 2 styles opposés qui m'a laissée perplexe et m'a empêché de voir au delà. Bien sûr, après une bonne tisane à la camomille, on peut fondre pour la remise en cause et le sacrifice du héros. Dommage, trop tard !

Quoiqu'il en soit, s'il vous intrigue, lisez-le et faites-vous votre propre avis. Mais par pitié, ne dites pas qu'après l'avoir lu vous n'oserez plus dormir avec les fenêtres ouvertes ! Sinon, cela voudrait dire que vous ne l'avez pas vraiment lu ou pas compris et je comprendrai pourquoi personne n'a vu les incohérences.
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Un polar au départ assez classique une enquête sur des viols dans Paris.
ça se lit facilement j'étais assez accroché puis ça dérape que des traumatisés (violés).
quelle est la probabilité d'en trouver autant et je vous dis pas les traumatismes pas de la rigolade ?
et le méchant un grand costaud il te tue rien que d'un doigt en te soulevant de l'autre doigt, il est champion d'escalade à main nue (les très costaux champion d'escalade ça existe?)
et le final américain : mais si le bon a terrassé le méchant mais il reste 50 pages alors ?
Je n'y crois pas une seconde soit le méchant est arrêter soit le policier meurt
quelle deception au vu des critiques
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Ça commençait bien, mais à partir de la page 200 environ, on a plus de flashbacks sur l'enfance des protagonistes, qui ont TOUS vécu des traumatismes, que de scènes qui font progresser l'enquête.
Je l'aurais donc réduit d'un bon tiers au moins.
L'histoire personnelle du flic n'a aucun intérêt et c'est la moitié du livre.
Ajoutons à cela des scènes quasi-insoutenables notamment de pédophilie, franchement heureusement que grâce au rythme effréné et à la partie thriller on en a vite fini.
Je relirai peut-être cet auteur s'il change de sujet, car il sait néanmoins tenir son lecteur en haleine.
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les 20 premières pages sont top. On rentre dans une ambiance chargée, on tourne les pages avec une appréhension non feinte et puis …. tel un soufflet que l'on sort du four alors que l'on est sur le point de mourrir de faim …. poufffff tout retombe !

Mais que s'est-il passé pour lire une suite de violence sans nom, ce qui a eu l'effet contraire que le but recherché pour moi: me rendre les scènes complètement irréalistes !

D'après ce que j'ai pu lire au détour d'avis divers, cela a été tiré d'un fait réel … Je ne sais pas ce qu'a été l'horreur de la réalité, mais honnêtement, le fait de décrire une succession de scènes horribles ne rend pas la lecture plus gore ! au contraire, pour moi elle l'a rendue surréaliste et du coup un grand manque de crédibilité. Je me suis retrouvée sur tout le reste de ma lecture complètement détachée. Une lecture sans émotion ne peut être que fade du coup

Je ne parlerai pas des clichés de base que l'on retrouve sur les personnages ? Des flics torturés par leur passé ? et d'autres situations que je retrouve dans d'autres romans régulièrement ? Là aussi c'est pareil, faire un passé compliqué à un personnage, ne fait pas de lui une personne hors norme à laquelle on va s'attacher

Au risque de déplaire, n'est pas Thilliez qui veut avec son Sharko et ses scènes insoutenables

Vraiment dommage !

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L'empathie est un livre écrit par Antoine Renand paru aux éditions Robert Laffont en janvier 2019. Il a été finaliste du prix Maison de la Presse 2019.

Ce livre n'est pas un polar ordinaire. Après lecture, je dirais plutôt que c'est un genre de thriller psychologique car je trouve qu'aucune enquête n'est vraiment mise à l'honneur.

Ce livre met en lumière le service de police dédié aux enquêtes sur les viols.

Le héros est un policier dont nous découvrons l'histoire au fil des pages. L'auteur met également en lumière le vécu de nombreuses autres victimes sexuelles.

Personnellement, je n'ai pas apprécié ce livre. Je ne remets pas en cause le style de l'auteur qui n'est pas du tout critiquable. J'ai eu tout simplement beaucoup de mal avec le sujet. Les scènes décrites sont glauques et les personnages sont trop particuliers pour que leur vécu me parle.

D'une façon générale, le thème de ce livre ne m'a pas forcément plu.

Pour ma part, j'ai terminé ce livre avec peu d'entrain. Même si le début du récit a été rondement mené, je me suis complètement égarée dans les pages qui ont suivis. Dommage.
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« L'Empathie », c'est l'histoire d'Alpha, un homme rempli de haine, qui viole en toute impunité sans aucune pitié pour ses victimes !

Après un début d'enquête plutôt prometteur, laissant supposer être face à une intrigue de haut vol, on s'aperçoit très vite qu'au final, l'enquête est reléguée au second plan.

Loin d'être un thriller dans lequel le lecteur est tenu en haleine par une intrigue palpitante, ce roman est avant tout un thriller psychologique, dans lequel la psychologie fouillée, approfondie et détaillée des personnages, nous est dévoilée petit à petit tout au long du roman.

« L'Empathie » c'est également le titre du roman, minutieusement réfléchi et très justement choisi ! Il est tout bonnement le fil conducteur de l'histoire. En effet, ce roman nous pousse à ressentir de l'empathie pour tous les personnages sans aucune exception. Des victimes au violeur, en passant par les enquêteurs !

« L'Empathie » c'est un roman aux descriptions ahurissantes, parfois d'une violence inouïe, extrêmement difficiles à supporter !! L'auteur ne mâche pas ses mots pour décrire certaines atrocités ou perversités sexuelles ! Rien ne nous est épargné !! C'est cru, c'est violent !

En résumé : un thriller psychologique dérangeant, mais très bien construit. Des personnages profonds à la psychologie très détaillée. Une plume aussi fluide qu'irritante mais avec laquelle l'auteur a su manier les mots pour toucher le lecteur au plus profond de lui-même !!

Une lecture déstabilisante, qui fait mal aux yeux et mal au coeur, et qui ne laisse pas indifférent dans tous les sens du terme, bons comme mauvais !!

Très loin d'être un coup de coeur, je garderai tout de même ce roman en mémoire par la puissance et la noirceur des émotions qui m'ont été transmises.

Pour faire un rapprochement avec la quatrième de couverture : je suis effectivement restée « hagarde » et « sans voix » à plusieurs reprises.

Quant à « l'humanité » que dégage ce roman, et bien là je suis perplexe !!??? Je n'ai pas trouvé beaucoup d'humanité dans toutes ces perversités !!!!

Lien : https://biquettebouquine.wor..
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Déception totale.

J'avais ce livre dans ma PAL depuis un certain temps, et je me lance enfin. Avec tous les avis positifs que j'ai pu voir, je m'attendais à du lourd…
Alors oui c'est lourd. Mais pas du côté positif.
Trop d'histoire dans l'histoire. On dirait que l'auteur a voulu concentrer tous les pires aspects humains quitte à ne plus rien y comprendre.
On commence par une histoire de voyeurisme. Qui ne sera jamais repris par la suite. le viol des ascenseurs, qui est beaucoup détaillé pour finalement ne pas être le centre de l'histoire.
[ATTENTION SPOIL HISTOIRE].


PAR CONTRE, une écriture fluide. C'est ce qui m'a permis d'aller au bout de ce roman. C'est bien écrit, bon rythme.
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Je ne sais que penser de ce premier livre d'Antoine Renand.

Dans un premier temps, j'ai été happé par l'histoire, de cet homme lézar qui, pour commettre ses méfaits, entre chez ses victimes en grimpant le long des parois des maisons et forçant les fenêtres si besoin.

Qui plus est, bien qu'il laisse derrière lui de nombreux indices qui devraient permettre de l'identifier, il est inconnu des fichiers. L'enquête semble complexe et longue.

Malheureusement pour moi qui ne suis pas très adepte des thrillers psychologiques, le roman tombe très rapidement dans l'analyse psychologique des violeurs. Et un peu comme un avocat qui défend un e personne ayant commis les pires atrocités, cette partie est plutôt dérangeante. Même s'il est prouvé scientifiquement que des circonstances vécues durant l'enfance influent sur le comportement adulte,  on en sait pas comment prendre cette partie du roman : n'est-on pas devant une excuse "scientifique" faisant fit du libre arbitre ?

Cela est d'autant plus dérangeant avec la description très détaillée et à répétition des violences infligées. Au final, on éprouve un certain malaise à lire L'empathie et une sensation de voyeurisme de ces situations dramatiques.

Sinon le style d'Antoine Renand est déjà bien maîtrisé et tient en haleine le lecteur malgré quelques erreurs de débutant comme des personnes un peu cliché, quelques répétitions et une fin en queue de poisson.

Un auteur à confirmer à la lecture de son prochain roman.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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