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sur 2177 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il aime s'introduire chez les gens, au moment où ils dorment. Pour les prendre par surprise. S'ensuit alors un déchaînement de violence allant jusqu'à violer, martyriser, parfois tuer. Après avoir sévi dans quelques pays américains, il décide de rentrer en France, ce pays qui l'a vu naître.. Alpha, comme il aime s'appeler sera rapidement surnommé "le lézard" par la police en raison de sa capacité à grimper les étages des immeubles à mains nues.

Au commissariat du XIIe arrondissement, Anthony Rauch, surnommé La Poire et sa collègue Marion Mesny tous deux capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la "brigade du viol" accueillent une jeune infirmière libérale, Déborah. Troisième victime présumée du violeur des ascenseurs.

Deux enquêtes en parallèle qui risquent de donner du fil à retordre à nos deux capitaines.


Je découvre Antoine Renand et il faut dire qu'il a frappé fort. On est face ici, à un thème pour lequel j'ai un peu de mal. Celui du viol.

Nous sommes entraînés au coeur de deux enquêtes policières et confrontés à une violence, une cruauté inouïe. Certains passages sont tellement détaillés qu'ils sont parfois à la limite du supportable sans pour autant tomber dans le voyeurisme glauque. C'est flippant tant on arrive à s'imaginer la scène. Et si ses enquêtes sont captivantes, l'auteur sait aussi nous donner une étude psychologique parfaite sur nos trois protagonistes au passé lourd : Alpha, La Poire et Marion en s'attardent sur leur enfance, leurs blessures, leurs secrets.. Personne n'est parfait et ce même du côté des gentils et ça j'ai beaucoup apprécié !

La construction du roman est impeccable et l'intrigue, parfaitement menées. Ainsi les allées/retours au passé sont toujours justifiées.

Un roman violent, terrible et intense mais profondément addictif.

Pour conclure je dirais que si vous souhaitez quelque chose de grandiose alors allez-y les yeux fermés !
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J'ai bien aimé ce premier policier d'Antoine Renand. Il était très prometteur et effectivement après avoir lu son deuxième livre il rempli sa promesse. L'histoire est bien ficelée, l'écriture est agréable, la tension palpable et le dénouement crédible. Un bon moment de lecture.
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4ème de couv': "Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte.
« Il resta plus d'une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. »
Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la « brigade du viol ».Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.

MON AVIS: le sujet de ce roman est vraiment atroce, et je crois que c'est encore pire quand on est une femme de lire ces horreurs.
Les monstres existent et on se prends à vouloir qu'ils puissent tous être mis hors d'état de nuire. Ce qui est loin d'être le cas hélas .
Certes il s'agit d'un roman, mais avec des relents de réalité vraiment terrifiants.
La psychologie des personnages est au centre de ces 2 enquêtes car ce qu'ils ont vécu chacun à un moment de leur vie conditionne leur façon d'être et pourquoi. Alors rien n'est jamais définitif et parfois la rédemption est possible ainsi qu'une part de bonheur dans cette courte vie.
Un seul détail m'a dérangé, et ce quand même jusqu'à plus de la moitié du livre, c'est le sobriquet dont l'auteur à affublé Anthony Rauch. Personne ne le lui a donné donc à mon sens il était inutile et très pénible à supporter tout au long de ma lecture. Et ça c'est dommage car ça m'a quand même géné.
C'était quand même une sacrée histoire, pleine de fureur et d'humanité, de pudeur et d'exhibition outrancière.
A découvrir.

Lu grâce à mon club de lecture Babelio Vannes
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Tout n'est question que de viol dans ce roman très noir et il faut avoir le coeur bien accroché pour encaisser la violence des scènes et la souffrance des victimes.
Il y a ce motard-violeur qui agresse les femmes dans des ascenseurs et ce psychopathe qui s'introduit dans les appartements par la façade pour torturer des couples. Mais il n'y a pas que ça (comme si cela ne suffisait pas) car il y a aussi le passé d'enfants victimes de pédophiles de certains personnages de l'histoire.
Tout ça est un peu lourd et la première partie du livre, qui n'est qu'exactions et traumatismes, n'était pas loin de me donner la nausée.
Ensuite, dans un deuxième temps, l'auteur se recentre sur le passé et le caractère de chaque protagoniste et là, j'ai commencé à revivre un peu et à m'intéresser à une enquête qui prend une tournure inattendue.
La Poire, le flic en charge de l'enquête est très mystérieux et une fois passé le déchaînement de violence du début du roman, il m'a parut humain et réellement touché par l'empathie.
Alpha, le prédateur, est particulièrement nauséabond et il me fait penser à une caricature de psychopathe, un mélange des pires tueurs rencontrés dans les romans noirs.
Antoine RENAND alterne le chaud puis le froid dans ce polar qui, après un pic d'adrénaline assez éprouvant, décroît en tension pour se lancer dans une analyse plus aboutie des personnages. Ca ne sera pas forcément du goût de tout le monde mais personnellement j'ai apprécié cette découverte, quoique tardive, du vécu de chacun.
Avec une maîtrise des effets-chocs indéniable, ce polar régalera les amateurs de sueurs froides mais il m'a paru manquer de la touche savante de construction qui fait tenir en haleine du début à la fin.
Un roman pas tout à fait abouti mais un auteur à suivre sans aucun doute.
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Je sais maintenant pourquoi j'ai tant hésité à lire ce roman...
Après un prologue inquiétant durant lequel Alpha s'introduit chez ses victimes, en leur présence, pour se photographier à leur insu, j'ai été prise d'un besoin irrépressible d'aller vérifier si mes fenêtres étaient toujours bien fermées.
On débarque ensuite à la brigade des viols où l'on rencontre Marion et Anthony, deux enquêteurs, ainsi que Déborah, dernière victime de celui qui est surnommé « le violeur des ascenseurs ». S'ensuit une enquête complexe, pleine de rebondissements, dans laquelle les secrets les plus sombres de ces deux enquêteurs seront finalement percés à jour.
J'ai adoré la variété des personnages, que j'ai trouvé une nouvelle fois superbement travaillés. Enfin presque tous. Que ce soit Anthony, Marion, Déborah, Louisa... Surtout Louisa, à la fois féminine et forte, confrontée à des choix difficiles, mais avant tout humaine et donc soumise au risque d'erreur... L'alternance de perception entre les différents protagonistes est réalisée avec beaucoup d'intelligence, de façon à entraîner le lecteur dans un rythme encore plus intense. Les secrets sont dévoilés au compte-goutte et poussent le lecteur à enchaîner les chapitres...
Et une nouvelle fois, le titre est encore magnifiquement choisi.
Un grand bravo et un énorme merci à Antoine Renand pour ce premier roman !
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Je me suis laissée tenter par l'accroche "Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte".

En marge de l'intrigue principale sont développés plusieurs thèmes : instinct maternel, traumatisme de l'enfance, réussite professionnelle, célébrité. Mais aussi solitude, isolement, culpabilité, peur de soi. Ne pas être intéressée par une partie de ces thèmes n'a pas gêné ma lecture.

Concrètement j'ai été happée par le bouquin, et c'est probablement ce qui m'a conduite à l'interrompre à la manière de Joey Tribbiani, qui laisse dormir les livres effrayants dans son freezer : j'ai craint que la suite ne soit plus QUE violence, et surtout j'ai craint que la fin ne me convienne pas.

Je l'ai repris après quelques mois de pause, tiraillée par l'envie de savoir, malgré tout.

De ce livre j'ai aimé la grande fluidité du style et le fouillé psychologique des personnages. Si on considère que ses défauts sont ce qui font appartenir un homme au genre humain, j'ai aimé leur humanité.

Les tortures de l'âme sont magnifiquement exposées, sans ennui, les cheminements de pensées sont déroulés comme si tout était normal.
J'aimerais avoir cette qualité d'aimer ceux que je côtoie au point de décrire leur différence et leurs extrêmes sans les condamner. Antoine RENAND le dit plusieurs fois : les comprendre, pas les excuser.

J'ai moins accroché aux scènes ultra-violentes très détaillées et très réalistes, mais j'ai appris à les survoler.

Je me demande s'il peut exister un Alpha dans la vraie vie ? La violence sans limite qui procure du plaisir. Oui, certainement, Ted Bundy et d'autres ont bien existé. Des êtres perchés dans leur monde, monde qu'ils subissent sûrement en partie. Plus que leurs actes sauvages c'est leur inaccessibilité qui m'effraie. C'est l'impossibilité - y passerions-nous toute notre vie - de leur faire toucher du bout de l'âme les notions de bien et de mal. La folie me semble une barrière infranchissable


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Anthony Rauch, surnommé La Poire à cause de son physique gynoïde, est capitaine à la « brigade du viol ». Comme toujours dans les thrillers, nous sommes face au cador de la brigade, celui qui sait faire preuve autant de tact envers les victimes qu'il auditionne que de psychologie pour comprendre ce qui anime les agresseurs, trouver, à travers leurs actes odieux, les origines de leurs agissements, traquer l'enfance malheureuse, l'enfance abusée, les carences affectives, ou simplement la sociopathie pure et simple. Dans son travail, il est épaulé par la capitaine Marion Mesny, vive, presque impulsive, experte en arts martiaux. Tous deux ont un lourd secret à protéger, mais un secret qui explique leur vocation, un secret qui renforce, pensent-ils, leur motivation et leur apporte la force nécessaire pour traquer les violeurs en série. Mais un secret qui les empêche de vivre pleinement leur vie, qui les ronge et se révélera être leur plus grande faiblesse, le point qui permettra au terrible Alpha de les atteindre jusque dans leur chair, de les anéantir. le roman alternera majoritairement entre les points de vue de ces trois personnages, permettant ainsi de rentrer au plus près de leur intimité, de leur psychologie, et dévoilant ainsi les sombres secrets de leur passé, soigneusement dissimulés au commun des mortels derrière une façade lisse.

L'Empathie s'ouvre dans le bureau de la Poire. Une jeune femme, Déborah, raconte son agression. Empathique, le capitaine cherche à connaître le plus de détails possibles. Et des détails, le lecteur en aura. Car rien ne nous est épargné ; chaque viol, et croyez-moi sur parole, il y en aura beaucoup tout au long du livre, sera décrit. Rien dans l'ignoble forcé comme avec le roman d'Inès Bayard, ici, pas de pipi-caca-fistule. Non, seulement l'acte, brutal, violent, destructeur, dans des descriptions froides et cliniques. Tout est frontal, sans gants ni périphrases, une fellation est une fellation, une sodomie une sodomie. La jouissance du violeur, son désir de puissance, sa volonté d'anéantissement de sa victime transparaissent et suintent à chaque page. C'est parfois insoutenable, souvent, le malaise guette (surtout les passages sur l'enfance de certains personnages, victimes de pédophiles). Déborah est la troisième victime d'un violeur en série qui sévit dans les ascenseurs. Laissant peu de détails et de traces, les enquêteurs comptent surtout sur la chance ou sur une erreur de l'agresseur pour y mettre la main dessus. Une impuissance sourde, qu'il faut prendre soin de masquer aux victimes.

En parallèle, un autre agresseur sévit dans Paris. Très vite surnommé le lézard grâce à sa capacité d'escalader les façades d'immeuble pour s'introduire chez ses victimes, la violence qu'il déchaîne est sans commune mesure. Alpha, narcissique, pervers, sadique, aime s'en prendre aux couples. Tabasser le compagnon, le forcer à regarder pendant qu'il viole et étouffe la femme. Insaisissable, il aime dominer, écraser les omegas de toute sa puissance. Il est le mâle alpha, le mâle ultime. Semant peur et chaos dans Paris, le ministre de l'intérieur somme la brigade du viol de faire des avancées rapides. Et il désigne le capitaine Rauch pour se mettre en avant dans les médias, pour communiquer sur l'enquête. Se mettre sur le devant de la scène, en pleine lumière, lui sera fatal. Car Alpha saisit aussitôt ce que le capitaine Rauch tente de cacher désespérément et le prend alors comme sa némésis. Désormais, leur destin est lié.

Je n'irai pas plus loin dans le résumé, de peur de trop en dire, et peut-être que du coup, je n'en dis pas assez, mais tant pis. L'Empathie est un roman sombre, délivrant une image de l'humanité pour le moins tourmentée. Les méchants le sont vraiment, les bons ne le sont pas tant que ça. Humanité obscure et souffrante, cachant ses plaies et ses blessures soit dans la violence la plus brutale, soit dans des rédemptions extrêmes, allant jusqu'à inhiber et nier ses propres désirs. L'intrigue est menée tambour battant, bien que se déroulant sur plusieurs années. Car, comme précédemment évoqué, la recherche de la justice devient une traque vengeresse entre le capitaine Rauch et Alpha.

Cependant, encore une fois, je déplore un côté excessif. D'abord, parce que c'est le plus marquant, dans le personnage d'Alpha. Ce n'est pas seulement quelqu'un de puissant, c'est quelqu'un de surpuissant, quasiment omnipotent. Il peut sans sourciller se prendre une balle dans la cuisse, monter trente-six étages à main nue, abattre trois hommes en quelques secondes (je pense à la scène de l'évasion, ubuesque et absolument pas crédible pour deux sous). C'est trop, ses capacités ne sont plus humaines et le personnage et sa folie perdent en crédibilité. Des réactions me semblent aussi bien exagérées : spoiler – Ensuite, une impression de trop-plein de scènes de viols. Alors, vous me direz, c'est le sujet du roman, mais je suis certaine qu'en mettre moins n'aurait pas non plus diminué l'impact du récit. Pour finir, une certaine binarité est présente tout au long du livre, sans aller jusqu'au manichéisme pur et dur non plus. Mais le coup du débat, essentiellement incarné par la mère du héros, avocate pénaliste renommée, de la possibilité ou de l'impossibilité de la réhabilitation des délinquants et criminels sexuels, de la réponse pénale inadaptée, de la légitimité de la défense des violeurs (alors là, qu'on puisse le remettre en cause me hérisse le poil. Tout homme, dans un système démocratique, mérite une défense, quels que soient ses actes. Point barre.), de l'angélisme des bobos de gauche opposé aux réacs conservateurs de droite, etc etc est vu et revu, et n'apporte rien puisqu'il ne sera jamais tranché. À la limite, l'auteur aurait pu sortir du bois à ce moment-là pour donner son avis, mais ce n'était manifestement pas son projet. Ça donne peut-être une coloration plus réaliste au récit, mais rien de plus.

L'Empathie est un bon thriller qui saura plaire aux amateurs du genre. le rythme va bon train, les rebondissements sont multiples, et l'évolution des personnages au fil des années perceptible. Cependant, je le déconseille absolument à celles et ceux qui sont sensibles, car certaines scènes peuvent choquer, du moins, leur accumulation peut être vraiment dérangeante. C'est noir, extrêmement noir, ça ne vous laisse aucun répit, à peine une lueur d'espoir.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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L'empathie, d'Antoine Renand est sûrement LE livre qui a le plus fait parler de lui lors de cette rentrée d'hiver.
J'en attendais donc énormément, et, par conséquent, le risque d'être déçue était lui aussi assez élevé. À force d'entendre parler des qualités d'un roman nous en espérons forcément toujours un peu trop.
Mais pas cette fois.

Si j'ai entamé ma lecture avec une certaine crainte, elle s'est évanouie dès les premiers chapitres.

Soyons francs, rares sont les thrillers qui atteignent un tel niveau quand il s'agit du premier roman de l'auteur.

447 pages, et pas une seule ne m'a parue inutile ou en trop. Il n'y a, dans ce livre, aucune tentative de « remplissage », bien au contraire.

Nous sommes bien là face à un thriller « pur et dur » : enquête, meurtres, viols, sang et violences en tous genres sont bien présents et ne nous laissent que peu de répit.

L'histoire est prenante, les chapitres s'enchaînent parfaitement, et l'écriture est plaisante. Elle est même très maîtrisée.

Bref tout est réuni pour faire de ce thriller une lecture très addictive et ravir tous les fans du genre.

Mais il y a plus. Un petit plus que les lecteurs addicts apprécient particulièrement : de vrais personnages, passionnants et dérangeants, à la psychologie idéalement décortiquée.

Si ce roman est si bien abouti c'est parce qu'Antoine Renand a su développer et faire cohabiter une enquête trépidante et une galerie de protagonistes aux caractères forts, et à la psyché particulièrement fascinante.

Protagonistes qu'il n'hésite d'ailleurs pas à faire aller jusqu'au bout de leurs limites, pour le meilleur et souvent pour le pire.

Aucun d'eux n'est entièrement bon, tous ont cette part d'ombre propre à tous les humains, et l'auteur, sans jamais chercher à leur apporter quelque excuse que ce soit, en joue avec une dextérité déconcertante.
Il ne s'agit pas ici d'une bataille entre le bien et le mal, mais d'une guerre entre le mal et le moins pire.

Alpha fait désormais partie de ces quelques personnages littéraires qui incarneront à jamais l'image du Mal à l'état pur.

L'empathie est un thriller fulgurant, un livre coup de poing qui vous laissera KO debout.
À lire de toute urgence !
Lien : https://annesophiebooks.word..
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Mon Avis : C'est brillant, très addictif et terriblement sombre. de cet auteur, j'avais lu S'adapter ou Mourir que j'avais adoré, j'ai éprouvé les mêmes sensations. Attention, je tiens à préciser que c'est très sombre, que le récit ne plaira et n'est pas pour tout le monde. J'ai eu le coeur serré à plusieurs reprises, la nausée un petit peu et quelques larmes pour Anthony, pour Marion, pour ce qu'ils ont subi et ce qu'ils subissent encore. C'est dur, c'est beau, la psychologie des personnages est hyper bien développée. On aspire au meilleur pour chacun d'entre eux. Il me tarde de lire la suite et si vous n'avez pas encore découvert Antoine Renand, foncez !!!!
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Un bon thriller, mais je n'en ai pas perdu le sommeil comme d'autres lecteurs.
Lecture en 2 temps pour moi.
Premier temps: plongeon dans des crimes sordides et un auteur qui nous balade sur les traces de un ou deux criminels (je ne vous révélerai pas la solution).
Deuxième temps: sur les traces de la vie des personnages. On apprend donc comment certains personnages se sont construits au fil de leurs expériences.

J'ai été littéralement absorbée par le premier temps.
J'ai trouvé le deuxième temps un peu lent.

Conclusion: un roman bien construit, parfait pour les amoureux de thrillers.
A ne pas mettre dans des mains trop sensibles.

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