L'Empathie

Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte...
Un violeur sadique qui agresse des jeunes femmes et se nourrit de leurs angoisses…
Quel monstre se cache derrière ce pseudo : Alpha? Un dominant, un sadique, un pervers pour qui l'empathie est un mot vide de sens.
Les policiers, Anthony Rauch et Marion Mesny, le traquent sans relâche, et auditionnent les victimes.
Mais ils vont rapidement être pris pour cible par le tueur qui va porter atteinte à leur intégrité personnelle à bien des niveaux…

Un roman original sur son fond et sur sa forme que j'ai beaucoup apprécié.
L'auteur nous happe rapidement et nous tient en haleine durant tout son récit, l'angoisse est palpable et certaines scènes sont glaçantes. Il ne nous épargne rien. Les révélations distillées au fil de l'histoire alimentent l'atmosphère angoissante du roman et la curiosité du lecteur pour tenter de comprendre où nous attire l'auteur.
Bien sûr la thématique du viol est mise en exergue mais celle du libre arbitre, de la domination et de la soumission à autrui ou à ses propres pulsions est bien décortiquée.
L'auteur analyse également les conséquences des non dits et des secrets de famille.
Le style est incisif, précis, efficace. J'ai adoré.

Un homme que la police surnomme le Lézard mais qui se considère comme l'Alpha s'introduit dans des appartements de couples, n'hésitant pas à grimper à mains nues plusieurs étages pour ensuite rouer de coups l'homme et violer la femme, se repaissant de leur douleur. Anthony Rauch dit la Poire en raison de sa morphologie est enquêteur à la brigade du viol. Très estimé en raison de ses dons de profiler, il arrête avec sa collègue Marion un violeur en série qui en est à sa quatrième victime. La troisième, Delphine, une infirmière libérale a essayé de se rapprocher d'Anthony qu'elle trouvait très à l'écoute mais celui-ci l'a sèchement repoussé. Anthony est le fils d'un riche industriel et de Louisa Rauch, célèbre avocate médiatique. Celle-ci prend le dossier du criminel qu'Anthony vient d'arrêter. Anthony est sur la piste d'Alpha et leur affrontement prend un tour dramatique quand ce dernier s'introduit dans l'appartement du policier et révèle dans une vidéo qu'Anthony Rauch prend un médicament qui entraine une castration chimique, un médicament qui enlève aux violeurs toute velléité de récidiver…
L'empathie est un thriller formidable, prenant du début à la fin. Antoine Renand met l'accent sur la psychologie des personnages et la construction de l'intrigue est extrêmement habile. Attention pour les plus sensibles, la thématique du viol, des scènes explicites et violentes pourront heurter certains. Mais quel bonheur de lecture !
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Un thriller palpitant et effrayant…

Dans ce roman, nous suivons Alpha, un homme à la violence effrayante qui se glisse chez vous par la fenêtre ouverte… En face, nous avons Anthony Rauch et Marion Mesny de « la brigade du viol » qui vont tout faire pour le traquer.

Les personnages de ce thriller sont vraiment bien développés et ils nous font forcément ressentir une certaine forme d'empathie à un moment dans leur histoire. Ce sont tous des personnages au passé très lourd, et qui sont donc tous développés en nuances. J'ai adoré découvrir ces différentes personnalités. Personne n'est fondamentalement bon, même du côté des gentils et ça m'a beaucoup plu. Ils sont globalement tous torturés par un passé terrible… même si Alpha nous fait frissonner plus d'une fois, incarnant le mal, la psychopathie, le manque total d'empathie justement.

Plusieurs scènes sont très glauques, terribles. En effet, on se retrouve en plein coeur des agressions d'Alpha qui sont très détaillées, du point de vue de cet agresseur hors de contrôle… Ce sont des scènes dures.

J'ai trouvé que le suspense retombait un peu avant la fin, avec l'arrivée de pas mal de longueurs sur une dernière partie que j'ai beaucoup moins appréciée… Cependant, j'ai beaucoup aimé la portée psychologique des personnages et leur personnalités bien travaillées.

Un thriller à découvrir si vous ne dormez pas la fenêtre ouverte !

L'empathie m'a beaucoup plu de par la portée psychologique importante des personnalités bien développées. Les personnages sont décrits tout en nuances et tout tourne autour d'une empathie que l'on éprouve à un moment donné dans la vie de chacun, malgré différents actes, et Alpha qui en est totalement dénué. Malgré quelques longueurs sur la fin et des scènes horribles très détaillées, j'ai beaucoup apprécié ma lecture !
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Difficile d'être précise dans un résumé de ce roman sans aller trop loin et gâcher les effets de surprise.
Un violeur en série, Alpha, sévit en s'introduisant dans les domiciles par les fenêtres ouvertes, rien ne l'arrête, ni les étages, ni la présence d'un conjoint, ni la peur de laisser des indices...
A la tête de la brigade des viols, Anthony Rauch, dit la Poire en raison d'un physique gynoïde, flic sensible et perspicace, rencontre les victimes et dresse peu à peu le profil psychologique du redoutable violeur.

Un premier roman maîtrisé au niveau de la construction, qui nous fait passer d'un intervenant, et d'une époque à l'autre avec un style simple mais efficace. L'aspect psychologique est loin d'être négligé ou stéréotypé, pour chaque personnage, on découvre sa vie, ses failles, cela donne de la densité à l'histoire, qui ne se borne pas à une banale enquête. C'est dur, parfois cru, mais pas racoleur, c'est une rencontre avec un monde de pervers, pédophiles qui fabriquent à leur tour des monstres ou des êtres cabossés par la maltraitance.
Le rythme soutenu, étayé par les connaissances cinématographiques de l'auteur en fait un roman difficile à lâcher.
Mais ..arrivée aux deux tiers du roman, je me suis demandé sur quoi allait pouvoir continuer l'histoire....et pourtant elle suit son cours, et j'ai définitivement abandonné l'idée du classique roman policier. C'est le livre qui va plus loin, plus fort, plus vite, et qui ne peut que nous ouvrir à l'empathie.
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Si on se fie à la quatrième de couverture, ce roman est basé sur une intrigue assez classique : la traque d'un criminel en série par deux policiers de la « brigade du viol », Anthony Rauch, dit « la Poire », et Marion Mesny.
Ce criminel, qui se donne lui-même le nom de « Alpha », est particulièrement odieux : les scènes qui le montrent en action sont très dures, il s'agit de viols avec l'intention d'humilier ses victimes et leurs proches, de les faire souffrir le plus possible. Alpha est aussi un mégalomane, il défie la police et recherche une sorte de « gloire » médiatique.
Mais au-delà de l'intrigue strictement policière, ce roman est aussi et surtout une réflexion sur le traumatisme causé par le viol, et l'auteur s'attache à analyser les conséquences sur plusieurs victimes parmi les personnages principaux. Ce crime reste souvent imprimé dans la personnalité de celle ou celui qui l'a subi, de façon consciente ou non, et peut avoir une influence sur sa vie entière.
C'est, je pense, cette analyse qui prime dans ce livre, et qui excusera sans doute certaines « facilités » que s'est données l'auteur. le fait de profiter de la fortune personnelle de son père aide grandement Anthony à faire face à ses problèmes… Et comment procède-t-il pour localiser Alpha et l'arrêter ?
L'empathie n'est pas vraiment un « polar de détente » à lire pour meubler ses vacances, c'est un roman dur sur un sujet malheureusement d'une grande actualité.

Mon premier livre d Antoine Renand. J'avoue avoir réfléchi à arrêter la lecture de ce livre des la première partie. Il n'y a pas de retournement de situation, pas de suspense, pas d action. Et puis à la moitié du livre j'ai fini par accrocher à la vie tourmentée de tous les personnages bien que j'ai trouvé certains passages longs. le livre parle beaucoup de viols avec des passages assez crus. MaSi cet avec enthousiasme que je termine ce premier opus et dont je lirais la suite.

C'est l'histoire d'une fille, qui a une pal astronomique, et dont les copines (pas relou) parlent de leurs lectures. Elle va prendre un petit déjeuner avec Mathieu Lecerf, auteur de cette magnifique trilogie du démon. Et bim, voilà qu'elle finit avec (encore) plus de livres dans sa pal. Que bien sûr, elle lit direct en rentrant chez elle. Tmtc, dernier arrivé dans la pal, dernier lu, au grand désespoir des 700 autres qui attendent 😅🙈

Bon, tout ça pour dire : j'ai lu l'empathie, d'Antoine Renand, et j'ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé ma lecture !

J'ai aimé la construction du roman en plusieurs étapes, dévoilant peu à peu la psychologie des différents protagonistes, j'ai aimé m'attacher doucement mais sûrement aux personnages. C'était dur, c'était fort. J'ai aimé frissonner doucement mais sûrement, vérifier 15 fois mes fenêtres ouvertes, et préférer les escaliers (j'ai jamais aimé les ascenseurs)... J'ai pas été d'accord pour Marion.

La fin m'a un peu laissée sur ma faim.

Mais après tout, c'est pas grave, il y a une suite, que je me suis empressée d'aller chercher. Et qu'en toute logique, je vais donc lire rapidement.

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : Celui qui se fait appeler « Alpha » est un monstre d'un nouveau genre qui vit uniquement pour vi*ler et torturer ses victimes. Anthony et Marion, capitaines de la police judiciaire de Paris le traquent sans relâche mais il semble toujours avoir une longueur d'avance. Et cette affaire va les forcer à faire face à leur propre passé.

⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : Voici la phrase qui figure sur la couverture : « Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte. » Effectivement, le soir où je l'ai terminé, j'ai cru ne pas réussir à dormir DU TOUT 😅 On m'avait prévenue que ce roman était totalement tordu, pervers, et c'est le cas. Paradoxalement, c'est aussi ce qui le rend très addictif. J'ai aimé que l'enquête ramène également les policiers à leur passé, à leurs démons. L'histoire n'est pas seulement centrée sur la traque d'Alpha. La psychologie des personnages est fouillée, leurs traumatismes décortiqués. Et finalement, on réalise que « l'empathie » est ce qui permet de surmonter la noirceur. Âmes sensibles s'abstenir 🫣
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J'ai lu ce roman comme j'aurais regardé un bon thriller au cinéma. Tout dans cette lecture nous rappelle que l'auteur est aussi réalisateur et scénariste, car l'histoire est écrite et découpée à la manière d'un scénario, avec ce que cela comporte d'atouts (rythme dynamique, suspense haletant, alternance calculée entre des scènes aux personnages/intrigues/époques différents…) et de défauts (beaucoup de « vérités cinématographiques » : on sent souvent que, « comme par hasard » ceci ou cela arrive et ça arrange bien tout le monde !). Mais globalement l'histoire est très bonne, superbement écrite, la psychologie des personnages, au risque de plagier toute autre critique de ce livre, est incroyablement nourrie et intelligemment racontée. Un vrai page-turner et une réussite.

ll n'y a pas de mal à faire du mal… Tel est le credo d'Alpha, criminel d'un nouveau genre trouvant plaisir et réconfort dans le viol et la torture. Pourchassé sans relâche par un duo de flics au sombre passé, cet insaisissable esthète de l'atrocité va plonger Paris et les Parisiens dans l'horreur.

Les personnages dans ce roman sont vraiment bien construits autant le méchant et surtout ce couple de flics qui ont un passif compliqué en fait des protagonistes intéressants qui donne tout de suite de l'élan au récit.

J'ai vraiment adoré ce thriller, qui est vraiment addictif, l'action est là, des rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. L'auteur nous décrit habillement les ressentis des personnages, franchement, on s'y croyait, cela m'a fait frissonner, c'est vraiment un livre haletant.

Le sujet de l'enfance traumatique est très bien traité avec beaucoup de pudeur, le titre du livre est tellement bien trouvé, car l'empathie est vraiment le fil rouge du récit, tellement elle se ressens dans le lien qu'ils ont avec les victimes de viol.

L'intrigue est extrêmement bien ficelée et quand on croit comprendre la fin et bien cela repart de plus belle, j'ai vraiment aimé cet ascenseur émotionnel.

La conclusion est incroyable, j'ai été choquée tellement, je n'y attendais pas, c'est tellement bon d'être surpris de cette manière.

C'est le premier livre de l'auteur, c'est également avec celui-ci que je le découvre, c'est vraiment une très belle découverte.
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