L'Empathie

mouai, je m'attendais à mieux ; j'ai pas trop accroché à l'histoire, aux personnages...

C'est très bien écrit, on ne s'ennuie pas une seconde. (L'auteur cite d'ailleurs Jean-Christophe Grangé qui l'a conseillé).
Le roman est construit selon une disposition particulière : la narration est interrompue par des chapitres consacrés à chacun des personnages. le policier spécialiste de la brigade des viols Anthony Rauch dit la Poire car son corps subit des modifications due au fait qu'il se castre chimiquement pour noyer ses pulsions, suite à un viol dans son enfance. Sa collègue Marion Mesny amoureuse de lui et ancienne enfant enlevée et violée. Louisa, mère d'Anthony, grande avocate avec laquelle il ne s'entend pas. Théo, un collègue. Deborah, une victime de viol, elle aussi amoureuse d'Anthony. Gluck le cynique ministre de l'intérieur. Pierre-Yves Sully, amant trouble de Louisa. Enfin Alpha, dit le lézard vu sa capacité à escalader les immeubles à mains nues, un tueur qui fait froid dans le dos.
Insaisissable, Alpha cambriole l'appartement d'Anthony et dévoile sur internet son traitement, ce qui fait du policier un pestiféré.
Quelques années plus tard, Anthony poursuit seul sa traque. Ce sera leur premier affrontement. Anthony accepte l'amour de Deborah et ils s'installent au 34ème étage d'un hôtel. Alpha s'évade et y vient, tue à moitié Anthony, sauvé par Deborah qui à son tour tue Alpha.

Ce roman policier possède des aspects très intéressants sur les origines de la violence humaine, mais la construction et l'accumulation de descriptions difficiles ont fini par me perdre.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..

« Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte » nous annonce l'éditeur, histoire s'appâter le lecteur amateur de frissons.
Dans « L'empathie », Antoine Renand campe un personnage mille fois rencontré dans le sous-genre (et ce n'est pas péjoratif) du polar qu'est le thriller : celui du serial killer.
Stephen King, James Lee Burke, Robert Pobi, Antonin Varenne (dans une veine plus historique), Joyce Maynard, R. J. Ellory, Lauren Beukes, Bernard Minier, Paul Cleave, Shane Stevens... pour ne citer que quelques-uns des maîtres du genre, se sont plus à mettre en scène des psychopathes tous plus effrayants les uns que les autres.
Pour son premier roman, l'auteur a choisi un tueur en série escaladeur qui pénètre chez ses victimes en passant par la fenêtre.
Comme tout bon tortionnaire de ce style, Alpha, son nom de guerre emprunté à la mythologie du mâle dominant, aime faire souffrir et humilier ses proies. Rien de tel que des coups et un bon petit viol de préférence sous le regard terrorisé du compagnon de la suppliciée.
Au fur et à mesure, le sadique affine et diversifie ses crimes, ravi d'être sous le feu des médias qui l'affuble du sobriquet « le lézard ». Anthony Rauch et Marion Mesny, flics au sein de la bien-nommée brigade du viol, chacun avec ses propres fêlures, vont traquer le criminel.
Je ne dirai rien sur les lourds secrets remontant à l'enfance que se trimballent les principaux personnages mais ils sont costauds. Monsieur Antoine Renad ne fait pas dans la dentelle ! Il en rajoute même des tonnes dans les descriptions des sévices. L'ellispe, connais pas ! Et que de longueurs... L'ensemble est par conséquent un peu indigeste.
Le thriller n'est certes pas le genre rêvé pour se prêter à un exervice de style mais il y a tout de même des limites !

EXTRAIT
- 25% des garçons violés pendant leur enfance devenaient à leur tour des agresseurs sexuels.
Lien : http://papivore.net/litterat..

« Il y a toujours quelque chose à plaider, même avec les coupables, - en admettant qu'il le soit, riposta l'avocate, soudain plus solennelle & offensive. Lorsqu'on défend quelqu'un, il faut le ramener à sa condition d'homme & montrer qu'il n'est pas l'abominable personnage que tout le monde croit. Il faut voir & faire voir que ce qui l'a poussé à mal agir est le résultat d'une somme de raisons très complexes, qu'il faut aller chercher dans son passé ou sur le plan psychologique ».

J'ai beaucoup vu passer ce roman sur les réseaux sociaux, et n'en ai lu que des avis plus que positifs. Je partais donc confiante, et très certainement pleine d'attentes.
Eh bien, je ressors vraiment mitigée de cette lecture, avec l'impression de ne pas avoir lu le même roman que les autres, tant mon avis est contrastants avec ceux que j'ai pu lire sur la toile.
J'ai beaucoup accroché au début, et j'ai trouvé la première partie du roman vraiment excellente ! Dès les premières pages, on se retrouve plongé dans l'histoire, le rythme est rapide, les personnages profonds & bien travaillés. L'écriture est belle, fluide et un poil « littéraire ». L'ambiance est glauque, avec une ribambelle de détails à faire pâlir les moins sensibles. Il y a de l'action, du suspens, et des secrets. Un très bon démarrage en somme !
Mais ça c'est gâté pour moi dès la seconde partie du roman. Je n'ai pas aimé la construction du récit. La présence de nombreux flash-back m'a dérangée, coupant le fil de l'intrigue. Pourtant, découvrir le passé des personnages était vraiment intéressant ! Mais ça ne l'a pas fait pour moi, j'ai trouvé le récit long, ennuyant, et décousu. Oui, je crois que c'est surtout ce sentiment de décousu qui m'a fait perdre mon entrain, avec une impression de quelque chose de dispersé, qui part dans tous les sens. Et puis, les ellipses & moi, on n'est pas vraiment copines en règle générale. Et ici, on fait des bons dans le futur de manière assez récurrente.
Bref, ce roman n'a pas su me convaincre, & j'en suis la première déçue !
Pourtant, il regorgeait de très bons éléments, que je n'ai surement pas su apprécier à leur juste valeur !
Je comprends tout de même qu'il ait pu plaire à d'autres, & je lirais certainement les prochaines parutions de l'auteur, car même si son premier roman ne m'a pas complètement séduite, j'ai été sensible à sa plume & à ses personnages !

Comme à mon habitude...Je suis toujours un peu déçue face aux livres "a succès "
Certes,C est bien écrit,l'histoire bien ficelée et les personnages plutôt bien travaillés.
Mais pour moi ce n est pas un livre que je n'ai pu lâcher...J ai mis 6j a le lire alors que je dépasse rarerement 3j pour un livre.
Néanmoins,j'en conseille la lecture.

Le titre et l'annonce du prix Nouvelles Voix du Polar m'avaient conditionné dans le choix de ce roman. Dès les premières pages, j'ai été captivé par l'histoire et la fluidité du texte. le caractère d'Anthony, le personnage principal, a suscité dès le départ ma curiosité sans que je puisse réellement m'attacher à lui parce que l'auteur continue à maintenir un flou qui ne s'éclaircit que beaucoup plus tard dans l'histoire. En réalité plusieurs histoires différentes s'enchevêtrent et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver! On reste haletant en attendant une apothéose qui n'arrive jamais pour arriver à un épilogue presqu'attendu, classique et même un peu banal. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai été déçu du livre, car j'avoue avoir passé un très bon moment de lecture . J'avais sans doute placé la barre trop haut et j'ambitionnais un récit plus original. L'auteur a édité un tome “l'empathie 2”, mais je ne crois pas que je vais m'y lancer, malgré le plaisir que m'a procuré ce premier jet d'empathie.

Je reproche à ce livre le sang et la perversion, qui peuvent s'avérer des alliés à une intrigue pourvu qu'ils n'en soient pas le ressort principal. Je déplore que pour donner une intensité à un roman policier, trop d'auteurs versent dans ces ressorts, qui ne fonctionnent jamais mieux que lorsqu'ils sont bandés par la profondeur psychologique des personnages qui font preuve de ces déviances.
La noirceur d'un être humain vient d'abord de son âme, que l'on peut peindre à souhait de cette couleur pour donner ensuite crédit à des actes, dont l'intérêt réside dans la complexité ou la personnalité de leur auteur.
L'empathie ne m'a pas emporté, les personnages sont assez plats, car leur hautes couleurs nous éblouissent tant l'auteur force le trait, sans étoffer réellement leur personnalité.
Bref, je préfère dans la même veines les romans de Pierre Lemaître, ou l'excellent 'Les égouts de Los Angeles'.

Certaines scènes de violence et de viol m'ont paru superflues , et ou trop explicites , n'apportant rien ni à l'intrigue ni à la psychologie des personnages.
La fin m'a aussi semblé expéditive et aurait mérité plus de détails et de développement.
Les personnages principaux sont en général attachants et l'histoire prenante.
Le tout m'a laissé mal à l'aise.

Alpha est un tueur violeur,sa particularité, pénétrer dans la chambre de ses victimes en rempant aux façades des maisons.Surnommé le Lézard,c'est en France son pays de naissance qu'il sévit après avoir quitté les États-Unis.
Anthony Rauch et sa coéquipière Marion Mesny traquent les violeurs en tous genre et sont chargés de l'enquête.Cette traque va faire surgir des zones d'ombres que certains cachent.
Dès le début j'ai été conquise par la plume de l'auteur,un roman noir psychologique bien construit.
Du rythme,du suspense,des infos au compte goutte tout au long de la lecture en font un livre très addictif.
Cependant et c'est bien dommage la dernière partie ne m'a pas convaincue, j'ai trouvé certaines situations un peu trop faciles peu probables voir irréalistes.