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3,98

sur 2147 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aie, alors que le titre est l'empathie....moi, je n'en ai eu quasi aucune...
Un peu à contre courant de l'avis général, je me suis sentie un peu seule.
Est-ce que le titre préconisait à ce qu'on ressente de l'empathie pour les principaux protagonnistes ? Ou est-ce le ressenti de l'un des personnages ? Déjà cet élément m'a perturbée : j'ai, tout au long de ma lecture, tenté de comprendre le titre !
Quant à l'intrigue, des adultes tourmentés par des traumatismes de l'enfance.... D'un côté "méchant" et de l'autre "gentil".
Alpha est monstrueux : se glisse chez les gens pour leur faire subir des tortures atroces... Anthony Rauch, grand solitaire, gère la "brigade du viol" et tente de trouver des indices pour remonter jusqu'à l'auteur de ces crimes insoutenables...
Voilà le pitch....
Il y a bien une scène qui m'a un peu coupé le souffle et m'a fait dire "oh non !!!!'.... Quant au reste, de la maltraitance, des familles pathologiques.... Alternance de présent & de passé pour chacun des personnages importants...
Toujours est-il que cela n'a pas du tout fonctionné sur moi, alors que je suis pourtant fan de ce type de lecture...
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Ce roman très plébiscité par la critique et ses lecteurs avait tous les ingrédients pour me plaire et j'avais alors besoin d'un petit coup de fouet dans mes lectures paresseuses et ensoleillées a la fin de l'été. Alors du sang, du suspens, du frisson.. pourquoi pas !

Mais là, tant de noirceur et de cruauté ont fini par me déboussoler et le manque de lumière m'a déconcerté. J'ai lu avec intérêt ce qui avait pu transformer un enfant humilié en bête monstrueuse et tueuse. L'avancement dans l'histoire est bien menée, mais la redondance de supplices et de mises à mort a fini par écarter de mon regard, les vraies souffrances et le dilemme psychologique de cet homme.

S'imaginer dans la peau du méchant ne doit pas être facile, et je salue la performance de l'auteur d'avoir pu se faufiler dans tous les têtes plus ou moins bien faites des personnages gravitant autour de L'Alpha ! aussi surnommé "le lézard", surnom emblématique et percutant de ce que représente cet homme, mi animal, mi diable. Il se retrouve face à "la poire" Anthony Rauch, flic ténébreux et attachant qui cache aussi un lourd passé... On sent que la quête de ces deux hommes peut s'inverser à tout moment, l'un qui traque et l'autre qui est détraqué ... Lequel des deux est le plus à plaindre ?... Empathie quand tu nous tient !

C'était sans doute un peu trop pour moi, et malgré ma capacité à lire des "horreurs", Je suis passée un peu à côté par moment, j'ai essayé de trouver une quelconque lumière, a tort peut être, car l'ensemble reste noir jusqu'au bout ... et la passivité de certains personnages m'a agacée parfois, mais quelle claque ! on ne peut rester insensible c'est certain !
Lien : https://fanfanlatulipe85.blo..
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Je ne vais pas m'étendre beaucoup sur ce roman dont la lecture s'est elle-même étendue dans le temps ! Pour celui-ci, j'ai vraiment envie de revenir aux bonnes vieilles bases et parler de points positifs et de points négatifs (de manière tout à fait subjective, bien sûr).

Ce qui ne m'a pas plu dans ce roman. 447 pages, ça pourrait passer tout seul (pour Thilliez, je n'ai eu aucun problème à dévorer 525 pages), mais dans L'Empathie, c'est long. Et cela pour plusieurs raisons : pour commencer, la manière dont est construit le récit me gène. le roman propose trois grandes parties. Dans la première, nous découvrons Alpha, le violeur, ses méfaits, et les personnages principaux. L'enquête se lance. Une bonne vieille scène d'exposition. Dans la seconde partie, Anthony et Marion se rapprochent de plus en plus du criminel, jusqu'à un premier dénouement. Mais… Il y a une troisième partie qui, comme je l'ai lu dans plusieurs autres chroniques avant la mienne, dérange une grande partie des lecteurs. Et j'en fais partie. Je ne trouve pas cette partie inintéressante, non, mais ces longs chapitres qui reviennent sur la genèse d'un personnage nous sortent un peu (trop) de l'action ; après le dénouement de la partie 2, nous en apprenons plus sur le personnage principal et sa mère, ce qui est pertinent pour l'histoire (même si je ne suis pas bien sûre pour sa mère) mais qui est déstabilisant pour le rythme. J'ai eu du mal à m'accrocher dans les 100 dernières pages.

Ma deuxième raison pour trouver que 447 pages c'est long, c'est le sujet traité. Oui, je sais, en lisant la quatrième on voit bien qu'on va parler viol. Mais on ne voit pas qu'on ne va parler quasiment QUE viol. Presque chaque personnage de cette histoire est /a été violé, violeur, ou les deux. Parfois, j'ai eu l'impression qu'un essai sur le viol et ses conséquences psychologiques aurait été de bon goût, parce que là vraiment… C'était trop pour moi.

Ce qui m'a plu dans ce roman. En fait, pour faire le lien avec l'idée de l'essai sur le viol, j'aime beaucoup la sensibilité d'Antoine Renand sur le sujet. On sent qu'il ne s'agit pas d'un auteur qui verse dans le dégueulasse pour attiser le voyeurisme des lecteurs (même si certaines descriptions le pourraient très bien), mais quelqu'un d'assez engagé à ce sujet, et cela, je ne peux que le saluer. Il est important de parler de ces violences, et dans tous leurs états : on a Alpha, le violeur dont on entend tous parler, celui qui fait peur aux parents ; mais on parle aussi de viol par une personne de confiance… Bref, niveau sensibilisation du public, un roman comme ça arrive à pic avec les langues qui se délient enfin.

Ensuite, l'écriture de l'auteur est profonde, généreuse en détails et agréable. La construction des personnages est sans doute le meilleur atout du roman, qu'il s'agisse d'Anthony ou d'Alpha. Nous apprenons petit à petit à connaître leur histoire, leurs joies, leurs bonheurs… Et Antoine Renand permet de répondre aussi à cette question adorée des romans policiers : qu'est-ce qui fait qu'un homme devient un psychopathe ? (qui est une question qui me fascine depuis que j'ai découvert Mind Hunter, j'étais à fond). Un problème toutefois que j'ai eu avec les personnages, c'est qu'il m'a été presque impossible de conserver une réelle affection pour l'un d'eux durant toute l'histoire. Mais ça, vous comprendrez en lisant.

Pour conclure (parce que je dis que je ne vais pas m'étendre alors qu'en fait je me suis carrément étendue), je dirais que je suis partagée. Je pense qu'il s'agit d'un auteur à suivre, qui fera très certainement parler de lui tant son style est intéressant. Mais j'émets des réserves quant à ce roman-là.
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Dans le cadre du #jurypocket #juryprixdupolar organisé par les @editions_pocket j'ai lu cette semaine le deuxième polar français sélectionné : "L'empathie" de antoine.renand

• l'histoire : plusieurs agressions ont lieu le soir, un homme brutalise des femmes, un autre des couples. Qui est-il ? Qui sont-ils ? Pour les empêcher de nuire, la brigade du viol du 2ème district est chargée de mener l'enquête. le commissaire Euvrard et ses hommes, La Poire et Marion en tête, vont tout faire pour y parvenir... Alpha, le psychopathe, violeur et violent est-il le seul à cacher des choses ?...

• mon ressenti :
La construction narrative est intéressante. L'enquête sur les viols en filigrane, avec des parties consacrées aux principaux protagonistes présentant leur propre part d'ombre apportent du suspense et du corps aux personnages. C'est un page-turner assuré, surtout pour les amoureux du genre.
Si la construction et le développement sont des éléments originaux, ils ont, à mon goût, desservis l'intrigue par des éléments qui ne l'enrichissaient, créant des longueurs.
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Tout d'abord je ne partage pas la majorité des avis positifs. le personnage d'Alpha m'a étrangement rappelé un fait divers sordide : le violeur des balcons qui avait sévi dans le Vaucluse. Ce préambule étant fait, le roman m'a pas emballé. Tout d'abord la construction m'a dérouté. Dans une première partie, l'auteur pose l'intrigue et la poursuite d'Alpha par Marion et Anthony. Dans une seconde partie l'auteur va y dévoiler la psychologie des personnages. le fait que les personnages soient posés après la fin de l'intrigue m'a un peu perdu dans cette seconde partie. Et puis le fait de faire dans cette seconde partie la psychologie d'Alpha, d'Anthony et de Louisa sans aucune interaction m'a rendu cette partie vraiment longue. Deuxième point problématique (et je suis d'accord avec ceux qui l'ont souligné), la crédibilité des personnages. Alpha en surhomme absolu ; Marion et Anthony tous les deux violés quand ils étaient enfants et qui intègrent tous les deux la brigade des viols ; Louisa la meilleure avocate du monde et qui fait libérer tous ces clients ; tout cela manque pour moi de crédibilité. Je trouve également que les interactions entre certains des personnages manquent un peu de finesse et semblent trop facile. Quand au final, il est tout aussi peu crédible et cousu de fil blanc. Les thématiques abordées sont intéressantes (relation parents enfants ; les violences sexuelles), mais je trouve qu'elles sont sous exploitées. Dommage
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Hélas pas d'empathie pour l'empathie de Antoine Renand, je pourrais pas dire qu'il est mauvais il est bon mais des longueurs et un peu brut de decoffrage - je pense que trop de critiques élogieuses tue l'avis qu'on peut se faire d'un livre ensuite
https://happymandapassions.blogspot.com/2019/02/empathie-antoine-renand-avis.html
Lien : https://happymandapassions.b..
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Voici un roman dont j'ai beaucoup entendu parler et que j'avais hâte de lire car les frissons étaient garantis !!!

Le hic ?! J'ai eu 100 fois plus de frissons pendant mon récent covid qu'en lisant ce roman...

Pourtant, la première partie était top : un criminel pervers, cruel et intelligent qui sévit à Paris face à un duo d'enquêteurs plutôt sympa et une tension omniprésente.

Mais, une fois ce passage lu on découvre une deuxième partie basée uniquement sur la psychologie des personnages. Alors oui, c'est essentiel pour comprendre un roman mais là, c'était trop.

Pour moi, ça a clairement cassé le rythme , j'ai trouvé les descriptions beaucoup trop longues et parfois même, sans intérêt.

Il n'y a plus d'action et l'histoire se termine d'une façon inattendue que je n'ai pas aimé.

Pour un roman intitulé "L'empathie", je n'en ai ressenti aucune envers les personnages, ils m'ont même parfois agacés tellement leurs réactions n'étaient (pour moi) pas cohérentes.

C'est donc une déception, je suis peut-être passée à côté mais j'avoue ne pas comprendre l'engouement qu'il a suscité sur insta.
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Cette lecture n'est pour ma part pas évidente à noter.

Je cherchais un thriller noir à suspense, j'ai entendu tellement d'éloges sur celui-ci, allez pourquoi pas même si la 4eme de couverture parle de viol je n'imaginais pas qu'on allait autant encore et toujours en parler sous toutes ses sauces.
L'écriture est noire, le livre se lit facilement, l'enquête est plus ou moins intéressante selon les passages.

La psychologie autour d'Alpha apparaît trop loin à mon goût, d'ailleurs au final nous parlons plutôt du cas de ses ascendants et de soeur plutôt que du sien dommage, aussi tordu soit il comment devient il un monstre ? Quel parcours empreinte il ? Concernant ce personnage nous avons un déballage de faits et d'actes toujours plus pathos pour chercher le sensationnel sans vraiment rentrer dans le perso ce qui empêche le lecteur de cerner le personnage dans toute sa dimension, il manque quelque chose. le thriller joue normalement beaucoup sur l'aspect psychologique il faudrait plutôt le raqualifier en polar pathos.

Nous avons finalement une machine de guerre qui s'oppose à une sorte de minable.
Une machine de guerre presque hors norme avec beaucoup de détails qui sont vraiment parfois difficile à transposer dans qqc qui pourrait sembler réel (et heureusement me direz vous ? ).
Un minable qui n'a de cesse de se calquer sur tous les schémas bateaux que l'on peut retrouver chez des victimes /agresseurs et qui tente finalement convaincre qu'un passé n'est pas grave si on devient ensuite un personnage sans grand intérêt et tout lisse.

Après coup je me demande quel parti pris à voulu prendre l'auteur ça reste très étrange comme point de vue et finalement je trouve ça extrêmement maladroit.

J'ai aimé saisir que le côté que chaque personne a une partie noire en elle est très intéressante à développer mais à mon sens très mal exploitée ici et le message de fin bof bof...
Il y a eu quelques petites surprises sur un des aspects psy du personnage principal qui est pour moi finalement la seule source un peu de retournement de situation originale.

Le reste de l'enquête reste très intéressante à lire, beaucoup de détails et un déroulement très efficace comme j'en ai pourtant rarement lu et pour cela l'auteur est très très fort, tout s'enchaîne, tout s'imbrique la dynamique est vraiment bonne et il n'y a pas de quoi s'ennuyer mais malgré cela sans grandes surprises véritables ou plot twist comme on me l'avait promis.
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La brigade du viol. Univers étrange, mettant en avant une des noires facettes de l'humanité. Roman bien écrit qui cependant m'a été dur à lire, au vu du sujet. Malgré tout, l'histoire reste très captivante et l'enquête ne perd pas son souffle au long des pages. Certains rebondissements étaient de vrais chocs, l'histoire ne laisse pas indifférent. Il faut bien s'accrocher car l'écriture est parfois crue et permet trop facilement de se mettre à la place des personnages...
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En bref, un premier roman encensé, mais qui n'a pas fonctionné sur moi...
Si le style est fluide et entraînant, j'ai eu un vrai problème avec la construction globale du récit : le découpage des parties de l'enquête, entrecoupées par des sortes de biographies des personnages a fini par me faire décrocher. Antoine Renand base son histoire sur ses protagonistes et sur leur passé douloureux... Je ne suis pas contre un héros borderline ou abîmé par la vie mais quand TOUS les personnages d'un roman ont vécu l'enfer sur Terre, ça me paraît un peu gros pour rester crédible malheureusement. Je n'ai donc pas réussi à m'attacher à l'un d'entre eux malgré des profils plutôt attachants, mais qui touchent plus à la pitié qu'à la sympathie sincère.
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