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Un amour importun (titre original : From Doon with death), publié en 1964, est le premier roman d'une série qui se passe à Kingsmarkham, un village fictif du Sussex, qui met en scène l'inspecteur-chef Wexford, assisté de l'inspecteur Burden.  Ronald Parsons appelle Burden, un de ses voisins, pour lui demander de passer à son domicile; très inquiet, il rapporte à ce dernier la disparition de sa femme Margaret, qui n'était pas à la maison lorsqu'il est rentré du travail, une première depuis leurs six ans de mariage.  Lorsque son corps est découvert peu après dans un bois sur le bord d'une route, le tout sera, pour Wexford, de comprendre ce qui a bien pu arriver à cette femme quelconque et en apparence sans histoire. Présentant une intrigue « whodunit » assez classique, ce roman sans grands rebondissements et qui reflète tout autant les moeurs de son époque qu'il s'en démarque, avec son traitement du thème de l'homosexualité, se concentre essentiellement sur le processus d'enquête, introduisant un duo d'inspecteurs suffisamment esquissés pour me donner envie d'aller plus loin.
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Une petite ville du Sud de l'Angleterre, un amour immense...
1964 : le premier inspecteur Wexford. Un Wexford tout nu, sans maison, sans sa femme ni ses filles qui n'existe qu'au commissariat ou dans l'enquête.
Son adjoint, l'inspecteur Burden, est mieux loti que lui : il a femme et enfants.
C'est justement alors qu'il s'apprête à passer une soirée au cinéma avec sa famille que l'histoire commence. Un de ses voisins s'adresse à lui : il est inquiet. Quand il est rentré de son travail, en fin d'après midi, sa femme n'était pas là pour lui préparer son dîner. Et elle n'est toujours pas revenue. Revenue d'où, du reste ? Elle devrait être là !
Burden essaie de le rassurer et part pour le cinéma. Mais le film ne l'intéresse pas : il fait un tour de la ville, la gare, le commissariat, rien.
Le lendemain, il faut bien commencer l'enquête : Madame Parson a bien fait ses courses pour le dîner le matin, mais l'après midi elle n'est pas passée chez le marchand de journaux pour payer les livraisons de la semaine, alors qu'elle est très scrupuleuse.
Quelques jours plus tard, les vaches du fermier Prewett ayant choisi la liberté, les ouvriers de la ferme doivent aller les chercher dans une prairie voisine : c'est là que, cachée sous des buissons se trouve le corps de la disparue...
Margaret Parsons était une femme quelconque, qui menait une vie quelconque, avec un mari quelconque dans une maison quelconque...Alors, pourquoi la tuer ?
Wexford et Burden fouillent la maison pour mieux comprendre qui elle était. Et au grenier, au fond d'une malle, ils trouvent de très beaux livres avec de belles dédicaces pleines de poésie. Doon les a signées.
Pourquoi Margaret qui malgré la pauvreté de son décor, essayait d'avoir une jolie maison n'a pas exposé ces livres dans son salon ?
Et qui est "Doon" ?
Le mari l'ignore. Quelques belles dame de Kingsmarkham que Wexford a trouvées en suivant la piste d'un rouge à lèvres chic et cher (pas le genre que la disparue pouvait s'offrir) ne le savent pas non plus. Et pourtant elles sont obligées d'admettre qu'elles connaissaient la victime puis qu'elles étaient en classe ensemble.
Mais bon, le temps passe, on se perd de vue...
Qui est Doon ?
La soeur, qui est sa seule famille vit aux USA. C'est loin les USA dans les années 60. Sait elle qui est Doon ?
Une enquête pas facile pour planter le décor de cette petite ville imaginaire qui va s'étoffer au fil des romans comme les personnages des policiers ...
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Dans Un amour importun, son premier roman datant de 1964, Ruth Rendell ignore encore son succès à venir et pose les premiers jalons de ce qui deviendra au fil du temps, une oeuvre considérable. Une femme est assassinée, situation banale dans un polar. Ce qui l'est moins, c'est qu'il s'agit d'une femme falote, intelligence moyenne, physique disgracieux et anémique, dont la routine se borne aux courses, à la vaisselle et à la préparation des repas pour son époux aussi falot qu'elle. En maîtresse de maison parfaite, son intérieur est fanatiquement, pathétiquement propre. Aux yeux de la société et de son mari peu perspicace, elle est une petite femme d'intérieur raisonnable et avisée, portant sandales et robe de coton, participant aux réunions de l' église. Oui mais...


Entrée en scène pour la première fois des duettistes Mark Burden et Reginald Wexford, policiers au commissariat de Kingsmarkham, bourgade bucolique fictive. Un amour importun s'inscrit dans la veine purement policière de l'auteure. Si l'intrigue est encore simple et le portrait des deux enquêteurs brossé à grands traits, toutes les qualités qui feront ultérieurement le succès de Ruth Rendell sont déjà présentes : intelligence et réalisme contrairement aux « miraculeux romans à énigme », petite pique adressée à Agatha Christie dont elle n'appréciait guère les personnages stéréotypés et l'absence de curiosité sur son époque ; admiration jamais démentie pour la littérature et la poésie ; les épigraphes de chaque chapitre choisis dans la poésie victorienne sont à ce titre particulièrement beaux et les livres ont un rôle important dans le récit. Ruth Rendell dote également Reginald Wexford, en plus de son air faussement nonchalant, de qualités avant-gardistes pour les années 60, car outre son humour, son honnêteté, sa rectitude et son dégoût de l'hypocrisie, il se reprend immédiatement si une tendance à cataloguer les gens l'envahit, et il s'interdit tout jugement, notamment sur l'orientation sexuelle de ses compatriotes.


Chez Ruth Rendell, nul besoin de faire couler l'hémoglobine à grands flots bouillonnants et d'accumuler les cadavres et les tortures pour mettre le lecteur sous pression. Les évènements notables de la journée de Wexford sont des remarques en apparence anodines, des réponses évasives, un rire interrompu trop brutalement qui en disent plus long que la plus sanguinolente des tueries. Et lorsqu'une question liée à l'enquête ne trouve pas de réponse immédiate ou rationnelle, dire « Dieu seul le sait » suffit pour retenir le souffle du lecteur.


J'ai beaucoup apprécié l'audace de l'auteure tissant sur un canevas victorien une histoire d'une modernité toujours d'actualité qui s'achève sur une chute lui donnant toute sa force subversive.
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Une des premières enquêtes de l'inspecteur Wexford.
Une femme sans histoire a été retrouvée étranglée dans la forêt.
Aucun indice, aucun suspect...
Il va falloir remonter très loin dans le passé pour découvrir la raison de ce crime odieux.
Un bon policier, mais sans grande surprise non plus...
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Mon premier livre de cet auteur qui est pour moi une superbe découverte car ce livre est comme je les aime: bref, nerveux avec un suspense de tous les instants et de l'humour ! Ruth Rendell qui m'etait inconnue jusqu'ici m'a bien plu avec ce premier livre et j'attaquerai le second avec interet et impatience !
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Burden et Wexford doivent enquêter sur le meurtre d'une femme sans histoire.

Ils doivent remonter à son adolescence pour trouver une piste qui les conduira jusqu'au meurtrier.

Je voulais souligner que l'auteur avait choisi à l'époque, en 1964, un thème audacieux.

Ce livre qui fait partie du tome 1 "Les Wexford", éditions du Masque, est dans ma bibliothèque depuis longtemps. J'ai passé un bon moment à la lecture de cette intrigue.
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Pas un très bon Ruth Rendell. Très décevant
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