AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 308 notes
Je ne suis pas experte en Histoire, ce n'est pas moi qui vais débattre pendant des heures de la Guerre de Cent ans, du partage de l'Empire carolingien, des guerres napoléoniennes ou du siècle de Louis XIV...
Mais j'aime l'Histoire, et particulièrement l'Histoire de France. J'aime visiter les châteaux, ceux de la Loire, ceux du Périgord... J'aime écouter les guides me relater les faits, me resituer les anecdotes dans la grande Histoire. J'aime me promener sur des remparts, comme ceux de Carcassonne, où sont accrochées de très vieilles petites maisons, et m'imaginer la vie de ces gens...J'aime entrer dans de petites églises romanes ou dans des grandes abbayes et me laisser pénétrer par le passé. J'aime les vestiges des grandes batailles, où je me laisse submerger par l'émotion, comme à Verdun, par exemple. Les religions et leur cortège d'atrocités et de sublime me transportent...Les cathédrales comme les châteaux cathares, les petits moulins comme les anciennes cités industrielles, les demeures des écrivains comme les plus humbles chaumières...Oui, tout cela me passionne.

C'est pourquoi le livre de François Reynaert, qui retrace 2000 ans d'histoire, m'a vraiment intéressée. N'attendez pas que je vous cite tel ou tel fait, j'en serais incapable à l'instant. Je devrais fouiller dans ce gros livre pour ne pas dire de bêtises.
Je préfère vous certifier que l'honnêteté intellectuelle avec laquelle l'auteur s'est livré pour raconter l'Histoire est appréciable ! Tous les clichés, les phrases toutes faites, tous les mythes que chacun peut entendre depuis qu'il est petit, à l'école, dans la rue, dans les réunions « mondaines », sont mis à mal ici. L'auteur nous force à voir les choses sous un autre aspect. Il nous force à nous défaire de nos anachronismes, à nous questionner, nous qui voyons l'Histoire du haut de notre 21e siècle souvent influencé par les historiens du 19e, très nationalistes. Il nous oblige à nous mettre du point de vue du « petit peuple », qui s'en fichait complètement des conquêtes du territoire de la France. La France ! le beau pays de France ! Cette notion, l'auteur en démonte tous les rouages !
Un tout petit regret quand même : pour moi qui suis belge, je me suis sentie un peu exclue quand l'auteur parle de « notre pays »...alors que la Belgique, enfin, le territoire qui correspond à la Belgique actuelle, est très souvent lié à l'histoire de France. Mais bon, ce n'est pas trop grave, peut-être qu'un jour, un auteur belge se penchera sur l'histoire de notre si petit pays mais qui a connu tant de belles et monstrueuses choses, lui aussi...

En attendant, je continuerai à visiter tous les recoins de la France et à m'y sentir bien, entourée de ces fantômes du passé qui me semblent maintenant un peu plus proches, grâce à François Reynaert...

Commenter  J’apprécie          431
Les vainqueurs réécrivent l'histoire, c'est bien connu. Et chaque nouvelle doctrine explore le passé à la recherche de précurseurs qui la rendent éternelle et immuable. L'histoire de France n'échappe pas à la règle : avec l'émergence du concept de nation, il a bien fallu classer tous les personnages importants de l'histoire en bons patriotes ou en traîtres (qui se révèlent être systématiquement les perdants).

Reynaert reprend l'histoire telle qu'elle est enseignée et tente de la présenter débarrassée de ses clichés et de ses récupérations dogmatiques. On se rend rapidement compte qu'exposer simplement le contexte social de l'époque, ses institutions et ses moeurs permet déjà d'abattre un paquet de légendes. L'auteur rétablit également les portraits des grands personnages, en décrivant les côtés sombres de la personnalité ou de la politique des dirigeants habituellement encensés, ou les bons côtés de ceux qui se sont retrouvés dans le mauvais camp.

Alors c'est vrai qu'un peuple qui résiste depuis 1500 ans aux assauts de ses ennemis, ça a plus de cachet qu'une série de confrontations entre plusieurs camps uniformément soutenus, dans lesquelles la victoire de l'un ne tient souvent pas à grand chose. Mais ça ne rend pas l'histoire moins palpitante, bien au contraire.
Commenter  J’apprécie          380
Écrivain et chroniqueur au Nouvel Observateur, François Reynaert est aussi un fou d'histoire. Il a étudié au plus près les oeuvres des meilleurs spécialistes de chaque période pour rédiger cet ouvrage dont le but est double : offrir une synthèse claire des vingt siècles qui nous précèdent et donner à la France d'aujourd'hui une histoire ouverte et généreuse, débarrassée des clichés nationalistes.
Il écrit en préface " tordre le cou méthodiquement à toute cette mythologie qui nous encombre, et montrer que l'on peut raconter autrement les deux milles qui nous précèdent."
Son angle d'attaque ? "il est résolument antinationalisme. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été allergique à cette pathologie qui consiste à mettre la France au dessus de toutes les autres nations, à la croire mère de tous les progrès, phare de toute la civilisation. le nationalisme n'est pas une opinion, c'est une idolâtrie."François Reynaert nous propose de l'accompagner dans ce long voyage de deux millénaires, reprenant les stéréotypes qui nourrissent l'imaginaire collectif à commencer par "nos ancêtres les gaulois" (il démontre combien cette mythologie est bien plus récente qu'on ne le pense).
Au fil des époques, il donne à voir par exemple une guerre de cent ans sans les clichés, il explique comment s'est construite la légende de Jeanne D'arc et comment elle a éclipsé le rôle politique d'autres femmes oubliées par les manuels d'histoire, il montre comment le temps des grandes découvertes a été celui de grands massacres de peuple.
L"histoire de France sans les clichés est aussi l'occasion de remettre en lumière les hommes et les femmes tombés dans l'oubli pendant l'histoire en abordant le code noir ou en démontrant comment on s'est appuyé sur deux exemples de femmes supposées frivoles et inconséquentes, la marquise de Pompadour et Marie Antoinette, pour "renvoyer toutes les femmes aux devoirs de leur sexe, la cuisine et les enfants jusqu'à la fin des temps.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          302
A l'époque de sa sortie en 2010, ce livre d'histoire s'était fait remarquer. Par son titre, délibérément provocateur, et aussi par sa couverture. Voilà un ouvrage historique, quasiment un manuel d'histoire, qui s'est bien vendu. Une performance en soi.
Son contenu était moins controversé que son titre pouvait le laisser penser. L'auteur, journaliste de métier, a certes repris l'histoire de France en s'écartant du « roman national », et de la mise en perspective, qui a en été faite à la fin du XIX éme siècle pour des raisons idéologiques. Mais la présentation chronologique des événements qu'il opère ne suscite guère de commentaires.
Évidemment les historiens (et surtout les non-historiens) ont toujours eu tendance à réécrire le passé à travers le prisme de leur époque. Reynaert lui-même finit dans les parties finales (le vingtième siècle) à sombrer dans ce travers qu'il dénonce. Clairement certains de ses commentaires sont liés à sa pensée d'homme du vingtième siècle.
C'est là un défaut mineur, et porte encore une fois sur les derniers chapitres. Tout ce qui peut amener des lecteurs à s'intéresser à un livre d'histoire et à analyser leurs connaissances au regard des faits est bénéfique. Ce livre en fait partie. Il se lit facilement, vulgarise et amuse par moments.
Commenter  J’apprécie          260
On commence par une citation,
" Quand on les regarde avec la distance du temps, toutes les périodes passées frappent par leur propre aveuglement. (..) Les siècles prochains auront sans doute le plus grand mal à comprendre notre aveuglement ou notre laxisme face à des problèmes que nous ne concevons même pas. La loi est éternelle, nous n'y échapperons pas."
Je viens de finir le livre de François Reynaert, et franchement, j'ai appris une tonne de choses sur des périodes de l'histoire que j'avais comme tout le monde plus ou moins vu en classe, sauf que lui les présente en tentant de garder une distance avec les évènements et à ne "donner raison" à aucun parti, comme cela se voit souvent.

En effet, l'histoire dépend du point de vue de celui qui la raconte, et qui peut se targuer de rester objectif? Ce n'est qu'en observant les faits, et aussi en analysant les points de vue différents des nôtres, très auto-centrés, que l'on peut réussir à dresser un portrait correct. Je trouve qu'il réussi bien le pari, même si je ne suis pas assez férue d'histoire pour pouvoir toujours peser le pour et le contre dans ce qu'il dit. En tout cas, ce livre regorge d'infos, et m'a relancé sur d'autres références, d'autres livres, ce qui veut bien dire qu'il rend curieux. Quoi de mieux pour un livre?

On parcourt ainsi "vingt siècles en un volume", en regardant le passé, comme le dit Reynaert, "comme on considère le présent, avec de l'esprit critique". Une première partie est consacrée à "la France d'avant la France", ou l'auteur parle tour à tour des Gaulois, des Grandes Invasions, de Clovis, de Charles Martel et va jusqu'au règne de Louis XV.

Le propos permet de se poser des questions. Ainsi, au sujet de Charles Martel: "Si les Arabes avaient gagné à Poitiers, et si, contre toute attente, ils avaient décidé d'étendre leur empire à la Gaule, celle-ci aurait-elle vraiment perdu au change?" La réponse qu'il suggère, tout aussi intéressante, provient d'un autre livre, celui de Henri Pomot et Henry Besseige: "Si les Arabes avaient été les plus fort [...]ils auraient rendu la France plus belle et plus riche. Ils auraient bâti de grandes villes et de grandes maisons [...]. En effet, les Arabes n'étaient pas des Barbares. Ils étaient plus civilisés que les Francs d'alors."

J'aime bien cette façon qu'a l'auteur de remettre en cause la manière "habituelle" dont on nous a présenté l'histoire à l'école ou ailleurs. Ne voit-on pas toujours l'histoire sous le prisme de notre nombrilisme et de notre nationalisme exacerbé?
"J'ai toujours été allergique à cette pathologie qui consiste à mettre la France au-dessus de toutes les autres nations, à la croire mère de tous les progrès, phare de toute la civilisation"

Deuxième partie, "la France monarchique" que l'on parcourt De La Renaissance aux Lumières en passant par les guerres religieuses, l'extrême violence des XVè et XVIe siècles, l'horreur des massacres perpétrés lors de la découverte des nouveaux mondes. En matière de religion, on voit qu'à l'époque, les violences étaient surtout entre protestants et catholiques, alors qu'aujourd'hui l'opprobe est contre les musulmans et l'Islam, avec le cortège d'amalgames dégradants que l'on entend. Cela fait tristement relativiser: la religion rend bien fous dans certains cas et cela ne date pas d'hier!
En ce qui concerne la "conquête" brutale et sanguinaire du Nouveau Monde, on apprend que "près de 90% de la population disparaît" autant au Mexique qu'au Pérou ou dans les autres pays conquis après l'arrivée des Européens!
Il y a tant de sujets traités dans ce livre qu'on ne peut tous les évoquer! Il faut vraiment le lire pour mesurer son utilité.

Une troisième et dernière partie traite de la France après la Révolution, et s'arrête sur notre époque désenchantée et morose. Reynaert évoque l'individualisme forcené dans lequel on vit, l'impression de sombrer dans un monde qui n'a plus vraiment de croyances, si ce n'est celle de l'argent. Il évoque les dérives du "capitalisme financier", et déclare:
"l'opinion en viendrait à douter des fondements mêmes de la démocratie: l'action politique a t-elle encore une quelconque utilité dans un monde où l'économie, les financiers et la cupidité règnent en maîtres?"
Plus loin il décrit notre France comme
" un Etat urbanisé, jouant son développement sur le secteur tertiaire, où la révolution individualiste a rendu les moeurs plus libres, les solitudes plus grandes et les solidarités plus relâchées."
J'aime bien ce portrait en guise de conclusion, même s'il est un peu sombre.
Commenter  J’apprécie          182
Un ouvrage très complet. le lecteur se promène dans l'histoire de France où il est amené à revisiter certaines de ses certitudes, agréablement. L'écriture est sobre, les détails sont nombreux et réalistes, les personnages bien choisis. Bref, un livre où chaque chapitre peut se lire isolément. A lire.
Commenter  J’apprécie          160
J'ai commencé Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises de François Reynaert, avec la volonté de me remettre à jour sur mon histoire de France, tant mes souvenirs de mes cours d'histoire me semblaient lointains et confus. Je suis donc très contente de l'avoir lu.

L'histoire de France y est donc reprise, depuis ces chers Gaulois jusqu'à nos jours, en passant par des périodes toutes aussi importantes les unes les autres: la Monarchie, la Révolution, les guerres mondiales....

J'ai beaucoup apprécié évidemment l'esprit critique dont l'auteur a fait preuve dans cet ouvrage: il a choisi de regarder les faits de la manière la plus objective possible, et à aucun moment la France est idéalisée, mais vue avec ses qualités et ses torts.
François Reynaert prend également soin de remettre en valeur certains personnages inconnus du grand public, mais qui incarnent certaines périodes de notre histoire, et c'est avec grand plaisir qu'on les découvre. Cela nous permet aussi de mieux saisir l'état d'esprit de l'époque évoquée.
Un autre point important du livre est qu'il remet en lumière certains épisodes que l'on a trop souvent voulu occulter et oublier: le code noir, l'esclavage, la colonisation....
Enfin, cela a été un grand plaisir de réviser l'histoire de France avec de l'humour, et beaucoup de mise en perspective, afin de comprendre les enjeux d'aujourd'hui.

En résumé, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises est une lecture que je conseille car on s'y ennuie jamais et on s'y instruit beaucoup. L'ouvrage est bien documenté, on découvre l'histoire sous des angles différents, et il nous fournit de bons éléments pour mieux saisir le monde actuel.
Commenter  J’apprécie          140
Je me suis lancé dans la lecture de ce livre plein d'espoirs. Malheureusement ils ont vite été déçus...
Je sais bien que c'est la mode chez les bobos de verser dans l'autoflagellation ces temps ci, mais là l'auteur pousse l'exercice beaucoup trop loin. Il se dit amateur d'histoire mais visiblement pas de la notre et ne rate pas une occasion de dénigrer les personnes et les décisions prises sans les remettre dans leurs contexte. Il essaye de se couvrir en dénonçant ceux qui pourraient avoir un avis contraire au sien de nationalistes forcenés sans avancer la plupart du temps le moindre argument, ce qui est tout bonnement ridicule.
Rien que pour parler du titre, l'auteur qui a voulu avoir un titre attirant le lecteur ne fait que verser dans le ridicule et démontre toute l'étendue de son ignorance... Il voudrait nous faire croire que les Français n'ont pas pour ancêtres les gaulois, c'est tout bonnement faux. Les rois et classes dirigeantes sont en effet des descendants directs des Francs mais le peuple qui est resté sur le territoire de ce qui est maintenant la France est bien descendant des gaulois/celtes de l'époque. Mais de ça pas un mot, selon lui le peuple n'est qu'à l'image de son roi.

Je finirai en disant que je me suis lancé dans la lecture en attendant un livre d'histoire, mais je me suis retrouvé avec un essai politico-romancé de la vision (pas bien brillante) de la France qu'a l'auteur. Il devrait laisser l'histoire aux historiens et retourner écrire ses articles ridicules dans le nouvel obs...
Commenter  J’apprécie          121
Pour les amateurs d'Histoire, de la vraie, pas de la propagande institutionnelle inculquée encore dans les écoles de la République. le livre est bien écrit, il est intéressant, les références et la réalité historique y sont justes (en regard des connaissances actuelles). En prime, il permet de découvrir d'autres livres sur L Histoire. Enfin, on se marre et il y a de quoi.

Quelques-uns vont déclarer que l'auteur revisite L Histoire mais il la livre simplement toute nue sans, pour autant, en donner une vision exhaustive. Ce livre n'est pas une référence, c'est une introduction, le moyen d'aller plus loin et d'aborder L Histoire pour ceux qui souhaitent vraiment la connaître. le coeur de l'ouvrage réside dans l'idée vraie qui affirme que L Histoire telle qu'elle est inculquée n'est qu'un rideau de fumée, un moyen de galvaniser les énergies et, probablement, de tromper son monde. L'auteur n'oublie pas l'essentiel, L Histoire est une science humaine, elle n'est pas écrite dans le marbre et ce qui est affirmé un jour, sera démentit demain.

Un livre qui est donc à mettre entre toutes les mains et qui vous forcera à réviser vos certitudes, pourvu que vous en ayez le courage.
Commenter  J’apprécie          121
Je lis ici et là des commentaires qui prennent de haut ou qui prennent mal ce travail. Je ne partage pas du tout ce point de vue : cet ouvrage d'initiation à l'histoire de France présente, je pense, plusieurs qualités : un propos accessible, un rappel des grandes dates et des repères historiques qui permettent de saisir chaque période et, plus que tout, un point de vue critique (au sens exigeant d'un jugement de valeur) sur une certaine historiographie qui prétend nous donner à aimer notre histoire quand l'histoire doit aider à comprendre et progresser (au sens d'Orwell).
François Raynaert a bien raison de battre en brèche non pas des fadaises mais bien des idéologies. Il n'est peut-être que deux chapitres dans lesquelles je me suis moins reconnu, qui m'ont moins satisfait : celui sur la révolution surtout. Car alors que l'auteur s'est échiné à faire de son histoire de France une histoire préoccupé de dépasser l'admiration pour les grands hommes et les prétendus grands moments qui se résument systématiquement à une adulation d'un élitisme dont le revers est toujours la misère, la violence et l'injustice, l'épisode révolutionnaire aurait gagé à rompre davantage avec certaines lectures "bien pensantes" : si l'histoire de la constitution de ces grands ensembles humains que sont les nations nous enseigne une chose c'est bien qu'elle (cette construction nationale) s'appuie toujours sur des luttes et même des guerres sociales. la révolution est précisément la contestation de ces ordres établis sur l'exploitation et l'injustice ; sa violence ne peut se comprendre autrement. Y voir une violence originelle plutôt qu'une violence réactive est une erreur de lecture me semble-t-il, une incompréhension.
Malgré cela, Raynaert me semble dire le plus souvent des choses très justes, choisissant précisément de mettre en lumière l'ombre du récit national.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (863) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre du Kit du 21e siècle !

Quel est l'auteur du livre "Le Kit du 21e siècle" ?

Stephen Hawking
Philippe Henarejos
François Reynaert
Neil deGrasse Tyson

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Le kit du 21e siècle de François ReynaertCréer un quiz sur ce livre

{* *}