Dans leurs canons, les artistes ont généralement donné à la femme les mêmes proportions en hauteur qu'à l'homme. Les subdivisions du corps sont les mêmes et les points de repère aussi. Ils n'ont guère insisté que sur les différences d'étendue des divers diamètres transverses du torse. Mais un travail d'ensemble n'a pas été fait, comme pour l'homme, sur les proportions moyennes scientifiques de la femme à cause de l'insuffisance du nombre des mensurations la concernant, les recherches anthropologiques, ayant surtout porté sur des sujets masculins.
Il importe tout d'abord d'établir les proportions moyennes de l'individu. Ce canon moyen, basé exclusivement sur des données scientifiques,n'est, il est vrai, qu'une abstraction. Il n'en constitue pas moins une règle générale qui régit lés rapports des diverses parties du corps entre elles. Il est comme un centre autour duquel les individualités évoluent clans un sens ou dans l'autre.