Comme pour les autres racontars arctiques, celui-là vaut son pesant de cacahuète. Toujours complètement déjanté (je pense souvent à
Tom Sharpe), déglingué, drôle, mais vraiment drole.
Sales, machos (les femmes manquent, c'est sûr), peu dégrossis; et chasseurs donc tueurs.
Rien ne devrait les rendre un peu sympathiques. Et bien oui, si.
Jorn Riel adapte sa plume, il sait la décaler, il sait la rendre trop drôle, trop mignonne, imagée, et au final sensible, si sensible.
chaque nouvelle se déguste et se découvre, dans sa poésie, dans la nature groenlandaise, et au coeur de ces chasseurs.
Un coeur tendre.