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sur 451 notes
ces histoires de chasseurs du grand nord sont assez irrésistibles, volontiers absurdes ou teintées d'humour noir. Et l'auteur sait de quoi il parle, puisqu'il a vécu 16 ans au Groenland dans les années 50/60 et que toutes ses histoires sont inspirées de son expérience.

De quoi s'agit-il? de quelques instantanés du quotidien d'une poignée de chasseurs danois, en mission sur la banquise, certains y sont tout au long de l'année, d'autres apparaissent le temps d'une saison et repartent ensuite, laissant parfois d'étranges souvenirs ( tel le tatoueur qui ne chasse jamais, décore tout le monde en échange de cuirs et de peaux, et repart en ayant fait sa saison sans même lever le petit doigt).
Car on est là dans un univers où les données communes n'ont plus court, le temps comme l'espace sont comme élastique. Un endroit où il ne faut pas moins de 5 jours de traineau à chiens pour rendre visite à un copain qui habite à 150 kilomètres.On comprend que, dans ce cas, les visites ne se fassent qu'une fois l'an, et durent plusieurs semaines. Et que lorsque quelqu'un meurt en plein hiver, la solution est de le laisser congeler et de l'amener en traîneau ( pour éviter qu'il ne soit mangé par un ours par exemple) de poste en poste, afin de convier tout le monde aux funérailles.
Dans ce monde, la solitude est le lot de tous, pour la rendre plus supportable les chasseurs cohabitent par deux dans un poste, situation qui peut être un grand soulagement pour les tâches, mais peut facilement devenir un enfer en cas d'incompatibilité d'humeur. Car le moindre désaccord peut vite prendre des proportions insoupçonnables, et le moindre événement qui vient rompre la monotonie du quotidien est une bénédiction, ce qui donne des images parfois complètement loufoque, à l'image du chasseur Herbert qui adopte un jour un coq et se met à le promener en laisse sur la rive, ou du vieux-Niels, qui préfère emménager dans une porcherie, avec le cochon qui doit être mangé à Noël, et lui lit à haute voix l'un de ses seuls livres; " Instructions, connaissances et navigation dans le Sud Groenland". le reste du temps, on chasse, on se raconte des histoires, on philosophe.. et on noie tout ce qui peut se noyer dans l'alcool

Une très bonne découverte!
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Evénement hilarant de ma vie, vraiment, a lire sans modération. Une découverte!
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Jørn Riel est un écrivain danois, de plus de 80 ans, son oeuvre penche essentiellement du côté de l'arctique, il resta plus de 16 ans dans une expédition scientifique (Lauge koche) pour le nord-est du Groenland, notamment sur une base d'étude de l'île d'Ella. Il consacrera plus d'une dizaine de livres humoristiques dessus comme des Racontars arctiques, ou la trilogie le Chant pour celui qui désire vivre. Dans ces romans, dédiés à son ami Paul-Émile Victor, Jørn Riel s'attache à raconter la vie des populations du Groenland. Il a reçu en 2010 le Grand Prix de l'Académie danoise pour l'ensemble de son oeuvre. Actuellement en Malaisie à la lisière d'une forêt près de Kuala-Lumpur réside notre octogénaire en retraite.
La vierge froide et autres racontars traduit en 1993 est le premier recueil d'une série de dix sur l'arctique où les personnages et les nouvelles s'entrecroisent et s'étoffent au fil des racontars, cette série burlesque et intime. Tous ses racontars comme les nomme Jørn Riel sont des petites scènes intimes de ses habitants prisonniers de ses terres gelées et blanches par ce temps arctique, les rapports entre chaque sont souvent un huit clos entre l'obscurité de la saison nocturne, la température froide, la neige et la solitude. de cette région isolée, la vie monotone est rompue par des anecdotes croustillantes et folles, c'est un remède à l'engourdissement climatique et l'isolement. Chaque personnage semble être un pantomime de l'auteur, une marionnette de ces délires jubilatoires dans cette nature hostile et déserte.
Dans la première nouvelle, nous faisons connaissance de deux personnages , Valfred est un mufle aimant l'obscurité et les nuits polaires, solitaire et habitué à cette vie rude et austère et le jeune Anton pris par la fièvre biologique de son corps en rut, devra écouter les conseils de son partenaire de maison pour refouler ses envies et courir nu dans le froid du vent, mais comme les femmes , ce vent est capricieux.
Dans cette deuxième parabole Herbert, un romantique doté d'une âme d'artiste vivait à Guess Grave une station assez vieille et de surcroit trop mal entretenue. Situé à l'embouchure du Fjord d'argent. le Vesle Mari, le « rafiot » de la chasse au phoque débarqua Alexandre un coq destiné à être tué et mangé mais sa vie rencontra Herbert qui l'adopta pour remplacer William, un noir parti chez Mads Madsen à Kap Thompson. Alors débute avec ce couple improbable une ode de quand dira-t-on, faisant déplacer son ancien compagnon avec Mads Thompson pour voir l'étendue des dégâts. C'est une petite histoire de la solitude d'un vieil homme perdu avec coq loin de son habitat naturel, entre humour et tendresse, ce coq rendra son âme dans l'ennuie de cette folle escapade en arctique.
Dans cette troisième histoire, Herbert part rendre visite à son ami Lodvig s'était sauvé dans les montagnes selon le capitaine Olsen de la Vesle Mari. Cette rencontre reste une farce incroyable, un dialogue de sourd entre le mutisme de Lodvig pendant plusieurs jours et soudain son flot de parole sans discontinuité saoulant son ami Herbert, le préférant faire la gueule perdu dans son silence, adorable racontar.
Cette quatrième nouvelle est un bavardage Où Bjorken, avec Lasselille discute de l'Histoire Universelle, avec ironie et sérieux à la fois surtout Bjorken. Museau un vieux demi aveugle croise sans le savoir un ours polaire amoureux de la confiture qu'il donne à ses chiens. Drôle de situation avec cet ours léchant la main remplit de confiture de ce vieil homme, Bjorken tuant cet ours trop gourmand, toujours aussi hilarant ces moments de vie dans cette région reculée de l'arctique.
Cette cinquième est l'histoire d'un tatoueur venu se perdre dans cette région, monsieur Joenson. Il tatoua beau de ces hôtes contres des peaux. William fut le premier à se faire dessiner sur son corps de noir un coeur, cherchant à tout prix à faire Accepter au Comte d'en faire un aussi, Voici un jeu de mots entre eux pour forcer le Comte à accepter d'être tatoué. Après une cuite mémorable le Comte sera tatoué comme un signe d'appartenance à la communauté.
« La paix et l'entente cordiale régnèrent sur la côte cette année-là. Les tatouages de M. Joenson unissaient les chasseurs en une communauté qui semblait presque inviolable ».
Cette sixième nouvelle est toujours drôle et amusante avec une pointe de sarcasme que j'adore, le tire résume parfaitement l'ambiance, le dressage d'un lieutenant. le lieutenant Hanson débarquant de la Vesle Mari pour perturber l'atmosphère chaleureuse tranquille de ces chasseurs perdu dans leur routine quotidienne et froide. Épuisant ces chasseurs par des exercices Hanson sera ficelé comme une proie animal laissé dans un froid transi pour enfin revenir normal et laisser ses chasseurs à leur solitude naturelle.
Cette septième au titre du recueil, La vierge froide est trop savoureuse, Mads Madsen invente Emma, une jeune fille adorable, vierge froide à Alborg. Et de cette histoire virtuelle, un combat entre la fiancée de William Soufia et celle imaginaire Emma, et enfin des droits se crée pour aimer ces femmes, surtout Emma, monnayés étrangement par Mads Madsen, le surréaliste de la situation. William obtient les droits sur Emma puis les cèdent à Bjorken, adorable racontar.
Cette huitième de joyeuses funérailles, est toujours aussi drôle et amusante, lorsqu' un mort Jalle entraine une fête mémorable pour ses funérailles. Lorsque le Comte prend la place dans le cercueil du défunt Jalle, et que sous l'alcool certain le pleure et le jette dans l'eau pensant qu'il est le vrai mort de l'histoire. Cocasse cette farce absurde de cet échange, j'en souris encore.
Cette avant dernière nouvelle est tout aussi sublimatoire que les précédentes, lorsque la civilisation entre dans cette région par les WC et de là une guerre s'installe avec beaucoup d'humour et de tendresse. La découverte par Siverts du confort des biens faits des toilettes, signe ostentatoire de la civilisation selon Lause, débarqué fraichement du Vesle Mari, entraine une petite discorde entre eux pour une petite guerre-guerre futile et amusante, Jørn Riel s'amuse encore de ces petits tracas quotidien pour nous ravir de cette petite prose à la douceur ironique.
Le roi Oscar conclut ce recueil de ces petits racontars arctiques, dans cette région septentrionale où tout devient différent, chaque moment de vie semble être gravée dans l'écrin d'une routine légendaire mais lorsque un cochon devient un animal domestique puis prends la place d'un compagnon, l'équilibre vacille entre Vieux-Niels et son compagnon Halvor avec ce cochon, Oscar acheté par Vieux-Niels. Ce trio improbable va se transformer en duo avec Oscar et le Vieux-Niels laissant Halvor solitaire et aigri. Jørn Riel prends un plaisir certain à se moquer gentiment de la solitude de ces autochtones à l'esprit toujours aussi tortueux, un petit grain de folie caresse ses personnages.
Tous ses racontars sont une petite ouverture vers cette région peu connue, offrant des situations drôles et hilarantes au paysage blanc et froid comme décors, ce personnage présent dans toutes ses nouvelles, ce lieu transpire cette région septentrionale, coeur tendre de notre auteur.
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Moi, je suis un mec. Et ce qui m'a tapé dans l'oeil en lisant le titre chez mon libraire préféré, ce fut…
"Racontar"
Non, vous ne me croyez pas ?
Eh bien, allez faire un tour dans l'Arctique, et vous comprendrez.
Enfin un peu.
D'abors, là-bas, des vierges, il n'y en a guère (paraît-il :-)
Et puis, au fin fond du Nord, c'est froid, c'est sombre, c'est vide.
Je le sais un peu, j'ai poussé jusqu'au Cap Nord (en été !)
Alors moi, je vous dis, plutôt que d'aller s'y frotter, le mieux c'est de lire ce bouquin.
Et vous ne serez pas déçu(e)s : des vierges, du froid et des racontars, il y en a, et on se régale.
Pas comme la nourriture d'ailleurs, il vaut mieux assurer de votre côté.
Jorn Riel, tout en nous faisant rire, nous fait prendre la mesure de ces hôtes de l'extrême, qui viennent pour gagner leur vie, tant bien que mal. Et quelles chaleurs dans toute cette froidure !
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La vierge froide et autres racontars (1974) comprend 10 récits qui se lisent très bien car l'auteur va droit au but. Les personnages reviennent dans les histoires et il est vrai que peu à peu on les situe assez bien. Les dix histoires sont assez truculentes et les sujets assez variés.
Il paraît incroyable que ces trappeurs puissent vivre dans des conditions aussi précaires, dures, risquées, extrêmes. Mais ils s'en sortent, même sans femmes. À propos des femmes, elles planent à l'état de rêves, de créatures imaginées pour chacun de ces rudes gars vivant sur la banquise. Et les gars arrivent à garder la raison, même si certains sont de vrais frappadingues.
On arrive à comprendre l'importance qu'ont les chiens isolés ou les meutes de chiens dans ces parages, de vrais compagnons pour ces humains un peu particuliers; par exemple Pjosker, le chien d'Herbert..

Il n'y a aucune grivoiserie dans cette compilation, Jørn Riel est très fin et allusif avec ses histoires, et le lecteur doit ajouter de son imagination pour certaines situations. J'ai bien ri par moments, par exemple avec l'histoire le vent du sud-est, qui est une bise glaciale qui sert à calmer le rut de ces mâles : il suffit d'affronter cette bise de face et sans culotte, et ça marche...(pas d'engelures?).

Ou l'histoire désopilante du coq Alexandre qui vivait dans la cabane d'Herbert qui est une pipelette égrenant pendant des heures (solitude oblige) ses histoires écoutées stoïquement par Alexandre lequel ne résistera pas à la saison sans lumière du Groenland.

Ou l'histoire du tatoueur qui arrive à faire "fortune" dans les parages. Et comment tout le monde veut avoir un tatouage. le tatoueur fait son beurre en réclamant des peaux : de renard, de phoque "première classe", d'ours et selon un barème : un coeur avec le mot MAMAN dedans vaut une peau de renard ou 2 de phoque; une goélette à 2 mâts, 3 renards ou 2 de phoque; un 3- mâts carré, 5 renards, un demi-ours ou 10 phoques...

Ou l'histoire du lieutenant Hansen qui avait fait partie des dragons du Jylland et qui arrive en "pays polaire" pour former une milice qui pourrait, rapide comme l'éclair, déferler n'importe où et contre n'importe qui et écraser l'intrus. ..

La vierge froide est un court récit qui donne le nom au recueil et il est excellent. Cette vierge froide est créée de l'imagination de Mad Madsen qui mit tout son imaginaire érotique pour créer une créature si fabuleuse que son "coturne" en tomba amoureux et veut la lui "racheter"...

Joyeuses funérailles est aussi désopilant...un gars meurt de crise cardiaque en revenant du dehors et son "coturne" doit lui organiser des funérailles dignes de lui; pour cela il va l'asseoir en l'attachant sur une chaise au dehors pour le congeler dans cette position afin qu'il puisse présider la beuverie. le problème est qu'il décongèle au bout d'un certain temps; alors on le ressort pour qu'il recongèle et rebelote, la beuverie reprend. Cette beuverie est telle qu'un gars installé dans le douillet cercueil du mort afin de se reposer, est lancé par mégarde dans la mer gelée...heureusement que le bois flotte...La plus drôle et cruelle des histoires. J'en ris encore.

Toutes les histoires sont très bonnes, un régal de fraicheur, c'est le cas de le dire, on est dans la banquise.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Jørn Riel nous offre un petit livre de portraits touchants et savoureux d'une bande de chasseurs-trappeurs passant l'hiver dans la nuit polaire du Groenland. Entre comique de situation et humour noir, ces histoires courtes font sortir des sentiers battus. Certaines histoires m'ont davantage plu que d'autres mais dans l'ensemble aucune ne s'est avérée ennuyeuse.
Lien : https://journal-eclectique.b..
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Les "racontars", réjouissantes anecdotes du quotidien des chasseurs groenlandais !

Le Danois Jorn Riel nourrit de ses séjours prolongés au Groenland toute une série de "racontars", courtes nouvelles mettant en scène la communauté, fluctuant au cours du temps, au gré des arrivées et des départs, des chasseurs installés sur la côte est de l'île nordique.

Rudes habitants, qui peuplent leurs solitudes glacées d'alcool, de discussions métaphysiques, de farces, d'engouements, de femmes - réelles ou imaginées -, d'amitiés et de détestations... Les 10 nouvelles qui constituent "La vierge froide", premier recueil du cycle publié en 1974, constituent une introduction parfaite pour entrer dans cet univers d'apparence froide (très froide...) mais au fond incroyablement réjouissant.

"La station était vieille et mal entretenue. Tout le monde savait ça. Quand le vent de nord-ouest soufflait, Herbert devait monter des paravents de boîtes de biscuits autour des bougies pour qu'elles ne s'éteignent pas. Et par vent chargé de neige, il lui fallait déblayer le plancher à grands coups de pelle, plusieurs fois par jour.
Mais Herbert aimait Guess Grave. C'était un romantique doté d'une âme d'artiste. Il voyait des choses que les autres chasseurs ne remarquaient pas et vivait de ces riens que les autres habitants de la côte, les tenant pour acquis, ne voyaient même plus."
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J'étais curieuse de lire un auteur danois et de découvrir ces fameux "racontars" du Groenland. Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture. Difficile de cerner ces hommes bourrus, ivres de solitude ou d'alcool, tentant de survivre dans ce milieu inhospitalier. Je ne sais pas si il fallait y voir une note de cynisme ou de fantaisie en seconde lecture. Je crois n'avoir pas compris ce livre.
Un étonnant récit, pour les amateurs du nord et des terres hostiles.
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Jorn Riel est un écrivain danois, né en 1931 à Odense. Jorn Riel s'est engagé en 1950 dans une expédition scientifique pour le nord-est du Groenland, où il passera seize années, notamment sur une base d'étude de l'île d'Ella. de ce séjour, il tirera le versant arctique de son oeuvre littéraire, dont la dizaine de volumes humoristiques des Racontars arctiques, ou la trilogie le Chant pour celui qui désire vivre. Dans ces romans, dédiés à son ami Paul-Émile Victor, Jorn Riel s'attache à raconter la vie des populations du Groenland. Il vit actuellement en Malaisie à la lisière d'une forêt près de Kuala-Lumpur.
La Vierge froide et autres racontars date de 1974, traduit chez nous en 1993. Roman ou recueil de nouvelles, difficile de trancher d'autant que rien n'est précisé sur mon édition ; alors disons qu'il s'agit de dix textes, c'est-à-dire dix histoires différentes, liées entre elles par des personnages qui reviennent de temps à autre, le tout se déroulant dans une géographie commune.
Côte est du Groenland. Des cabanes de chasseurs de phoques et de renards sont disséminées le long de la côte où un navire passe de temps en temps collecter les peaux pour la Compagnie et apporter quelques vivres de base. Dans chaque cabane, deux hommes doivent cohabiter durant la longue période hivernale. Pour combattre leur solitude, ces rudes trappeurs picolent beaucoup, jouent aux cartes et se racontent des histoires, véridiques ou inventées…
Si la vie est dure (« l'hiver, l'obscurité bloque toute perspective aussi bien dans la tête des bonshommes que dehors »), l'auteur prend le parti de nous la raconter sur le mode de l'humour (« Ils prirent un repas auquel le Comte donna un nom étranger, ce qui ne l'améliorait pas particulièrement ») et ma foi, je n'ai pas lâché mon sourire du début à la fin de ce gentil bouquin. Je ne vais pas vous résumer ces historiettes dont certaines sont franchement désopilantes, disons pour vous mettre en appétit qu'il y a une histoire de tinettes qui crée la discorde, une autre où un mort passe la soirée avec ses amis qui ayant trop bu, le confondrons avec un vivant au moment de l'inhumation, mais la plus « humour noir » voit un cochon semer la zizanie au sein d'un couple d'hommes, ce qui nous vaut une chute ahurissante ! Quant à la nouvelle éponyme donnant son titre au livre, elle est pleine de poésie et de mélancolie amère, quand l'un des leurs invente une femme, Emma : confrontés à leur solitude ces hommes se refileront « virtuellement » une conquête qui aura satisfait leurs désirs intimes.
Un très joli petit bouquin, avec ces paradoxes, souriant alors qu'il décrit un monde de solitude et de dureté tout en décrivant un monde clôt, des cabanes, au milieu de vastes espaces glacés. Tout cela est brillamment troussé et cerise sur le gâteau, mon édition est particulièrement soignée : papier rose saumon et illustrations naïves de bon ton, collant parfaitement aux récits.
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La littérature réchauffe les coeurs froids.
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