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3,92

sur 311 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quel est le point commun entre un mec qui a participé à une émission de télé débile de plongeon, un mec qui a fait des paris pas clairs et celui qui a écrit ce bouquin ? le Handball

Imaginez ça dans le monde du foot, nasri aurait fait une émission avec nadine de rotchshild sur la bienséance, messi aurait filé de la thune à l'association des nains de jardin et toulalan aurait écrit l'Edit commandements.

J'ai fait confiance à un libraire, auquel j'avais avoué n'avoir jamais lu d'heroic fantasy, j'ai bien tenté de lui expliquer mes goûts littéraires, mais lui était parti dans un concert de louanges digne d'un fan de johnny halliday persuadé qu'à côté de lui elvis presley est un petit joueur.

Bref l'histoire réunit tout le saint Frusquin, des mages, des voleurs, des elfes, des guerriers sanguinaires, des monstres avec du sang jaune, avec du sang vert, en gros l'histoire c'est un mix entre conan le barbare et le comte de Monte Cristo, un gars s'est fait avoir, il part 10 ans et après il revient très en colère et il tue tous ses ennemis, aidé en cela par des tribus, genre une qui vit dans des arbres, une dans des grottes, après ou avant les combats sanguinaires où il tue, découpe, façonne, énucle des eunuques, taille des entrecôtes de méchants, il ne rechigne pas à culbuter quelques nanas tankées comme des déesses, évidemment les hommes sont très musclés, les mages très intelligents et ils fument du cannabis mais c'est plus fun de dire que c'est du bleu-songe

Bref je ne honnis pas ce livre, mais il m'a beaucoup de fois fait penser à ce que l'on peut trouver dans les San-Antonio, une collection de clichés mais pas volontairement drôles, là de temps en temps j'étais mort de rire alors que ce n'était pas l'effet recherché.

J'ai plus aimé les descriptions que les dialogues et j'imagine que ce doit être très dur de renouveler le genre.

Au final c'était divertissant, mais le genre ne m'a pas convaincu/séduit
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J'ai pris ce livre dans une boîte à lire.
L'esthétique héroïco-kitsch est assez classique dans le genre Conan, et l'histoire n'est pas désagréable. le tout est, à mon goût, terriblement linéaire cependant, j'ai eu l'impression d'évoluer dans un MMORPG du début des années 2000.
Barbant...
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"Jeune aspirant au service de l'Empire de Lumière, Cellendhyll de Cortavar a été trahi par ses amis et accusé de meurtre. Laissé pour mort dans un cachot, il n'a dû sa survie qu'à l'intervention des puissances du Chaos. Dix ans ont passé. le jeune homme idéaliste est devenu un mercenaire impitoyable. II n'attend qu'une chose : se venger de ceux qui l'ont trahi" . C'est avec Michel Robert que je suis rentré dans le monde de la "dark fantaisy" pour adultes. En fait j'ai eu ce roman par hasard entre les mains, et il est resté un moment dans ma PAL. Ayant lu le magnifique "Seigneur des anneaux" il y a quelques années je ne pensais pas relire de la fantaisy un jour. Alors bon, c'est sur c'est pas du Tolkien, mais l'auteur a le mérite de présenter un univers sous forme de plans (lumière, chaos et ténèbres) et des personnages hauts en couleurs. C'est brutal et il y a du sexe, l'intrigue principale se suit facilement et Michel Robert lance quelques pistes nous faisant envisager une suite. Et suite il y a eu puisque L'ange du chaos et le premier tome du cycle L'agent des ombres. Certes ce n'est pas de la grande littérature, mais j'ai eu un plaisir fou à le lire, et je lirai les autres tomes je pense.
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Premier tome d'une vaste saga initiée par Michel Robert en 2004, L'ANGE DU CHAOS se place sous l'influence évidente de Michael Moorcock et, en particulier, du cycle d'Elric. On peut aussi effectuer quelques parallèles avec certaines intrigues de Jack Vance (LA GESTE DES PRINCES DEMONS) ou même remonter aux classiques du roman de capes et épées puisque Michel Robert revisite le thème éternel de la vengeance à la manière du Comte de Monte-Christo. Bref, rien de fondamentalement original mais une volonté de proposer une Fantasy plus sombre et adulte que de coutume. La recette repose donc sur des protagonistes peu héroïques, voire antipathiques, et souvent uniquement motivés par leurs ambitions, le tout agrémenté d'une bonne dose d'érotisme et de violence. de bonnes intentions…Mais l'érotisme, mis en avant par de nombreuses chroniques, reste toutefois assez peu présent et, surtout, assez prude. Certes, l'auteur tente parfois de conférer un côté malsain à son récit (le méchant qui se masturbe devant les massacres commis, les relations sado-masos avec la belle Estrée, etc.) mais s'en s'éloigner d'un côté « grand public » un peu épicé afin de ne pas s'aliéner une partie de son lectorat. Idem pour la violence avec, certes, des passages saignants dans la lignée d'un TRONE DE FER mais sans que Michel Robert ne verse dans le gore complaisant. On l'imagine titillé entre l'envie de proposer du sexe et de la violence et son soucis de demeurer dans les limites acceptables pour le plus grand nombre. de même, notre Ange du Chaos au départ cruel et uniquement intéressé par la vengeance, devient rapidement plus fréquentable. Il commence, après une centaine de pages, à se comporter davantage en héros protecteur dans la lignée des protagonistes coutumiers de la Fantasy. On trouve également des sorciers qui fument de la ganja, des jurons rigolos comme « par les couilles du démon cornu », et tout une mythologie basée sur l'équilibre entre les Ténèbres, la Lumière et le Chaos, là encore dans la lignée du Multivers de Moorcock. Bref, Michel Robert cherche sa voie entre clichés assumés et conventions revisitées, entre traditionalisme et regard plus ironique, voire post-moderne sur la Fantasy. Parfois ça fonctionne, parfois non. Car, pour son premier travail solo (après une collaboration avec Pierre Grimbert sur la MALERUNE), Michel Robert use d'une écriture qui manque clairement de style. Efficace mais sans lyrisme, elle peine à évoquer les univers fantastiques imaginés par l'auteur et quelques tournures maladroites ou faciles trahissent le manque de métier de l'écrivain débutant. En dépit d'une volonté de donner au livre un rythme appréciable et de limiter les descriptions pesantes et autres mises en place interminables plombant bien des récits de Fantasy, L'ANGE DU CHAOS souffre également de longueurs et s'avère souvent bavard. L'auteur étire son intrigue sur plus de 500 pages alors que Moorcock ou Howard l'aurait probablement contée en moins de 200. Cependant, les chapitres courts maintiennent l'intérêt et donnent, malgré tout, envie d'avancer dans la lecture de ce petit pavé très fluide et facile d'accès, y compris pour les non-initiés de la Fantasy. Cela explique probablement le succès de cette saga dont ce premier tome s'avère en définitive fréquentable (bien que l'on se surprenne parfois à survoler certains chapitres qui tirent à la ligne) mais qui, pour moi, ne parvient pas à donner envie de poursuivre la saga. Ce n'est pas trop grave, d'autres y trouvent certainement leur compte puisque L'ANGE DU CHAOS s'est imposé comme un best-eller de la Fantasy francophone.
Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Un univers inventif et riche qui promettait de beaux moments mais une écriture lourde et une intrigue trop classique qui ne m'ont pas convaincue. La quête de Cellendhyll est parsemé de trop de facilités. Et il y a trop de décalage entre l'atmosphère "bon enfant" qui y règne et ce qui es posé par l'auteur.
Lien : http://lespipelettesenparlen..
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Ce livre, c'est une amie qui me l'a donnée car elle allait s'en débarrasser avec plein d'autres que j'ai récupéré. C'est avec appréhension et curiosité que je l'ai lu. J'avais peur des gros clichés sur les démons (ou du moins ce qui s'en rapporte), surtout dans la première partie.
L'univers assez sombre est intéressant. Ce "monde" ou plutôt devrais-je dire "ces mondes" car ils sont découpés en Plans d’existence me semblent très originaux et me questionnent. Ce n'est hélas pas la pseudo petite annexe très succincte à la fin du roman qui va nous les décrire dans leurs complexités. Donc j'imagine, que l'univers sera mieux expliqué et mieux dépeint dans les autres tomes. Mais néanmoins il manque quelque chose pour m'y faire adhérer clairement.
Le héros au nom sonnant étrangement elfique " Cellendyll" mais qui n'a rien d'un sylvain proche de la nature, est plutôt intéressant malgré de gros clichés. J'aime particulièrement qu'il n'est rien du preux chevalier blanc aux grands idéaux, ce qu'il fut par le passé néanmoins.
Les autres personnages sont soient assez caricaturaux, je pense à Estrée hélas qui ne me parle pas du tout et qui se rapproche plus de la succube nympho BDSM. Heureusement qu'elle est censée être intelligente et brillante parce que sinon on se poserait des questions.
Rathe et Reydorn sont clairement les personnages que je préfère sûrement pour leur humour, leur humanité bien spécifique qui leur donne un charisme qui n'est pas basé juste sur leur physique plus qu'avantageux ( ce qui n'est pas leur cas) et sur leur niveau de "badasserie".
Les personnages féminins sont insipides si je puis parler d'Estrée, qui elle semble trop "gouteuse" XD.
La seule que je trouvais intéressante et ayant un background intrigant et à découvrir, Nérine, s'efface vite alors qu'elle semblait être importante dans la trame principale. J'ai bien rigolé quand elle a "violé" le héro pendant qu'elle le soignait et qu'il était dans les vapes car bien amoché. Plus tard, elle s'amourache d'un gars de la forêt au bout d'une semaine et s'en va l'épouser fissa façon princesse Disney... okay.... Je veux bien que t'ai vécu des horreurs et tout, que tu aspires à autre chose et à ne plus être seule mais bon...
Kell et Marg... alors je n'ai absolument pas accroché. Ce n'est pas le fait qu'elles soient en couple, ni le fait qu'elles se qualifient libres d'aller voir ailleurs qui me dérange. C'est... je ne sais pas. Kell qui apparait un peu comme une sorte de "Reine des elfes" et Marg en guerrière impulsive sans trop de cervelle, elles semblent aussi ne pas sortir tant que ça du lot.
L'histoire de vengeance on la voit venir tour de même, et je dirais que cela met beaucoup de temps à se mettre en place une fois qu'on a compris plus ou moins comment fonctionne Cellendyll. Cette histoire de complots entre les Ténèbres, le Chaos, la Lumière et les Territoires-Francs, reste à découvrir ainsi que cette prophétie (parce qu'il en faut bien une). Tout cela se met par contre, plus en place vers la toute fin du livre.
D'ailleurs ce côté forces du mal contre force du bien et force "neutre" me semblent un peu bateau et manichéen. Mais l'ensemble parait assez sombre et donc m'interpelle car je suis curieuse de voir où tout cela peut bien mener mis à par la conquête du pouvoir et patati et patata.
Pour conclure, je dirais que c'est un bon divertissement mais qu'il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Je pense que ce tome 1 sert surtout d'introduction, de construction, de mise en place de l'univers et de l'histoire et je n'ai pas envie de m'arrêter à ça. Je lirai je pense, le tome 2 pour voir si cela devient plus accrocheur. Pour le moment je suis "ferrée" juste à 45 %
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J'ai lu 150 pages et toujours pas de style particulier, on a l'impression que ce récit s'adresse aux beaucoup plus jeunes ( 12-13 ans ) et que l'on regarde une série B. Action et sexe certes mais sans profondeur. Héros sans charisme. Non franchement j'accroche pas, cela dû à mon avis à un manque d'âme. Sans moi !
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Bon c'est pas folichon... le style n'est pas fluide : rythme haché et répétitions gênantes à n'en plus finir. L'auteur prend la peine d'écrire des choses qu'on a déjà comprises aux phrases précédentes, c'est lourd. Et les fautes dans le texte ne relèvent pas le tableau.
Les personnages sont faibles, caricaturaux. le perso principal est à peu près aussi excitant qu'un rat crevé. le type est ennuyeux à mourir ! Et moi qui cherchais un successeur à Benvenuto Gesufal, je ne vous dis pas la déception.
Il me faut aussi ajouter que les combats et les situations tactiques sont bâclées. Très difficile de s'y croire. Je ne garderai sûrement pas de souvenirs visuels des scènes d'action par exemple.
Pour finir, je pense que l'auteur était conscient de tout ça et qu'il a ajouté les scènes de sexe pour faire bouger l'électrocardiogramme. A propos de ces scènes d'ailleurs, j'ai lu des commentaires ici disant qu'elles étaient "outrancières". Eh ben ça doit pas être facile tous les jours d'être choqué pour ci peu. C'est assez peu graphique et très surfait, sans réalisme. Une baraque à frites est plus chaude que ça...
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