Je ne sais pas dire je t'aime

Ce roman est une véritable chronique sociale, à la fois tendre et sarcastique, à la vieille d'une élection présidentielle, qui touche et interpelle. L'auteur dépeint la vie, tout simplement, à travers l'existence de personnages ordinaires. Des inconnus, disséminés dans Paris. Des personnalités qui se croisent, au gré des pages, à un coin de rue, dans un escalier, qui se regardent, s'observent, vite, dans l'effervescence d'une vie à 1OO à l'heure où l'on n'oublie – où l'on ne sait pas – dire « je t'aime » Chacun porte ses problèmes, ses douleurs, ses espoirs, ses rêves. Chacun aspire au changement. Ils sont cabossés, malmenés, mais vivants.

« Mort au fantôme qui reste planté là et vous observe, caché dans une armoire ! La nouvelle du jour se répand dans la pièce. Si le monstre meurt, la blessure s'estompe, il l'entraine avec lui dans le néant. C'est jour de fête. »

Le rythme est entraînant. Les chapitres courts alternant .....
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Ce roman, à plusieurs voix, raconte un moment de la vie de quatre Parisiens. Francine, retraitée et perdue dans ses histoires de famille; Ben, homosexuel triste dans sa vie de couple; Joakim, moniteur d'auto-école largué en direct à la TV et Bérangère, jeune hôtesse de l'air perdu dans son job et sa vie sentimentale.
Ces quatre histoires peuvent ressembler à nos propres histoires, et font que l'on s'y attache très vite, on veut connaître la suite, on aime bien ces personnages qui finalement nous ressemblent! On se prend facilement au jeu de l'écriture à plusieurs voix, ce qui donne parfois une petite note d'humour. Et l'humour, l'auteur a su le parsemer un peu partout dans le bouquin. On ne passe pas un chapitre sans avoir le sourire aux lèvres: certaines expressions sont vraiment sympas et rigolotes.

Bref, malgré quelques fautes de frappes dans le livre, je le conseille vivement à ceux qui veulent se détendre et passer un bon moment ... Une lecture agréable et qui se fait toute seule!

Je me demande souvent quelle vie ont mes voisins, les passants ou encore la caissière de Carrefour. Tant de gens que nous croisons et qui doivent gérer, subir, vivre leur vie... Avons-nous les mêmes désillusions, les mêmes espoirs ? Nous vivons tous au même moment, mais pas les mêmes choses. C'est un peu vertigineux quand on y pense.
C'est ce que m'a évoqué ce chassé-croisé de quatre vies parisiennes en pleine période d'élections.

L'idée était bonne mais ça n'a pas marché sur moi... Peut-être était-ce trop rapide ? Pas assez approfondi ? Je ne sais pas.

Un livre avec un mélange de personnages attachant avec des histoires actuelles. Un livre drôle qui se lit vite et avec des rebondissements. Un livre simple pleins d'amour et de retour en arrière, de non dits et de rêve. Un bon livre simple et drôle.

Mouais … Et bien apparement je serais la première à ne pas avoir aimé ce livre … je l'ai trouvé trop facile, un peu lourd avec ses répétitions sur le mono sourcil, sur « 30 ans célibataire sans enfant ». Les chapitres s'enchaînent vite heureusement mais l'histoire est trop convenue… je passe mon tour

Paris. Alors que la France se prépare aux élections présidentielles et au grand changement annoncé, Francine, Ben, Joachim et Juliette eux ne voient pas que se profile un grand chamboulement dans leur vie. Chacun se débat avec son passé ou avec un présent un peu trop lourd à porter, un point commun les relie: ils ne savent pas dire je t'aime.

Je découvre avec ce roman la plume de Nicolas Robin, un petit livre qui ne paie pas de mine, chassé-croisé de personnes ordinaires, que l'on connait tous et qui souffrent en silence, seuls au milieu de cette ville immense. Seulement sous ces airs légers se cache une véritable pépite de sensibilité, un roman que l'on referme les yeux brillants de toute cette humanité et de cette tendresse infinie dissimulée dans des vies qui méritent le meilleur.

L'écriture de l'auteur porte ses personnages comme eux portent leur solitude, un passé qui ressurgit pour l'une, la peur de ne jamais être aimée pour l'autre, l'humiliation publique ou même la crainte de ne plus exister pour celui qu'il aime.

Il y a dans la prose de Nicolas Robin cette petite pointe d'humour qui nous laisse le sourire aux lèvres, cette sensibilité qui nous accroche immédiatement et cette petite étincelle qui rend merveilleux ces personnages du quotidien et qui fait briller la vie ordinaire dans nos yeux et dans nos coeurs.

Un très joli roman plein de finesse et de petits passages remplis de poésie du quotidien. Une belle surprise qui ne sera qu'un début pour moi avec cet auteur.

Une histoire de personnages qui traînent chacun leurs casseroles et on sait d'avance que ça finira bien... un feel good Book pour ceux qui aiment bien.
j'ai de loin préféré « Roland est mort ». J'ai trop lu ce genre de bouquins sûrement, je n'ai plus l'effet de surprise.

Il m'a fallu un petit moment de réflexion pour que je fasse la critique de ce livre. En effet, je suis ressortie mitigée de cette lecture: je n'ai pas tout de suite accrochée à l'histoire: le récit de 4 personnages déçus par l'Amour, sur un fond de vie parisienne.
J'ai eu du mal à avancer car autant j'ai été touché par les personnages jeunes: un jeune homme quitté en direct à la télévision, une jeune femme travaillant dans un grand magasin de chaussure à Paris et un jeune homme gay qui est malheureux avec son compagnon, autant le personnage un peu plus âgé, j'ai eu du mal à lire son histoire et même à comprendre ou ça pouvait mener: une femme plus âgé, qui a un passe douloureux.
Les chapitres sont courts, l'écriture est plutôt fluide. Certains passages sont très drôles et loufoques, mais le 4eme personnage à vraiment ralenti ma lecture.
J'ai bien aimé la fin qui est touchante et j'ai été même surprise par la conclusion de l'un des personnages. Mais ça n'a pas été une grande lecture pour moi.

Un livre qui fait du bien grâce à plein de personnages attachants.
L'histoire des vies amochées de Parisiens qui ne savent pas dire je t'aime.

On suit donc le quotidien de quatre personnages ordinaires racontés avec tendresse et humour.
Un récit pétillant, rythmé par les élections présidentielles. Ainsi, les chapitres sont courts, alternants les péripéties des personnages principaux.
On pense que les protagonistes n'ont rien en commun au départ mais on devine au fil de la lecture que quelque chose les lie. Ils vont donc finir par se croiser et aimer la vie.

En résumé, une lecture très agréable, légère et fraîche.
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J avais bien aimé Roland est mort, donc aucune hésitation à acquérir le deuxième roman de Nicolas Robin. Et aucun regret ! J adore son humour et sa sensibilité ! Les personnages sont touchants, attachants, un peu paumés...

Nicolas nous conte l histoire de Juliette - trentenaire célibataire vendeuse de chaussures qui rêve de reconnaissance et du grand amour; Joachim - handballeur largué en direct à la TV qui lui n aspire qu à l anonymat; Ben - postier homosexuel qui pense avoir à gérer un séparation le prochain week end ; Francine - retraitée toujours en lutte contre sa mère (morte). Tous parisiens.

Et « Paris, tu l aimes ou tu la quitte, même si parfois ce n est pas la destination qui compte mais le chemin que l on prend ».

Et dans cette ville, le monde est petit. Juliette, Joachim, Ben, Francine, chacun dans leurs soucis, vont se croiser, parfois sans se voir, et peut être se trouver, parfois... Ils ont tous un point commun : ils ne savent pas dire je t aime...

Alors moi je veux dire « je t aime » à Nicolas Robin , parce que j ai aimé l écriture de Nicolas; sa poésie, son humour, la fluidité dans l histoire, l envie de dévorer ce livre pour savoir que va-t-il bien pouvoir leur arriver à ces personnes!!!