La mode serait-elle aux prénoms, après le "
Serena" de
Ron Rash, le "Lucia" de
Bernard Minier, "L'
angélique" de
Guillaume Musso, voici "
Cassandra" d'un nouvel arrivant dans la thématique,
Todd Robinson.
Avec plus ou moins de bonheur...
Vous les avez aimés, Boo et Junior? Moi non, ils ne m'ont quasiment jamais fait rire. Peut-être une fois.
Attention je vais spolier!!!
§§la seule réplique qui m'a déridé étant celle où Boo menace de tuer un type
et après de le...sodomiser (il emploi un autre mot moins académique), ajoutant que....(je vous laisse le découvrir)§§
Vous avez aimé, leurs jeux un peu idiots, du style...
Attention je vais spolier
§§"Boo file un coup de pied dans les parties génitales de son pote, histoire de lui donner une leçon (de vie, évidemment); et l'autre se venge quelques chapitres plus tard en ne lui donnant qu'un coup de poing. Dans les parties!!" §§
Tout en finesse.
Et des deux, Boo et Junior, Boo est plus "intelligent", il arrive à penser, réfléchir, et son compère suit. Normal, Boo pèse quelques kilos de moins que son pote et exhibe moins de tatouges , donc lien évident de cause à effet.
L'histoire: un proc , maire de la ville de Boston, dont la fille,
Cassandra a disparu, et qui file "l'enquête" à deux videurs de boîte de nuit. Pourquoi pas au plombier du coin .
Perso, j'aime bien les histoires constituées tel un puzzle dont les pièces s'assembleraient au fur et à mesure des pages tournées. Là, pas du tout, ce sont deux maçons qui montent leur mur de briques, sans surprise, et il n'est pas très droit, avec ou sans niveau.
Je me suis même demandé, au vu de la musculature de nos deux héros, si l'auteur n'allait pas tenter de nous faire rire -ou sourire- en les faisant pousser des cris d'orfraie devant une petite souris ou une mignonne araignée du soir (celle qui donne l'espoir).
Boo et Junior, c'est un peu Laurel et Hardy qui tenteraient de jouer et chanter dans "Miss Butterfly", ou
Jean-Claude van Damme tenant la baguette d'un célèbre orchestre symphonique.
Pas crédibles, en fait.
Autrement, je l'ai lu jusqu'au bout.
Jusqu'au bout.
Et ne partage pas l'enthousiasme -que j'entends, comprends, respecte-, d'une grande majorité des lectrices et lecteurs.
Bon, ben voilà. Rien d'autre à dire, ou plutôt à écrire.
Et certainement pas le plus pertinent de mes commentaires.
Sans rancune, quand même?