Suite directe du premier tome, qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu pour lire celui-ci, même si c'est préférable et quel dommage ce serait de louper les débuts de Mark et Deacon...
Nous retournons donc au Prescott College, Mark a sa chambre solo chez Alpha Delta, roucoule avec Deacon et continue à être ... lui, sa nouvelle obsession étant l'équipe qu'il a constituée afin de concourir au Challenge Académique, sorte de championnat de cerveaux inter-université et qu'il a appelé : Les Numbats Tueurs... Tout un programme "markesque".
Brandon est maintenant membre des Phi Sigma, fraternité plus calme qui lui convient beaucoup mieux, jusqu'à ce qu'un nouvel initié arrive : Alex.
Alex est beau, Alex est intelligent, Alex a un gros crush pour lui et semble fermement décidé à le séduire. Sauf que le traumatisme qu'à vécu Brandon lui fait refuser tout contact... mais Alex semble percer les murs qui l'entourent et ça le terrifie. Heureusement que Brandon est bien entouré : entre Deacon, impérial, Blake, absolument touchant, et bien sûr Mark, toujours aussi ravagé mais aussi étrangement sensible et délicat, capable de fulgurances... et bien sûr Alex, qui tatonne, qui persiste, qui est à l'écoute, qui est attentif, Alex qui est amoureux.
Il m'avait manqué un petit quelque chose avec le premier tome, et bien je l'ai trouvé avec celui-ci. J'ai beaucoup plus apprécié le duo Mark/Deacon, entre la folie du premier et l'acceptation totale du second, j'ai été vraiment embarquée par Blake et son attitude, même si son aveuglement des débuts est hilarant, j'ai été touchée en plein coeur par Brandon et le cheminement qu'il fait dans ce tome, ce déclic qu'il ressent avec Alex et qui lui donne l'impulsion pour avancer, j'ai trouvé Alex croquignole, les deux garçons ensemble sont juste parfaits, apprivoisant ensemble la tendresse, la confiance, le partage, la communication, le sexe, l'amitié et l'amour.
Jackson reste par contre pour moi un mystère.
Bref, une duologie vraiment sympathique, un humour très particulier, une plume que j'apprécie de plus en plus, un super moment avec toute cette petite bande qui va me manquer.
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— Elle est vraiment jolie, déclara Mark à Brandon. Heureusement que Deke est plus beau.
— Tu as déjà rencontré quelqu’un à qui tu n’avais pas envie de parler ? s’enquit Brandon.
— Je ne crois pas. Ma mère pourrait te raconter que j’avais l’habitude de parler à un arbre dans notre jardin. Je l’ai appelé Peppy.
— Toi, tais-toi. Tu ne soutiens pas mes rêves. Et tu n’as jamais pris mon ourseur au sérieux.
— Ton ourseur ? demanda Alex, en étant presque sûr que personne ne lui prêtait attention.
— C’est la terreur des ours, expliqua Deacon à voix basse.
Mark avança vers la maison des Alpha Delta, sa faction dans son sillage.
— Merde. Soit je vais devoir lui faire une fellation parfaite pour me rattraper, soit je vais devoir apprendre à ne pas rire à chaque fois qu’il mentionne les Numbats Tueurs. Probablement les deux.
— On a eu huit points !
Brandon regarda Deacon s’empêcher poliment de faire remarquer à son petit ami que l’autre équipe en avait eu cinquante-six. Au lieu de ça, Deke embrassa Mark sur le front.
— Tu sais que Mark Twain n’a pas créé le métro.
— Je sais. Mais tu as vu la tête du professeur Winglow quand je l’ai dit ?
— C’est de la dinde avec de la mayonnaise. Tu n’aimes pas la mayo.
Mark tendit la main.
Brandon soupira.
— D’accord.
Il tendit le sandwich à Mark et celui-ci mordit dedans avant de grimacer et de cracher par terre.
— C’est dégoûtant. Pourquoi tu me laisses manger ça ? Tu sais que je n’aime pas la mayo.