Petit à petit nous progressons dans le temps. Nous sommes en 1910 et Paris subit de graves inondations. Ce septième volume est centré sur les personnages de Jerphagnon et Jallez, tous deux étudiants rue d'Ulm.
Jerphagnon est en recherche de personnes, d'un parti ou d'un mouvement qui seraient désireux de s'engager contre les guerres que l'on sent poindre de tous côtés en Europe. Il est tenté d'adhérer au parti socialiste unifié mais ne franchira pas le pas, bien conscient que les politiciens de tous bords pensent avant tout à leur carrière. Par le maître d'école Clanricard il fera la connaissance d'électrons libres, certains assez inquiétants. Il intéressera aussi à la Maçonnerie et tâchera d'en savoir plus sur le fonctionnement des loges maçonniques.
Du côté du catholicisme conservateur, un autre personnage sera sur le devant de la scène, l'abbé Mionnet. Il a ses entrées en ville comme dans sa hiérachie et lutte contre l'influence du Sillon (un catholicisme plus social).
Jallez, quant à lui, a renoué avec Juliette. Celle-ci lui a caché qu'elle était une femme mariée, ce qui sera cause de complications.
Indéniablement ce roman tentaculaire des Hommes de Bonne Volonté comporte beaucoup de chapitres qui pourraient paraître vraiment verbeux, échevelés presque. Pourtant cette série continue à me passionner : elle ne me paraît pas inactuelle, au contraire. Beaucoup de ses questionnements, de ses craintes sont proches de ce que nous vivons aujourd'hui.
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Après quelques propos de ce genre, quelques compliments de Jerphanion, ils observèrent l'instant de silence qui est de règle lorsqu'un entretien en arrive à son véritable objet.
Dans l'Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu'une école d'art. C'est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l'idée de l'Homme nouveau.
En 1926, l'école s'installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d'acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim.
À Berlin, toute proche, le temps s'assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d'une vie. Ce sont aussi, entre rêves d'Amérique et désirs de Russie, d'autres raisons et déraisons.
Lorsque l'école sera prise dans les vents contraires de l'Histoire, les étudiants feront leurs propres choix.
À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu'il faut continuer ?
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