Pour moi, c'était un peu le poète de l'amour par excellence. En réalité, c'est plutôt le mal-aimé qui se plaint sans cesse des rigueurs de sa belle, qui ne daigne lui jeter un regard.
Du coup, j'ai aussi lu Sonnets et madrigals pour Astrée, une autre de ses belles. Ou peut être celle de Béranger du Gast, son amant, à qui
Ronsard aurait prêté sa plume. C'est toujours ce même ton, plaintif et à la limite de l'adoration éperdue, menaçant parfois. Jamais il n'est question de plénitude de l'amour mais toujours des douleurs du coeur.
Le tout est empli de références à l'antiquité, à la mythologie, aux astres, à éros et à sa piqûre qui dure, etc. Il faut dire que les noms des deux miss s'y prêtent bien.
Pour tout vous dire, j'avais un souvenir plus enchanté de
Ronsard. Mais j'ai trouvé qu'il utilisait les mêmes recettes régulièrement...
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