Je crois qu'on peut considérer ce court récit soit comme une nouvelle, soit comme un court (trop court) roman. Ce livre se divise en deux chapitres, qui, si ce n'est le nom des protagonistes, pourraient être lu séparément. Personnellement, je ne vois aucun lien entre les deux.
Sonia et Sammy sont un couple dans lequel Sammy se plie aux fantasmes et désir de sa compagne. Entre eux, le rituel de la vaisselle et de la lessive, faites à la main par Sonia avec des gants en latex rose et sans culotte déclenche le désir du couple.
Dans le deuxième chapitre, nous retrouvons Sonia, qui aime prendre des bains de soleil dans le plus simple appareil pour le plus grand plaisir de ses voisins. le couple décide d'inviter ces derniers à un apéritif, ...
Lors de ma lecture, dès les premières lignes, j'ai eu le sentiment d'être étranger à l'histoire. Peu ou pas d'émotions ni d'émois ressentis. Je me demande encore quelle est l'utilité du premier chapitre, si ce n'est pour nous présenter le couple et ses habitudes érotiques qui semblent redondantes. Surtout que, dès le deuxième chapitre, les habitudes ont l'air d'être à l'abandon. C'est surtout Sonia qui prend la part belle en se bronzant et se caressant dans son jardin.
Si je me pose la question sur l'utilité du premier chapitre, je regrette par contre l'absence d'un troisième, qui aurait pu conclure cette courte histoire inachevée. Surtout que l'auteure venait d'ouvrir une piste intéressante qui aurait pu "doper" l'érotisme et la sensualité du récit ainsi que de rendre à Samy une place importante dans l'histoire de son couple.
L'auteure a-t'elle prévu de nous en écrire une suite ou préfère t'elle nous laisser l'imaginer ?
Un court récit, inachevé et peu émotif, c'est ce que je vais garder de cette interlude littéraire.
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La maligne a l'ouïe fine. Un jour de silence parfait, tel qu’on en trouve parfois en août par un après- midi de canicule, elle a perçu un soupir, qui s'est répété à un rythme régulier, un rythme qu’elle connaît bien, une respiration accélérée, un souffle rauque qui rapidement s'est transformé en un râle de jouissance. Son cœur s'est mis à battre, et elle s'est sentie rougir. Elle a fait semblant de n’avoir rien entendu et elle a attendu sans bouger. Mais le silence s'est refermé sur le jardin, sans qu’elle ait pu localiser précisément la provenance de cette manifestation.