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3,97

sur 2425 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir lu «un homme », je ne m'attendais pas à une écriture aussi dense de la part de Philippe Roth, alors je me suis attelée à la tâche pour aller jusqu'au bout.

D'emblée, l'auteur nous plonge dans l'affaire Bill Clinton-Monica Lewinski et sa tâche ! mais ce n'est pas le sujet principal de ce livre…

Ph. Roth nous tient en haleine dans un autre registre du scandale, celui de la vie de Colman Silk et de sa profonde mélancolie, se transformant en une blessure de l'âme. Et cela va s'accroître au fil des pages.

Nathan Zuckerman, narrateur et ami intime de Colman va s'engager à écrire un livre sur cette brèche.

Enseignant à l'Université d'Athéna, la vie de ce doyen est jalonnée de flash-back autour de cette douleur et elle nous révèle son isolement dans la solitude. Sa liaison avec Faunia, leur importante différence d'âge, vont embraser les esprits.

Au final, Nathan Zuckerman nous le fera bien comprendre, ceci ne sera pas sans dommages collatéraux pour son ami.

Et puis il y a ce secret, marque du destin, qui s'incarnera jusque dans sa disparition.

Son retentissement impactera fortement ses enfants.

J'ai aimé cette lecture mais l'auteur fait beaucoup usage de circonvolutions dans la construction de ce roman.

Philippe Roth reste pour autant un grand écrivain.
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Les premières fois sont rarement les plus réussies.
On se précipite, on sacralise trop, on se laisse intimider, bref on passe un peu à côté de l'évènement. Mon "dépucelage Philip Roth" n'a pas dérogé à la règle : sans être tout à fait catastrophique, il ne s'est pas avéré aussi réjouissant qu'attendu. Ce que j'avais lu à propos de ce géant de la littérature américaine, fraichement publié dans la Pléiade, laissait pourtant présager le meilleur ! "Ironie féroce", "puissant sens du tragique", "oeuvre foisonnante, protéiforme et subversive", "style féroce et implacable"...

Je confirme, il y a tout ça dans La Tache. Il y a cet anticonformisme débridé, la virtuosité d'une plume aussi lucide qu'outrancière, des personnages "fouillés" et complexes, mais il y a aussi trop de longueurs, trop de digressions généalogiques, trop de parenthèses imbriquées qui empêchent cette histoire de véritablement décoller.
Nous restons là, englués dans le secret de Coleman Silk, un professeur de lettres classiques accusé de racisme par deux étudiants, et dans les tensions multiples qui secouèrent sa famille. Les narrateurs sont multiples, les allers-retours temportels aussi, et c'est pour Philip Roth l'occasion d'attaquer sur plusieurs fronts cette Amérique bien pensante, puritaine et hypocrite, outrée par le scandale Lewinsky-Clinton et toujours traumatisée par le désastre du Vietnam.

Qu'on se le dise, la tâche est ardue, sa lecture est exigeante, mais pour qui n'a pas peur des chapitres touffus, des charges en règle contre le politiquement correct et des analyses psychanaliques poussées, il y a dans ce roman (que l'auteur qualifie lui-même de « thermomètre dans le cul de l'Amérique » !) de nombreuses thématiques vraiment dignes d'intérêt et une puissante réflexion sur l'identité et sur la liberté.

Alors oui, les premières fois sont rarement les plus réussies ... mais elles n'en restent pas moins inoubliables !
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J'ai un avis mitigé sur cette lecture.
Par moment les sujets abordés et les personnages nous interpellent. Coleman Silk est prêt à tout pour démentir le destin, pour sortir de sa condition d'homme noir, quitte à renier sa famille.Il a la peau claire, il se fera passer pour un blanc pour qu'aucun obstacle ne se mette en travers de son chemin. Ce livre est une dénonciation de la discrimination et aussi du puritanisme, des règles établies par une société bien pensante qui sont bien difficiles à contourner.
Par contre certains passages m'ont semblé bien longs, des explications un peu trop pointilleuses, un peu trop répétitives. Cette lourdeur dans la narration est frustrante et agaçante. Cela donne l'impression d'un soufflé qui se dégonfle.
L'histoire, pourtant passionnante et pleine de messages sur notre société, aurait méritée d'être plus accessible. Elle l'est sans doute pour une catégorie de lecteurs, mais pas tous, hélas!



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Au diable les romans contemporains qui relèvent du produit marketing plus que de la création artistique m'étais-je dit. Je vais me faire un bon vieux classique de la littérature américaine. Quelque chose de grand. Et j'ai commencé La Tâche.
J'avais pour moi les souvenirs enthousiastes de Portnoy et son complexe que j'avais découvert quand j'avais une vingtaine d'années et qui m'avait subjuguée par sa drôlerie, sa crudité, son irrévérence. Je m'attendais, sinon à la même histoire, au moins qu'elle ait la même trempe.
J'ai été très déçue. Les chapitres s'étiraient tandis que je trouvais de plus en plus de prétextes pour faire autre chose qu'avancer dans ce roman. J'en ai presque regretté ces productions contemporaines dont le calibrage en chapitres courts permet au moins de faire correspondre son temps de lecture à, selon les circonstances, la durée d'un trajet entre deux stations de métro, le temps de réchauffer un petit plat ou la durée d'attention d'une lectrice étourdie. Avec La tâche et mon rythme de lecture, on aurait bien pu relier Birmingham à New-York en bicyclette le temps que je passe d'une partie à l'autre...
Le roman se déroule durant la fin des années 90 avec l'affaire Lewinsky en toile de fond. Il met en scène une galerie de personnages autour d'une université de moyen renom. Coleman Silk, 71 ans, tout juste veuf, juif, retraité et mal remis d'un scandale raciste entachant (vous l'avez ?) sa réputation, Faunia, 34 ans, frustre et courageuse femme de ménage à l'université aussi, qui deviendra la maîtresse de Silk et contribuera à auréoler le vieil universitaire d'un scandale supplémentaire. On a aussi Les Farley, l'ex de Faunia, qui n'était pas futfut avant le Viêt-Nam mais en est revenu dangereusement cinglé, Delphine Roux, universitaire d'origine française dont la libido contrariée vaut à Coleman bien des tourments et le narrateur, Nathan Zuckerman, parfait double du romancier, misanthrope soudain fasciné par cet ancien professeur d'université et son histoire tourmentée.
Au fil de l'intrigue, Nathan Zuckerman va dévoiler l'enfance et la jeunesse de Coleman, révélant des éléments qui remettront profondément en question l'identité qu'il s'était constitué tandis que sa liaison avec Faunia interroge les fondements d'une relation amoureuse réussie.
Bon. Ça peut promettre. le souci c'est que ça n'a pas tenu. Parce que, en dehors de Coleman Silk, son passé, ses choix troubles, sa vitalité, les passions qu'il suscite chez les uns et chez les autres, eh bien, c'est morne plaine. Là où la gallerie des personnages est pourtant bien fournie, ces derniers n'existent qu'en faire-valoir et selon un point de vue très très masculin. La défunte épouse de Coleman est réduite à sa chevelure et à son tempérament de feu, l'essence de Faunia réside dans son amour du sexe et Delphine Roux est une caricature d'hystérique frustrée. Et tout ce petit monde sert d'écrin à la figure névrosée mais attachante de l'homme blanc qui n'est en fait pas celui que l'on croit. Mouais.
Peut-être qu'au début des années 2000 ce roman proposait un discours neuf sur les normes, sur les motifs de discrimination et sur la manière dont l'Amérique excluait ses minorités. Peut-être que l'histoire de Coleman a pu surprendre et permettre au lecteur de prendre conscience du caractère jamais immaculé des trajectoires des uns et des autres.
Aujourd'hui, que l'ensemble de l'intrigue soit ramassé du seul point de vue du narrateur, un homme blanc, âgé et érudit qui se prend de passion pour la destinée de Coleman Silk fait de la Tâche un roman outrageusement bancal : il y manque au moins la moitié du monde, celui qui inclurait une vision qui ne soit ni mâle ni dominante. Et le pire, c'est que ça ne m'a pas paru être le moins du monde délibéré mais plutôt venir comme la confirmation que c'était là la seule façon possible de parler du monde. Roth a voulu, disent les critiques, commettre une trilogie sur les grands bouleversements d'après-guerre en Amérique. La tâche en est le dernier pan. Disons que c'est effectivement la peinture d'un temps… mais selon un regard lui-même terriblement daté.
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1998 - L'Amérique vient de vivre l'affaire Clinton/Lewinski et Nathan Zuckerman ou plutôt Philip Roth en profite pour faire une étude approfondie, fouillée de la société américaine où chacun peut porter une tâche, visible ou invisible, due à la société, la race, la guerre et trouver le moyen non seulement de l'effacer mais également de survivre. A travers son enquête pour comprendre le mystère Coleman Silk, cet ancien doyen d'université accusé de racisme pour avoir traité de "zombies" deux étudiants dont il ne connaissait rien et toutes les conséquences qui s'en suivirent, Philip Roth dresse un tableau sans fioriture d'une société qui se fie aux apparences, quelles qu'elles soient et génère des drames dont elle n'a pas toujours conscience.
Roman ambitieux, exigeant où il faut suivre tous les méandres pris par l'auteur pour mêler enquête et réflexions sur l'aboutissement des actes sociétaux et politiques sur les êtres.
Il faut du temps, de la disponibilité pour suivre les chemins de la plume, ne pas s'y perdre mais reconnaître un réel talent d'observateur implacable et d'un conteur qui approfondit son sujet, apporte de l'eau au moulin mais qui parfois m'a un peu perdue.
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Bon j'ai fini la tache . Je l'ai lu d'une traite cette nuit .
C'est évidemment impressionnant .
Que l'on soit sensible ou pas à cette approche des choses , sculpturale je dirais, puissante , avec une écriture qui me ferait penser à un bon Bordeaux si j'étais amatrice de vin , on sait tout de suite dès les premières lignes qu'on a affaire à un grand écrivain , un incontournable , un classique en puissance.

Alors oui la tache .
Déjà en bonne ménagère que je suis , ou que je me veux , je m'empresserais presque de chercher fébrilement l'éponge pour effacer. .
Zut ce n'est qu'un titre .
N'empêche que , ça me titille au fond de moi .

L'histoire de Coleman Silk , professeur d'université en retraite qui fut mis à l'index par la société bien pensante de l'amérique des années Clinton , pour un mot , mal interprété et lui prêtant une portée raciste , c'est le prétexte .

A partir de là ,intervient Nathan Zuckerman ( qui est le narrateur ) : ami de Coleman qui lui a demandé d'écrire son histoire , se sentant lui-même incapable de se lancer dans cette entreprise introspective , Nathan remontera le cours de l'histoire de son ami ,cet homme blessé victime d'un climat social délétère , afin de témoigner, rendre justice , et finira par découvrir le mystère qui confère à Coleman une aura particulière , indéfinissable et probablement cause de frustration pour ces proches incapables de déceler la part manquante , le bout de puzzle qui permettrait d'établir le lien en profondeur . Lorsque Nathan effectue ce travail d'enquêteur pour écrire son livre , Coleman est mort , d'une fin aussi brutale que sordide , le jetant en pâture à la faim de ses congénères toujours plus avides de se nourrir de la pourriture tout en cherchant à se purifier car tel est le paradoxe de l'humanité .
Qu'en toile de fond Philip Roth n'oublie pas de rappeler tout au long de son récit l'affaire Clinton/Léwinsky, , on aura bien compris qu'il s'agit pour lui d'ancrer sa petite histoire dans la petite histoire de la grande histoire , qui au final se résume à une affaire de sexe , de pouvoir et de domination .
C'est l'époque ou sévit le politiquement correct , la chasse non plus aux sorcières mais aux vilains qui saliraient l'image de l'amérique avec des idées racistes , de ces idées pas si lointaines pourtant qui étaient admises comme vérité et qui constituent une partie de l'histoire des USA mais qu'il faut oublier , nier,et contre lesquelles il faut s'insurger , et dénoncer , quitte à inventer , parce qu'au final c'est bien dans l'accusation de son semblable qu'on croit se dédouaner et se sentir plus innocent . (A part que , d'innocence il n'y a sur cette terre , la tache , originelle elle est et restera ) .
Mais la grosse farce de l'histoire , c'est que Coleman accusé injustement de propos raciste , est noir . Noir dans ses gènes sans que cela se voit ,parce que , avec la génétique et ses caprices , ça sort comme ci ou comme ça .
Toute sa vie s'est construite sur une imposture . Avoir fait le choix d'appartenir à la race blanche , et devenir celui qu'il veut être , non pas véritablement dans le rejet de sa négritude et de ses racines , mais probablement plus par volonté d'accéder à une plus grande forme de liberté , et se définir comme acteur de sa vie , en échappant au déterminisme pour se créer son identité .
Sans concession, au prix de grandes fractures nécessaires à son projet , Coleman rompra avec sa famille , pour effacer . Gommer . La tache .
A plus de soixante-dix ans , après un parcours universitaire brillant , il sera rattrapé par son destin .
Maîtriser jusqu'au bout chaque page de sa vie , dans la quête de cette pureté originelle qui n'appartient qu'à la fable , en dehors de l'histoire de l'humanité , telle est la gageure sur laquelle s'appuya toute l'histoire paroxystique de cet homme qui voulut s'affranchir , s'élever , au prix de sa propre humanité : parce que le surhomme n'existe pas , parce que l'appartenance est inhérente à toute forme de vie , parce qu'il faut porter la crasse de l'histoire de l'humanité dans le partage , et que la vie ne se joue pas en solo , Coleman perdra .
La tache , en bonne ménagère que je suis , ou que je me veux , j'ai décidé de l'accepter, parce qu'au final elle est en dedans-de moi . Et que je n'y peux rien , c'est mon humanité .
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Nous sommes aux Etats Unis en 1998 alors qu'éclate le scandale « Monica Lewinsky ».
Coleman Silk vient trouver son proche voisin l'écrivain Nathan Zuckerman et lui demande d'écrire son histoire car sa femme vient de mourir, minée par une cabale montée contre lui.
Coleman Silk, professeur de lettres classiques et ancien doyen de l'Université d'Athena a redonné du lustre à cette Université à coups de réformes pas toujours appréciées de ses collègues. A quelques années de la retraite, il décide de reprendre son poste d'enseignant et se trouve accusé de racisme par deux étudiants afro américains qu'il n'a jamais vu dans son cours, qu'il ne connait absolument pas et, par conséquent, dont il ne sait pas la couleur de peau. Suite à cette accusation infondée et aberrante qui n'est qu'une belle farce, il décide de démissionner, poussé en cela par l'attitude de Delphine Roux, directrice du département des lettres classiques qu'il avait lui-même engagée quelques années plus tôt. Il passe les deux années suivantes à remâcher sa rancoeur et sa haine envers cette Université et ses collègues qui ne l'ont pas soutenu, quand sa femme décède subitement. Pour lui, c'est comme si l'Université l'avait assassinée. C'est là qu'il demande à Nathan Zuckerman décrire son histoire. Il arrive chez Nathan, non pas en homme détruit mais en homme comblé. Il a retrouvé sa joie de vivre auprès d'une jeune femme de ménage de quarante ans sa cadette, mais là encore, la calomnie n'est jamais loin et il reçoit une lettre anonyme , qu'il sait émaner de Delphine Roux, dénonçant cette relation où la jeune femme, prétendument illettrée ne peut être que sous l'emprise de ce professeur émérite qui a l'âge d'être son grand père. Cette femme, Faunia fuit Lester son ex-mari violent, obsédé par la vengeance et le meurtre, revenu traumatisé du Vietnam.
Philip ROTH a planté le décor, tous les protagonistes de ce drame à venir que je ne veux pas spolier vont s'entrecroiser. Il va, par de nombreuses passerelles temporelles, revenir sur l'histoire personnelle de chacun des acteurs de ce récit. On découvrira ainsi que le respecté professeur Coleman Silk , à la vie bien rangée, n'est pas si lisse que cela et dissimile un lourd secret, que chacun des protagonistes de ce drame a également sa part d'ombre. Tous ces destins torturés vont s'entrechoquer jusqu'au dénouement final , révélé pratiquement au début du récit et qui se construit au fil des pages.
Pour écrire ce livre, Philip Roth s'est inspiré d'une « chasse aux sorcières » dont fut victime son ami Melvin Tumin, professeur de sociologie à l'Université de Princeton, qui, tout comme le personnage de Coleman Silk, a dû se défendre de toute intention raciste sur l'interprétation d'un terme employé à propos de deux étudiants afro américains absentéistes.
Avec ce roman brutal et subtil, Philip Roth travaille sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique d'après-guerre.
Nous traversons avec lui la guerre du Vietnam mais nous voyons surtout le sort réservé à ces jeunes revenus traumatisés, abandonnés à leur sort par le gouvernement, qui ne trouvent plus leur place dans la société, nous assistons à la fin de la ségrégation dans l'enseignement pour les professeurs et les étudiants de couleur et enfin nous découvrons l'Amérique des années Clinton.


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Après un premier chapitre qui m'a vraiment ennuyée, Philip Roth a réussi tant bien que mal à me garder jusqu'au bout de son roman. le deuxième chapitre, la révélation sur le secret, m'a accrochée et j'ai eu envie de savoir où tout cela nous mènerait. A part cela, j'ai trouvé le style assez prétentieux et décousu, et la traduction impossible du mot "zombies" donne un côté tout à fait ridicule à l'affaire. Et je ne parle pas de la française -sensée être un cliché des Français?!- sans commentaires. J'ai le sentiment que ce livre est trop américain pour que je puisse m'y retrouver: langage (zombies), guerre du Vietnam, identité raciale exacerbée... Je suis passée à côté.
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Un roman américain.Découverte de cet auteur considéré comme un des grands de la littérature américaine.
La première partie est effectivement excellente tant au niveau de l'histoire, de l'étude psychologique des personnages que de l' écriture
Le sens du mot juste tant dans les descriptions complexes de certaines situations que dans le quotidien de gens tout à fait ordinaires
Puis progressivement , l'auteur se perd parmi certains personnages secondaires qui n'apportent pas grand chose au récit et alourdissent le texte .
À la fin du livre , il retrouve la verve du début , concision, l' acuité dans l ' analyse
J'ai eu l'impression d'être en présence d'un bon écrivain qui se regarde écrire par moments
Deux remarques: il s'agit d'un roman typiquement américain(USA) mais qui n'atteint absolument pas une dimension universelle. Difficile de mettre la note maximale .Ce n'est pas Tolstoi , Dostoievski, Garcia Marquez Flaubert
Second point: l'impression d'être en pré
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Roman au fil narratif assez décousu, suivant principalement un écrivain à l'été 1998 et la vie de son voisin Coleman Silk depuis les années 1930. On y trouve des scènes crues, les crises d'un vétéran du Vietnam, des souvenirs du Village de l'après-guerre, les intrigues d'une petite université de province américaine... L'ensemble ne me convainc pas vraiment. le style est parfois très travaillé, ça se sent, mais le récit qu'il sert est trop tarabiscoté pour m'emporter pleinement.
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